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Putain il essaye de refiler la variole du singe à sa vache.
1500€ la semaine pour former des apprentis niark, on se prive pas chez les paysans 3.0 :
https://www.lemonde.fr/campus/article/2 … 01467.html
Les formations à la permaculture attirent de plus en plus d’adeptes soucieux de « lutter contre le désastre écologique »
Par Margherita Nasi
Publié aujourd’hui à 05h46, mis à jour à 08h05Temps de Lecture 6 min.
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ReportageCette méthode alternative de production agricole séduit, selon une participante, car elle « repose sur trois principes : prendre soin des humains, prendre soin de la terre, partager équitablement les ressources »
Une trentaine de jeunes quittent leur tente et se regroupent sous l’ancienne étable, où s’amoncellent vieilles machines agricoles, palettes et boulonnerie de toute sorte. Hébergés dans l’Oasis du Grand Matrignat (Ain), une ferme bressane traditionnelle reconvertie en lieu alternatif et écologique, les premiers arrivés s’installent sur les canapés usés, les autres s’assoient à même la paille et étirent leurs corps bronzés, après plusieurs jours passés à scier, cueillir, creuser.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Face aux sécheresses, changer de modèle agricole »Le cercle de parole peut commencer. On loue le goût de la soupe de plantes sauvages, on décortique la complexité de la construction de la serre autonome en énergie, on livre des recommandations pour une bonne utilisation de la sciure dans les toilettes sèches. Les participants de cette initiation à la permaculture, en passant par l’écoconstruction, la métallurgie et les plantes médicinales et comestibles, se répartissent ensuite en différents ateliers : cueillette sauvage avec un ethnobotaniste, construction d’un poulailler mobile, d’une tiny house et d’une serre.
L’association The Northern Lights organise un programme autour de la permaculture, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022.
L’association The Northern Lights organise un programme autour de la permaculture, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022. CLAIRE JACHYMIAK / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »
Expérimentation et d’apprentissageFinancée par Erasmus +, la formation est orchestrée par Romain Cavillon, 30 ans, ancien ingénieur mécanique qui a démissionné d’Alstom en 2016. Après sa rupture professionnelle, il s’est formé à la médecine chinoise, a acheté un camion et est parti pour un tour du monde des écovillages, où il découvre la permaculture. En 2021, le trentenaire rachète la ferme familiale, qu’il transforme en endroit d’expérimentation et d’apprentissage sur les pratiques de l’agriculture régénératrice. Ses séminaires font le plein : « J’ai reçu près de cent candidatures pour une trentaine de places. La formation est financée par l’Europe, les participants paient seulement 90 euros, une somme symbolique qui nous permet d’avoir un public vraiment engagé, et qui ne vient pas faire du tourisme. »
Romain Cavillon, porteur du projet The Northern lights et du programme Erasmus+, dans sa ferme, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022.
Romain Cavillon, porteur du projet The Northern lights et du programme Erasmus+, dans sa ferme, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022. CLAIRE JACHYMIAK / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »« On n’a pas tous les mêmes parcours ni le même âge, mais nous voulons tous lutter contre le désastre écologique »
Originaires de toute l’Europe, les participants ont entre 25 et 35 ans, étudient la biologie comme les sciences politiques, sont parfois en rupture professionnelle. La majorité a rejoint le stage en covoiturage, pour limiter son empreinte carbone. « On n’a pas tous les mêmes parcours ni le même âge, mais nous voulons tous lutter contre le désastre écologique », résume Clara Schade-Poulsen. Dans le cadre de ses études de sciences politiques et anthropologie à la School of Oriental and African Studies à Londres, cette Italo-Danoise de 23 ans est partie en Norvège pour documenter la résistance de la population aux éoliennes terrestres : « J’ai été séduite par l’approche globale de la permaculture, qui repose sur trois principes : prendre soin des humains, prendre soin de la terre, partager équitablement les ressources. »
Preparatifs du montage de la serre, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022.
Preparatifs du montage de la serre, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022. CLAIRE JACHYMIAK / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »Son enthousiasme est partagé par de nombreux jeunes, en témoigne l’engouement pour les cours certifiés en permaculture (CCP), la formation standard en soixante-douze heures mise au point par le scientifique Bill Mollison, père fondateur de la discipline. « J’ai commencé à donner des formations en 2000, c’était très confidentiel à l’époque. Aujourd’hui, il doit y avoir plusieurs milliers de projets en permaculture en France, et la demande en apprentissage est énorme, avec beaucoup de jeunes et de profils en reconversion professionnelle. J’ai dû former au moins 4 000 personnes en tout », détaille Steve Read. En 2008, ce permaculteur d’origine anglaise a fondé le réseau Université populaire de permaculture, qui se veut une vitrine des centres de formation en permaculture. Son site en recense une cinquantaine en France, « mais on ne centralise pas tout, loin de là ».
Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Au lieu d’attendre que le monde change, on pouvait déjà changer de monde » : la permaculture ou le nouveau retour à la terre
« Un manque dans les cursus traditionnels »Ingénieur en architecture du paysage, jardinier-pépiniériste, accrédité en permaculture appliquée par l’Université populaire de permaculture, Antoine Talin estime que près de 2 000 personnes suivent le CCP chaque année : « Et ce n’est qu’un format parmi d’autres pour s’initier à la discipline. » La formation en permaculture est atomisée, souligne Cécile Paturel, coordinatrice de Wwoof-France, une association qui promeut le woofing et met en contact des visiteurs avec des fermes bio : « Il n’y a pas de label officiel, et énormément de gens, les jeunes notamment, se forment à la permaculture par la pratique, dans des fermes. Sur les 2 300 structures recensées par notre association, 1 139 utilisent des techniques de permaculture. Et toutes sont sensibles aux pratiques agricoles écologiques. »
« L’agroécologie occupe encore une place marginale dans l’enseignement agricole public », pointe Cécile Paturel, de Wwoof-France
A la suite du confinement, le réseau Wwoof-France est arrivé à 22 000 adhérents, contre 15 000 en 2019. « Parmi nos membres, on voit de plus en plus d’ingénieurs agronomes qui viennent se former à des pratiques qu’ils n’ont pas apprises en cours. L’engouement pour les formations en permaculture pointe un manque dans les cursus traditionnels : l’agroécologie occupe encore une place marginale dans l’enseignement agricole public. »
L’animation d’un atelier de reconnaissance des plantes comestibles et medicinales dans la nature, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022.
L’animation d’un atelier de reconnaissance des plantes comestibles et medicinales dans la nature, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022. CLAIRE JACHYMIAK / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »Un large éventail de livres et cours en ligne propose de se former aux pratiques agricoles alternatives. Aurore Festas, 34 ans, a suivi le MOOC permaculture produit par l’Université des Colibris, le mouvement créé par Pierre Rabhi, en collaboration avec les formateurs de l’Université populaire de la permaculture. Séduite par cette vision de la sobriété, cette ancienne directrice de centre de loisirs participe aujourd’hui à la formation de l’Oasis du Grand Matrignat pour préparer son projet de microferme. Elle apprécie tout particulièrement l’atelier serre, où elle apprend à se servir de différents outils. « On réduit souvent la permaculture à une technique de jardinage, mais c’est une approche bien plus vaste et pertinente pour le design de lieux entiers. »
Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés « La permaculture tire le meilleur parti des interactions naturelles entre les êtres vivants »
« La demande en formation est énorme »Charles Hervé-Gruyer, éducateur de formation, a pris la mer à bord de son voilier école pendant vingt-deux ans avant de se former à la psychologie et à la sophrologie. En 2003, il achète une longère normande à proximité de l’abbaye du Bec-Hellouin avec sa femme, conseillère juridique. Ils ne connaissent rien à l’agriculture, mais rêvent d’atteindre une forme d’autosuffisance et piochent un peu partout des solutions d’agriculture naturelle. En 2008, ils découvrent la permaculture à travers la littérature anglo-saxonne : « A l’époque, rien n’avait encore été traduit en français. Aujourd’hui, des livres sur la permaculture, il y en a des centaines », déroule Charles Hervé-Gruyer.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La politique de soutien à l’agriculture biologique est trop faible, selon la Cour des comptesDepuis, sa ferme maraîchère normande, rendue célèbre par le film Demain (2015), de Mélanie Laurent et Cyril Dion, a accueilli plus de 5 000 personnes en formation : « On a eu jusqu’à 800 personnes en liste d’attente, c’était tellement épuisant que nous avons préféré réduire la voilure. Selon le ministère de l’agriculture, 80 % des projets de création de fermes maraîchères bio en France se revendiquent du concept de microferme permaculturelle. La demande en formation est énorme. »
Les participants d’un atelier de construction d’un poulailler mobile, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022.
Les participants d’un atelier de construction d’un poulailler mobile, à Saint-Nizier-le-Bouchoux (Ain), le 7 juillet 2022. CLAIRE JACHYMIAK / HANS LUCAS POUR « LE MONDE »Pourtant, une trentaine de personnes à peine sont titulaires du diplôme de permaculture appliquée (DPA). Or, seul ce parcours de plusieurs années, validé par des pairs, permet de dispenser le CCP, précise Charles Hervé-Gruyer : « Le DPA est une garantie de qualité de l’enseignement mais, en réalité, n’importe qui peut s’improviser formateur en permaculture et les cursus se multiplient, pour le meilleur et pour le pire. J’ai vu des initiations à 20 euros la journée. Les stages que je propose sont à 1 500 euros TTC la semaine, c’est un gage de qualité. »
L’argent, principal frein à la permaculture« Vu la demande, s’improviser formateur en permaculture est tentant… et désastreux », abonde Marc Grollimund. En charge de la formation pour la société de conseil l’Atelier de permaculture, cet agro-écologue pointe la multiplication de formations simplistes « qui se contentent de vendre le rêve d’un jardin paradisiaque à la portée de tout le monde. Résultat, on se retrouve avec des gens qui s’installent à leur compte et sont désespérés : j’ai vu des couples exploser, des citadins se ruiner. La permaculture, c’est loin d’être simple. Et il faut être prêt au niveau investissements. »
Le principal frein à la permaculture reste l’argent, reconnaît également Romain Cavillon : « Déjà parce que la formation est chère. Il faut débourser jusqu’à 1 500 euros pour les soixante-dix heures de CCP… on comprend aisément pourquoi la jeune génération préfère se former par la pratique, dans des écolieux. Et puis l’installation demande un investissement conséquent. Un an après mon arrivée à la ferme, je peine à gagner 1 000 euros par mois. C’est compliqué. » Matériellement, mais aussi humainement : en basculant de la recherche en ingénierie à la reprise de la ferme, le trentenaire a bousculé toute sa famille. Sa mère, informaticienne, s’inquiète de le voir basculer de la recherche en ingénierie à la reprise de sa ferme.
« Ma grand-mère était encore plus hostile et a essayé de me décourager : elle a tout fait pour que mes parents ne soient pas agriculteurs comme elle », poursuit Romain Cavillon. L’aïeule évoque le travail éreintant et solitaire de la ferme ? Le petit-fils l’initie au travail en coopération, qui permet de recevoir constamment du monde et ne pas se tuer à la tâche. Elle se souvient des journées passées à arracher les mauvaises herbes, il lui fait goûter les plantes comestibles. « Surtout, elle a vu les lieux de son passé reprendre vie. Elle a fini par être fière de moi. »
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Agriculture : la certification haute valeur environnementale tente de cannibaliser le label bioMargherita Nasi
Les photos valent le détour.
Ouais, j'ai déjà pesté plusieurs fois ici (et ailleurs) sur le phénomène de la formation (en ligne, sur site) autour de la permaculture/écologie pour les bobos.
En vrai, pas besoin de payer 1500e pour un stage d'une semaine, la doc importante est disponible en ligne gratuitement.
Pas étonnant que ces nouveaux paysans habitent dans de très grandes maisons.
en basculant de la recherche en ingénierie à la reprise de la ferme, le trentenaire a bousculé toute sa famille. Sa mère, informaticienne, s’inquiète de le voir basculer de la recherche en ingénierie à la reprise de sa ferme.
Bordel le niveau d'écriture.
Ouais c'est la honte
on dirait bidule qui s'exprime
Ouais c'est la honte
La meuf à un nom de pizza aussi... On a pas tous les meme chances à la base
Et en plus elle n'aime pas trop les pancakes !
C'EST DEMAIN LES ENFANTS OH OUI OUI
Décollage à 6h du mat de chez le constructeur, arrivée à 7h. On verra la suite après mais on va prendre une bonne partie de la journée pour la caler correctement et le raccordement eau usée/création des escaliers pour entrer/sortir.
Mercredi matin, location de la mini-pelle chez un collègue à lui (la trancheuse c'est trop cher, on risque de la péter suivant le sol et le dépôt de garantie est hallucinant) et installation eau potable.
Si tout va bien, jeudi soir je culbute niarkette contre le poteau.
En attendant, j'avance (mal) sur la partie internet. J'ai eu un rendez-vous avec Bouygues ou il ressort que :
- On va être couvert en 5g à partir de Septembre
- Le passage box4g/5g sera gratuit
- plus ou moins 35e par mois en illimité (avec des ODR "à vie" à la con)
- On peut s'en tirer encore mieux si je passe le mobile chez eux.
Je vais prendre mon devis et voir si orange veut s'aligner un peu mais je doute sur la partie "illimité". Du coup, il y a des gens chez Bouygues en internet/mobile ? Faut que je m'attende à quoi en terme de service client sur une échelle de 1 à 10, sachant que 10 c'est Orange et 1 c'est Free les gros enculés ?
Ça a toujours été les meilleurs dans mon cas Bouygues pour le service client (mobile ou box)
Si tout va bien, jeudi soir je culbute niarkette contre le poteau.
Fais attention de ne pas abimer ta Tiny le premier soir, comme un vieux canapé sale.
ce thread me fait toujours penser à cette chanson sublime:
https://www.youtube.com/watch?v=80BN9xWkRsQ
ce thread me fait toujours penser à cette chanson sublime:
Alors que la tiny m'évoque cette chanson du pied de la pompe : "Rue plein air "
Bon elle est déjà placé et de niveau, cet aprem ménage final.
L'agriculteur qui conduisait le tracteur était super sympa et compétent, c'est passé comme papa dans maman.
Ah vous avez niqué en plus ?
tanje life achievement unlocked
tanje life achievement unlocked
Uniquement si tu tires ta roulotte en Cayenne S
Ah vous avez niqué en plus ?
Nan c'est trop petit pour un plan à trois.
Il a du regarder par la fenêtre.
"Ma vie à Plan-de-cuck"
Cuckoriko ! (made in France)
Ukrainian nazi farmer steal your home.
tanje life achievement unlocked
J'ai laissé le bout de bache noir exprès pour les vrais qui savent.
Meilleure journée depuis bien longtemps. On a même eu le droit à une bouteille de champagne en cadeau de la part du constructeur pour fêter l'occasion.
Demain eau potable et installation des ombrières, jeudi on fait les escaliers pour accéder au merdier et ce week end bière bière bière en profitant de mes 5000m² de jardin.
Ce soir la vie est belle.
Si tu nous fais pas un unboxing au format smartphone tu es mort à nos yeux.
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