Sujet : Une bonne journée...
Y'a des jours comme ça...
/!\ ATTENTION /!\
24H D'UNE VIE DE CANCRELAT
Style décousu et sans talent
Rédacteur imbibé
Ma journée d'aujourd'hui commence à 1h00 du mat', j'avais réceptionner mon frangin et sa femme pour le week-end la veille. je profite donc la soirée, tout en sachant que je dois me lever à 3h50 pour me rendre à ma super mission d'intérim. je me couche à la première heure du jour. Une heure plus tard (2h00), je me paie une migraine bien raide (en casque pour les connaisseurs, celle qui vous fait regretter d'être en vie), séquelle d'une fracture de la nuque? 40 bonne minutes pour gérer l'affaire sans médocs. Je parviens à me rendormir tant bien que mal jusqu'à mon réveil à 3h50.
Réveil rapide mais (très) douloureux, je trouve enfin de quoi alléger la douleur. Je pars au taff (dernier jour) en voiture pour 5h00, dans une boite de taille de bois. Je suis en binôme avec un autre intérimaire plus jeune, que je qualifierais de poisson rouge. Une tête de noeud finie, qui se paie cash une caisse neuve mais chiale parce qu'il peut pas se payer à manger, et une vraie quiche sur ce taff basique au possible. Je pense en garder littéralement les cicatrices.
Après huit heures de portage de plusieurs tonnes de poutres, planches et autres dérivés de bois, vient le moment de nettoyer le poste de travail avant l'arrivée de l'équipe de relève, ce vers 12h00 donc. Pour se faire j'utilise un aspirateur central (tuyau de 25 cm de diamètre, (dé)pression au taquet) pour ramasser les plusieurs kilos de sciures. Un peu à l'ouest vu mon état de forme paralympique, je laisse tomber mes clés (voiture dont je n'ai pas de double, appart) de ma poche sans m'en rendre compte et bien entendu je les happe. J'interpelle le mec en poste avec lequel je bosse pour savoir comment les récupérer, réponse sans appel : c'est mort. Je doute quelques instants, prétextant être prêt à passer l'après midi à les chercher dans le conteneur. Vu la mine dubitative du lézard, je décide de suivre les tuyaux jusqu'au dis conteneur, pour vérifier par moi-même. Là je me retrouve face à un silo de dix mètre de haut et de 15 mètres de diamètre. Je n'ai fait le calcul, mais j'ai estimer qu'une après-midi de fouille était quelque peu "déraisonnable".
Me voilà face à face avec la réalité : je l'ai profond dans le cul. Ma caisse est sur le parking de la boite, fermée, nemann enclenché, épuisé physiquement par la courte nuit de merde et la journée de manutention poutro-planchiste, et nerveusement par le boulet AOC qui me sert de collègue précaire. Les autres employés se foutent de ma gueule (c'est mérité, j'assume), et l'administration me conseille vivement de trouver un moyen de faire sortir mon véhicule du parking.
Me voilà obligé d'appeler du renfort, ceux citer plus haut ainsi que ma femme, puis après deux heures après l'arrivée du mon soutien ; puis l'assurance voir l'étendu de ma couverture. Bonne nouvelle, j'ai le dépannage. rendez-vous est donc pris pour 15h15. Le dépanneur est obligé de trianer la caisse pour la faire tourner (nemann bloqué) et la mettre dans l'axe de la plateforme. Je le suis jusqu'au garage le plus proche, et entame la discussion afin de déterminer les options. Trois s'offrent à moi. La première, la plus chère, consiste à changer toutes les serrures (400€ - avec l'assurance 180€ de franchise, soit les trois de taff dans cette boite en bois) = efficacité 100%. La seconde est de commander une clé auprès du constructeur, mais l'offre est limité pour les vieux véhicule comme le mien ; de plus ils ne sont pas communication directe avec le fournisseur et ne sont fixés sur la réussite ou de la commande qu'à la fin du délai de livraison (1 à 2 semaines, sic!). La troisième, le coup de poker, l'ancien propriétaire de la bagnole (retrouvé son ID grâce à l'ancienne carte grise) potentiellement détenteur du fameux double de la clé (appels téléphonique sans réponse pour l'heure). Sortie du garage vers 17h30.
Là-dessus, coup de fil de la daronne que je devait aller cherche à la gare à 14h (vaguement prévenue des imprévus imprévisibles précédents)(en même temps elle a sont hôtel en face de la gare). Pétage de câble. Je rentre enfin chez moi à peine le temps pour me préparer pour aller la chercher pour diner (il est 18h00-18h30). Hop, flip-flap avec la caisse du frang', choppage au vol. Magnanime, elle nous invite tous les quatre au chinois du coin pour calmer l'affaire. Ca marche. Premier moment de détente de la journée, particulièrement bienvenue. La discussion, le rosé, le p'tit cognac et le saké aide bien.
J'en sors (et j'ai mis deux heures à écrire cette merde) et ça fait 24h que j'en chie. Mais je sais maintenant je sais, enfin j'espère, avoir épuiser en une journée mon quota d'emmerdes pour les dix ans à venir.
Pour ceux qui en ont chiés à tout lire (moi je l'aurais pas fait) je vous dirait simplement chacun son tour, aujourd'hui la moindre satisfaction me fait du bien. Pour les autres, sion ça va? La famille tout ça?
Ne lancez pas de pierres, cela ne sert à rien, je dors trop profondément pour sentir quoi que ce soit.
Monde de merde.
Osef je sais, mais cette rubrique s'y prête à merveille.
ZzZ