Pourquoi Arthur a tant de detracteurs? (Page 2 sur 4)

Très franchement, après une journée de labeur intellectuel intense, j'ai tenté de regarder les enfants de la Télé hier soir. Je l'ai pris en cours de route, je suis tombé sur une séquence pas drole avec un des deux gars d'une émission de cuisine qui a un fou rire à l'idée que l'autre va faire une recette de morue portugaise.

L'extrait était bof. Les trente premières seconde, ça va, mais ensuite, comme il n'y a qu'une seule personne qui se marre, et que c'est pas un rire communicatif, tu te fais chier.

Du coup, je suis retourné lire "il est minuit docteur schweitzer" de Cesbron, et la comparaison est sans appel: même une pièce de théatre pas terrible est mieux que les enfants de la télé.

Ensuite, je pense que ce qui peut choquer, c'est que ce gars gagne masse de thunes avec un produit de qualité très moyenne (voire en dessous d'après ce que j'ai entendu de son spectacle). Mais bon, tant qu'on ne se sera pas décidé à collectiviser les moyens de production, et à dédier les ensembles audiovisuels à l'édification des masses laborieuses, comme Chavez a su le faire au Vénézuela, il est probable qu'on aura à supporter des gars comme arthur.

Vivement le jour où Chavez érige des camps de travail et des grandes purges, cet homme merveilleux sait où se situe le bonheur du peuple

Stany, les pancake, ça se fait à la poêle, non? En tout cas, moi, je les fais à la poêle à crêpe.

Sinon, oui, je suis pour une augmentation de la redevance, on a une des redevances les plus basses d'europe. Mais en échange de cette augmentation de la redevance, j'attend des chaînes publiques qu'elle ne se contentent pas d'engraisser des animateurs producteurs façon arthur, mais qu'elles promeuvent des créations françaises comme des documentaires ou des séries. Pourquoi on a pas une série "DGSE", nous? Je suis traumatisé depuis que j'ai vu un épisode de MI5 et que j'ai comparé ça un instant à Julie Lescaut.

Plutôt que de camps de travail, je parlerai plutôt d'espace de rééducation politique populaire, ou les éléments rétrogrades de la société qui sont les ennemis objectifs du progrès humain au vénézuela verraient leur force de travail mise à contribution pour faire avancer la révolution. Et pourquoi parler de purge, quand il ne s'agit que de réduire au silence les éléments pro-fascistes de la société vénézuelienne, qui soutiennent l'idée d'un putsch par les forces armées?

Impossible, on a dût te mentir à ta naissance.

Mais arthur et Manu Levy, ça fait au moins 2 ans qu'ils sont plus dans la même émission ?

Manu Levy était quand même sacrément moche.

mais super marrant.  J'espère pour toi que au moins tu est beau...

Tu oublies Cuisine TV, le fleuront du renouveau intellectuel français.

Merde j'ai eu l'idée saugrenue d'allumer mon téléviseur un samedi soir, je suis tombé sur un divertissement présenté par papy Drucker, il me montrait en exclu les premières images de la prochaine adaptation théatrâle du Dîner de cons, avec Arthur et Dany Boon en guest stars, et...

...C'EST A CHIER PUTAIN.

Le problème c'est que Arthur il joue le mec intelligent/culturé du cerveau qui mène le con (Dany Boon) en bateau, pourtant en le voyant jouer on n'a de cesse de s'imaginer qu'Arthur EST le con (= François Pignon (même si Dany Boon a également l'air sacrément con)). Ca déstabilise, de voir Arthur jouer un mec censé qui se moque d'un attardé, en plus il joue mais su - per mal quand il veut être sérieux, bref, ratage mo - nu- men - tal en prévision, c'est vraiment à miiiiiiiille lieues du chef d'oeuvre qu'était la première version, avec le sublissime Jacques Villeret, qui doit bien se foutre de la gueule de ce remake depuis sa tombe.

Merci de vouloir m'imposer ton point de vue plus que subjectif, on dirait du Gamerama.

Malgré Thierry Lhermitte, le Dîner de cons 1.0 (la pièce) et 1.5 (le flim) étaient hilarants. Trop populaires pour toi, peut-être ? Ben tu vas en chier avec Arthur/Boon, c'est un niveau au-dessus du populaire : c'est du beauf.

Le but premier d'une comédie n'est pas d'être cinématographiquement riche, mais d'être drôle, tâcheron !