Sujet : La classe de TF2
Le Scout :
Le Scout court dans tous les sens, avec ses Asics à 80€ son pantacourt fashion et Tokio hotel à fond dans son Ipod, pour un peu on dirait le mec de la pub Puma. Il saute, straffe avec classe au cœur du champ de bataille et met moins de 10s au 100m ce qui, malheureusement pour lui, est toujours bien plus lent qu’une roquette.
L’utilisation classique des compétences du Scout est la suivante :
« Tiens gamin va chercher les documents là-bas dans l’trou
-Euh mais y a une tourelle nan ?
-Allez fais pas ta pédale
-Ok ok »
*hurlements de douleur et morceaux de barbaque sur les murs*
En pratique le Scout arrive à enlever trois points de vie avec son arme perso (« mon premier fusil à pompe » de chez playskool) à la tourelle et, en répétant cette opération plusieurs fois, il peut faire de la place pour que ses fidèles compagnons d’arme puissent atteindre l’objectif.
En dehors du combat, le Scout occupe une place socialement essentielle dans l’équipe, celle de bitch du Heavy.
L'Ingénieur :
Sur le champ de bataille, l’ingénieur fait la différence grâce à son excellente formation acquise dans une école publique et à son engagement associatif de ouf. Il émarge d’ailleurs à plusieurs dizaines de k€ par an et met tout de côté sur son livret A pour, plus tard, s’acheter un pavillon Bouygues en banlieue quand il aura trouvé l’amour de sa vie. En pratique son activité principale consiste à installer divers équipements : des tourelles, des bornes d’approvisionnement et des téléporteurs. En général il passe trois heures à tout mettre en place et un soldat balance une paire de roquette et fracasse tout. Alors il recommence.
Bien sûr, vu qu’il trimballe tout son bordel technologique, il est très mal équipé pour se défendre alors quand il croise un ennemi, il s’excuse, le laisse passer, puis lui met un coup de clef à molette dans le genou avant de lui éclater la boite crânienne.
Il propose régulièrement d’organiser des pique-niques pour souder l’esprit d’équipe, arguant que sa maman fait une excellente salade de patates et lors de chaque début de round, il demande un tour de table pour que les gens se présentent.
A noter que lorsqu’il est sous la douche, le Heavy et le Demoman chient dans son casque.
Le Spy :
Le Spy fait parti de l’élite, il a été entrainé dès le plus jeune âge à imiter Colombo et à fabriquer des masques d’animaux en macaroni peintes. Il est le roi de l’infiltration et peut se fondre dans la foule sans aucune difficulté. Sa technique favorite, mettre ses mains sur les yeux et hurler « CACHEEEEE », « SI JE TE VOIS PAS TU ME VOIS PAS » ayant atteint ses limites, il utilise depuis quelques temps un procédé alternatif. Le Spy se déguise en vous, prend votre pseudo et court directement vers vous de manière désinvolte. Surpris par l’apparition subite de votre double vous ne réagissez pas immédiatement et il a le temps de vous enlever 4 points de vie avec son couteau suisse avant que vous l’émasculiez au fusil à pompe.
Le Demoman :
Quota indispensable à un jeu grand public, le Demo est supposé incarner le stéréotype du jeune de banlieue brulant des voitures. En pratique il a fait Science Po mais ne pouvant pas trouver de travail dans sa branche pour cause d’inertie sociale, il a du se rabattre là-dessus.
Sa spécialité consiste à poser 60 kg d’explosif à un point clef de la carte et d’attendre que l’équipe adverse envoie son scout pour les « désamorcer ».
Le Soldier :
Le Soldat est sympa, un peu psychorigide c’est sûr, avec sa tendance à dormir avec son lance roquette et à rentrer son futal soigneusement repassé dans ses bottes qu’il lustre pendant des heures, mais en pratique, il est sympa.
Parfois il se laisse aller à un peu de folie et effectue un rocket jump, une opération délicate qui lui permet de prendre un avantage stratégique énorme en atterrissant avec 7 points de vie au milieu d’une demie douzaine d’ennemis. L’impact psychologique est énorme.
Le soir le soldier écoute la TSF espérant entendre un nouvel appel du Général De Gaulle, il se tient prêt pour le jour où sa patrie aura besoin de lui.
Le Medic :
Vous vous êtes déjà demandé qui pouvait bien jouer Medic. Qui serait assez con pour acheter un jeu puis passer des heures à suivre un membre de son équipe en maintenant appuyé le bouton gauche de la souris sans même viser pour restituer des points de vie à un connard qui à la fin de la partie passe pour un héro et se tape toutes les meufs ? Qui supporterait les hurlements « MEDIC » à chaque fois qu’une tapette de scout chie son double saut et se foule la cheville ou qu’un soldier se tire une roquette dans le pied ? En pratique Valve possède des installations gigantesques en Asie où des travailleur sous-payés jouent les Medics et nous soignent, nous, connards d’occidentaux fainéants.
Le Heavy :
Alors on vous a présenté le Heavy comme une machine à tuer, da ultimate badass, avec son flingue gros comme sa bite. En pratique il en est tout autre, sous la carapace de la bête, derrière les muscles et la sueur, tout au fond de son âme, il y a un petit enfant, un enfant à qui on a volé son jouet, un enfant à qui sa maman demande d’éteindre sa playstation, un enfant qui a peur, qui a froid et qui pleure. Sous son uniforme, il porte des sous-vêtements de femme et rêve secrètement de faire du turling bâton.
Le Sniper :
Avec son look de braconnier, le Sniper est davantage habitué à tirer en légitime défense sur des animaux en voie d’extinction mais n’en est pas pour autant moins efficace quand il s’agit de mettre une balle dans la tête du Heavy ayant mis 17 min à rejoindre le champ de bataille depuis sa base (un scout lui ayant bien entendu grillé la priorité au téléporteur). 
Le Pyro :
Réformé P4 à cause des voix dans sa tête, le Pyro a dû trouver une autre façon de servir. En général il s’occupe du méchoui lors des buffets campagnards. Classe méprisable, il coûte une fortune en biafine aux membres de l’équipe adverse.