Ben ce fut bien sympa.
Evidemment, les mauvaises langues pourront dire qu'on s'encroute, qu'on commence déjà à avoir nos petites habitudes (même point de rendez-vous, même heure, même resto)
A celà je répondrai: oui mais c'était pratique, oui mais c'était pratique, oui mais les pilons de poulet déchirent.
On s'est pour la plupart retrouvés devant le Ban Thaï. Il y avait Napalm, Maximo, Cossu, Sawn, Binouze, jean et moi. On a vu arriver Binouze, puis Aliocha, puis Zlu, et enfin Jub accompagné de Trodpo et de potes à lui( mais lui est arrivé alors qu'on était déjà attablé).
Quelles furent les lourdes paroles prononcées au cours de ce repas christique (avec Napalm au milieu, façon Cène satanique)
On débattit des mutations physiques induites par un trop fort investissement dans les jeux de figurines warhammer, de la nature géniale et pratique du Vélib, de l'existence indéniable d'un complot pancake (sans que le thread porte sur eux, les gens se mettent à faire des blagues pas fines dessus), de l'anticléricalisme viscéral de la plupart des membres du véritable asile, de la vocation à réinsérer des sanctions éventuellement prononcées contre certains membres.
Ici, la conversation vira au putassage le plus total, et l'on discuta des qualités et capacités extraordinaires de Reblochon pour la mauvaise foi et la Troll attitude, de l'indéniable supériorité d'un Stany sur un Caracolad (Pour l'un c'est l'orthographe qui péchait au départ, l'autre c'était juste lui), de la gentillesse innée d'Imax (tant de déchainement est un moyen évident de déverser son trop plein d'amour), du manque de gonades de l'homme au kiki roux, de l'impossibilité absolue de test le mec de Cmoi("Tupeuxpas" répétait jean), et de bien d'autres sujets encore.
Ensuite, ce fut la loose: nous fûmes un troupeau en transhumance, à la recherche d'un bar où s'asseoir et consommer une bière au prix non exorbitant. En cette soirée de match France-Irlande, ce ne fut pas chose facile. Après une longue marche, le sixième sens d'aliocha dénicha un bar consentant d'important rabais à la clientèle, car fraîchement ouvert. Les talents de négociateur commercial de Binouze firent le reste, puisqu'il marchanda le coktail au prix de 4 euros seulement! Bon, ils ne savaient pas toujours les préparer (je vis jean se frapper la tête contre le mur tant son ti'punch était chargé en rhum), mais parfois ils savaient quand même.
Peu après la victoire de l'équipe de france, jean, en homme rangé, émit le souhait de rentrer chez lui, et donna le signal du départ. Quelques autres dont moi ll'accompagnèrent, laissant binouze lutiner abusivement les serveuses.
C'est là que se clôt l'histoire pour moi donc.
"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."