Je crois que je comprend de mieux en mieux la démarche du gouvernement.
Il veut que les choses soient simples. Tout simplement.
Par exemple, prenez les riches. C'est simple, les riches. Eh bien figurez-vous qu'on leur faisait payer des impôts sur leur richesse! Du coup, ils couraient le risque d'être moins riches (pas celui de n'être plus riches, parce que la fiscalité française c'est pas du 80% non plus). Et ça c'était compliqué.
Eh bien le gouvernement, il est prêt à renoncer à plusieurs milliards d'euros de recettes fiscales par an pour que les choses soient simples. Et ça, c'est de l'altruisme. Ou je ne m'y connais pas.
Mais ce n'est pas tout. Un privilégié, c'est quelqu'un qui a ce que les autres n'ont pas. Mais voilà, il y avait des catégories de salariés qui avaient des avantages, hérités du passé, mais dont ils étaient loin de se plaindre dans le présent. Or ils n'étaient pas forcément riches comme ceux qui bénéficiaient des mesures fiscales précitées. Du coup, le risque de confusion était réel.
Heureusement, le gouvernement compte bien oeuvrer pour qu'il n'y ait pas d'ambigüité, en matière de retraite comme ailleurs, sur qui sont les privilégiés.
Toujours l'amour de la simplicité, quoi.
"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."