Certains partent du principe que la production d'énergie renouvelable n'est pas possible. Pourtant de nombreuses preuves concluent au contraire. Des technologies nouvelles, de plus en plus raffinées, excluant même le nucléaire, amènent à produire de l'énergie sans altérer la nature. En tout cas, n'en n'endommageant pas les fondements.
Toutes les mines servant à produire les cellules photovoltaïques peuvent être restaurées et les matériaux de ces cellules peuvent être recyclés. Rien n'est vraiment condamné à persister dans un état où les fabrications humaines seraient irréversibles. Ce qui est construit par l'homme, dans sa conquête de la nature, peut être déconstruit d'une manière ou d'une autre.
La nature étant elle-même un bassin d'énergies renouvelables, et on peut y puiser sans en venir à bout. L'énergie solaire durera des millions d'années, plus que l'histoire même de l'humanité, et les moyens de la domestiquer ne sont pas épuisés tellement la science et les différentes techniques évoluent.
C'est le travail, manuel ou intellectuel, qui fait évoluer la production, celle de l'énergie comme celle des connaissances nouvelles qui prédisent, par exemple, la longévité du soleil comme source d'énergie. Et l'histoire du travail est celle de l'évolution constante des modes de production. Tant qu'il y a le travail humain, manuel ou intellectuel, celui-ci peut contribuer au progrès.
Que ce soient des techniques ou des connaissances qui les poussent en avant. Il n'y donc pas de limites à l'évolution. Nous n'en sommes pas à la fin de l'histoire, comme tente de le faire croire les plus pessimistes qui misent sur un aboutissement fini des capacités humaines comme si le progrès s'achevait avec le mode de production capitaliste.
Il y d'autres formes de pouvoir possibles en progrès constants eux aussi, qui ouvrent sur des capacités insoupçonnées de l'humanité. Comme la recherche elle-même ne semble pas vouloir s'arrêter, les hommes ayant une ambition de savoir toujours poussée en avant par la simple constatation de l'ignorance elle-même, pourquoi s'imposer des limites sinon par une étroitesse de vue qui en revient à des postulats précédents les Lumières, la rationalité et la science.
Faut-il en conclure que ce manque de confiance dans le progrès pourrait en fait venir de classes instables, toujours mises en péril par la grande production, comme la petite-bourgeoisie qui ne peuvent assumer leur destin qu'en hésitant devant l'avenir comme si leur fin probable devant d'autres classes plus progressistes, correspondait à celle de l'humanité ?
L'énergie ne manquera pas. Et même le capitalisme tel qu'on le connait, qui est passé à travers deux grandes guerres, trois ou quatre crises majeures en ce siècle et une pandémie au XXIième siècle, peut trouver une issue raisonnable, si tant est qu'il puisse être raisonnable, par des moyens techniques et scientifiques qu'il peut mettre en oeuvre grâce à la grande production et l'avancement des connaissances auxquelles il est condamné.
Et cela même si le socialisme serait plus rapide et moins dommageable.
« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón