Mon sujet à moi, allez vous faire enculer tas de connards ! (Page 26 sur 28)

Toujours maganée, ça fait plus d'une semaine

1, la deuxième c'est pour le retour que je ne ferai probablement pas

From: Anti
To: reblo

Oui mais le bite à bite ça fait un peu depso

Si tu parles de ma gueule, je ne vois vraiment pas !

J'enlève la barbe, une tache blanche dans les cheveux et c'est sosie maléfique.

J'allais souvent dans uneboîte à musique de Montréal, il y avait des artistes que j'aimais beaucoup.

Je l'ai découverte grâce à des amies, une des serveuses, mimi comme tout, un corps de realtime, de la quarantaine, m'avait été présentée par celles-ci. Cette dernière m'apprend qu'elle me suit depuis des années sur facebook et qu'elle adore ce que j'écris, mes coups de gueule, mon humour.  Elle finit son shift et vient prendre un verre avec moi. On passe une soirée super sympa à discuter de tout et de rien, bref, je parle tout le temps et elle m'écoute. Nan, en vrai elle parle plus que moi. On se fait la bise, fin.

Depuis je prends mes habitudes, plusieurs fois par mois, je vais là-bas écouter les musiciens, discute avec quelques vieux clients rigolos et aussi avec la serveuse. Là, j'apprends qu'en réalité elle fait plus jeune que son âge, comme moi, elle a un an de plus (51). Amusant, d'hab ce sont les autres qui se font avoir. Souvent je reste jusqu'à la fermeture (3h), puis les serveurs des bars environnants se pointent, c'est la place où ils se retrouvent, on ferme la porte d'entrée et c'est parti binch sky zoula jusqu'à l'aube. Enfin eux, moi je suis un tristus, je reste avec mon coca et je ne fume pas.

Quand tout le monde part, au moment où le métro reprend du service, parfois je raccompagne bichette jusqu'à sa station. Parfois jusqu'à chez elle. Des fois elle m'invite à rentrer et elle s'enfile trois café, six clops, avant d'aller se coucher. Donc on discute, puis je rentre chez moi. Je ne cache rien à mon avocate, sauf le débordement des bises.

Après quelques fois, elle commence à me faire la bise d'adieu en m'embrassant chaque coin de la bouche. Mais bon, c'est peut-être un accident hein, qui sait.

Tout continue comme cela jusqu'au fameux soir. Je suis tranquillement accoudé à un comptoir avec mon coca, un mercredi, à attendre que Roger prenne sa guitare pour nous jouer De la main gauche. Je me retourne et pif ! nez à nez avec l'avocate. Elle me demande à quoi je joue, qu'est-ce que je fais là. Je lui dis la vérité, je viens là le mercredi parce que Roger joue. Elle me demande de sortir, nous voila sur le trottoir entrain de discuter. Elle n'est pas contente, elle trouve que je passe trop de temps ici.

Sur ce, la serveuse sort elle aussi pour se fumer une cigarette. Là madame se met à crier en  la pointant du doigt « C'EST ELLE BRIGITTE ? ». Bah ouais, c'est elle, mais je lui demande de baisser le ton et de ne pas la mêler à ça. Là elle me lance un ultimatum, elle me demande de rentrer avec elle. Bon ça aurait été pour lui tirer les cheveux je serais rentré en courant derrière la voiture. Mais je savais qu'au mieux j'allais dormir à l'Hôtel du cul tourné ou qu'elle allait me les briser. Donc j'ai dit non. Elle m'a demandé si c'était mon dernier mot, j'ai dit oui. Elle est partie furax, Brigitte est venue me demander ce qui se passait, après l'explication elle m'a proposé de rester chez elle. C'est ce soir que j'ai quitté mon avocate. Bref, on a passé une nuit à se prendre dans tous les sens dans son lit. Quand je suis rentré le lendemain midi à la maison, l'avocate lançait mes valises pleines dans l'escalier.

Après j'ai passé quelques mois avec Brigitte, un matin à 6h, on a fait tout le bar de long en large, sur les tables, sous une table (celle là, je ne l'ai toujours pas comprise), sur le comptoir, je l'ai déglinguée. Le truc amusant c'est que c'est un bar sur une rue hyper passante et qu'il n'y a pas de rideau à la porte de verre en avant. C'était SUPER discret ! Ça me fait de beaux souvenirs chaque fois que je passe devant, encore plus quand j'y rentre et que je vois les clients attablés et accoudés au bar. Y a déjà eu mes couilles (et certainement celles d'autres) et son cul à cet endroit.

Ça n'a pas duré, c'est en sortant avec moi qu'elle s'est rendue compte qu'elle vivait seule depuis trop longtemps et qu'elle ne supportait plus d'avoir quelqu'un chez elle tous les jours, toute la semaine, tous les mois.

6 mois plus tard, j'étais avec l'avocate qui elle, de son côté, avait multiplié les efforts pour que revienne.

C'était passé de « non pas maintenant, il y a les enfants » à « je me mets à genoux devant toi au comptoir de la cuisine pendant que tu prépares à manger, pendant que les enfants sont dans le salon, juste derrière un simple mur. » Même moi j'étais choqué tellement qu'on aurait pu se faire capter par les gosses. Rebref, elle m'a emmené au sous-sol et je l'ai déglinguée sur le canapé pendant 2h. Et on remettait ça régulièrement.

Maintenant que je suis bien de retour, on baise aux solstices et aux équinoxes. Autant que Bidule quoi.

La flemme de tout relire, fuckléfôtes.

Merci pour cette belle histoire on en veut encore, on les veut toutes

Oui, tout comme plusieurs de mes ex et mon avocate. Physiquement tu es mon type de femme. Aux burnes, intelligente, fuckée et fuckable. Par contre, ce qui nous arrange tous les deux, c'est que ça ne colle pas, la mentalité trop à l'ouest, je suis un rouge-brun casanier, je te le répète, tu me détesterai et ça, c'est non.