J'ai refait un petit silure plutôt correct le we dernier, ma toise fait 70cm donc j'ai pas pu mesurer précisément mais il devait faire un poil moins d'un mètre :
Mais là où c'était moins rigolo c'est que je l'ai chopé depuis là :
Donc perché à une dizaine de mètres au-dessus de la flotte avec aucun moyen de le récupérer du bord. Heureusement j'avais mon épuisette de quai à laquelle j'avais pensé à rallonger la corde de plusieurs mètres, sauf que seul, c'est trop galère de tenir la canne avec le silure qui tente de se barrer d'une main et l'épuisette au bout d'une corde de 10 mètres de l'autre. Du coup j'ai poireauté 10 minutes et finalement un mec qui promenait son chien est passé et m'a filé un coup de main.
Une fois le poisson au sec sur la passerelle, y'a deux cailleras qui sont passées et qui ont absolument tenu à prendre des photos avec le poisson pour leur Snapchat, je crois qu'ils ne réalisaient pas à quel point c'est blindé d'un mucus plus collant et gluant que tout. Ils ont bien dû regretter.
Ensuite j'ai chopé une monstrueuse brême (au leurre c'est très rare). Pareil c'est le genre de poisson que t'as pas envie de toucher même avec le bâton d'un autre, c'est de la folie comment ça pue, et en allant le remettre à la flotte, j'ai croisé le clando qui s'est fait un abri de fortune sous les escaliers de la passerelle, il était en train de trier les trouvailles du jour qu'il avait foutues dans son caddie de supermarché. Quand il a vu le poisson il m'a fait signe de la main comme pour dire "donne donne moi je mange ça". Ca m'arrangeait bien parce que j'avais vraiment pas envie de le toucher. C'est absolument immangeable la brême. 50% daubance 50% arrêtes. Il a dû a-do-rer.
"Today a young man on acid realized that all matter is merely energy condensed to a slow vibration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream, and we are the imagination of ourselves. Heres Tom with the Weather."