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Quelques années après son expédition sur Ozataxa, planète perdue au-delà de la frontière barbare, David Sarella est désormais au service du clone du pape Nothanos III. Ce dernier lui confie une mission secrète : à la tête de quelques soldats d'exception, il devra libérer des entités divines et les déposer sur Almoha, une planète sauvage et inhabitable, afin qu'elles la terraforment et en fassent un sanctuaire pour Nothanos III et ses fidèles. Mais se faire obéir de dieux vivants, mesquins et jaloux, ne sera pas de tout repos, et David devra déployer des trésors de patience et de persuasion pour parvenir à ses fins. Suite de Frontière barbare, mais pouvant se lire indépendamment, Anges de fer, paradis d'acier est l'incursion la plus récente de Serge Brussolo dans la science-fiction. Une nouvelle fois, son talent et son imagination hors du commun font des merveilles.

Alors là, attention, OVNI.

A Thecel, Moïra et son frère, Aslander, coulent des jours heureux au Palais, dont ils connaissent tous les recoins par cœur. Leur père est à la tête de l'Empire des Sicles et, même si l'on évoque des combats sporadiques aux frontières, la paix et la concorde règnent. Pourtant d'inquiétantes rumeurs courent : l'Empereur serait au plus mal et, s'il venait à mourir, Aslander, son seul héritier mâle, pourrait ne pas être en mesure de prendre sa succession. Serait-ce la fin de la dynastie et, pire, la chute de l'Empire ? Et que deviendrait alors Moïra ?

La description renvois à un bouquin de fantasy plus ou moins générique. Et les premiers chapitres laissent penser que ça ne sera que ça. On y voit même un dragon débarquer très rapidement, comble du stéréotype du genre.

Et puis ça part totalement en couille. J'ai du m'arrêter en mi-bouquin pour me poser la question de ce que j'étais entrain de lire par rapport à ce que je croyais que j'allais lire. La direction prise par l'histoire est complètement inattendue. C'est risqué comme procédé parce que je pouvais très bien ne plus jamais ouvrir le livre à cause de ça. Pas déçu de l'avoir fini mais clairement une expérience bizarre.

Presque personne ne connait Léo Henry et je n'ai lu qu'un autre bouquin de lui, "La Panse" (que j'ai posté ici il me semble). Ca vaut le coup de le découvrir.

3 poncifs de fantasy/5

Je ne sais pas à quelle illumination esthétique tu t'attends en lisant de la fantasy. C'est un genre de puceaux, écrit par des incels, pour des ados. Il y a aussi de la fantasy à l'eau de rose écrite par des meufs, mais je ne pense pas que ça te plairait non plus. Ne perds pas ton temps avec ces conneries, tiens une liste d'écrivains « de genre » découverts récemment qui déboîtent carrément plus :
– Thomas Liggoti ;
– Jean Ray ;
– mais surtout Thomas Liggoti : https://www.youtube.com/watch?v=k0T4jesL1XE

Je ne sais pas à quelle illumination esthétique tu t'attends en lisant de la fantasy. C'est un genre de puceaux, écrit par des incels, pour des ados

Je viens de lire. J'ai détesté.

Seul le Japon a survécu au feu nucléaire apocalyptique. Aux marches ouest de ce nouvel empire despotique, l’île de Sakhaline reste l’éternelle terre de bagne peinte en son temps par Tchekhov. La mort est son industrie. Réfugiés chinois et coréens y sont relégués. C’est là que débarque Lilas, une jeune russo-japonaise, pour une mission de recherche en futurologie appliquée, soit “l’art de coopérer avec après-demain”. Elle se voit bientôt flanquée d’Artiom, soldat d’élite. Mais de tremblement de terre en insurrection, d’épidémie en débandade, d’attaque chimique en razzia, le voyage d’étude se transforme en une longue course à travers l’île dans un climat de désespoir triomphant.

S’inspirant de la prose carcérale classique, de l’esthétique des thrillers hongkongais, du style des carnets de voyage de Tchekhov ou encore de La Route de Cormac McCarthy, Sakhaline élargit le genre postapocalyptique.

Chavez a écrit:

Je viens de lire. J'ai détesté.

j'avais prévenu, pourtant. Henri n'est pas un écrivain de Fantasy et Thecel n'est à mon avis pas à ranger dans cette catégorie même s'il emprunte au genre.

C'est pareil pour La Panse du même auteur, si tu lis le synopsie on te parle "d'hommage à Lovecraft", ce qui est une erreur à mon avis.

Par contre je n'y ai rien vu de mignon pour ma part. En fait, j'ai même trouvé l'ambiance du récit triste, voire fataliste, ce qui semble être courant chez lui.

Aliocha a pas tort sur le fond au sujet de la fantasy. Et en plus, il y met les formes de l'élitisme branlette asiléene avec tous les potards à fond, ça gâche rien.

D'ailleurs, c'est cool de balancer des auteurs comme ça mais tu pourrais peut-être nous donner un ou deux titres que t'as aimé, non ? Parce que les biblio de deux gars sont quand même bien conséquentes.

Ah et tu va être forcément déçu de Narnia, surtout si la barre est aussi haute que "au niveau de Tolkien, en dessous c'est de la pisse".

Sinon je suis entrain de lire ça :

Seul le Japon a survécu au feu nucléaire apocalyptique. Aux marches ouest de ce nouvel empire despotique, l’île de Sakhaline reste l’éternelle terre de bagne peinte en son temps par Tchekhov. La mort est son industrie. Réfugiés chinois et coréens y sont relégués. C’est là que débarque Lilas, une jeune russo-japonaise, pour une mission de recherche en futurologie appliquée, soit “l’art de coopérer avec après-demain”. Elle se voit bientôt flanquée d’Artiom, soldat d’élite. Mais de tremblement de terre en insurrection, d’épidémie en débandade, d’attaque chimique en razzia, le voyage d’étude se transforme en une longue course à travers l’île dans un climat de désespoir triomphant.

S’inspirant de la prose carcérale classique, de l’esthétique des thrillers hongkongais, du style des carnets de voyage de Tchekhov ou encore de La Route de Cormac McCarthy, Sakhaline élargit le genre postapocalyptique.

C'est pour l'instant génialement glauque et sans espoir. Génialement parce qu'on est loin de l'atmosphère pesante de fin du monde de La Route. Ici la fin du monde est passé et le Japon vit sa vie, plus ou moins tranquille. Les centrales fonctionnent aux corps des réfugiés climatiques repêchés sur la grève, c'est frais.

8 réfugiés coréens sur 5.

Jaworski, très cool (gagner la guerre, parce que le suivant m'a plus fait chier).

Chavez a écrit:

Jaworski, très cool (gagner la guerre, parce que le suivant m'a plus fait chier).

Et vous m'avez bien baisé avec celui la, j'ai du m'arrêter au 1er tiers, je comprends ce que tout le monde aime dans ce bouquin mais c'était tellement long et plein de détails dont je me tapais... Je crois qu'on peut retirer plus de la moitié du bouquin sans rien perdre de l'histoire.

Chavez a écrit:

Jaworski, très cool (gagner la guerre, parce que le suivant m'a plus fait chier).

Et vous m'avez bien baisé avec celui la, j'ai du m'arrêter au 1er tiers, je comprends ce que tout le monde aime dans ce bouquin mais c'était tellement long et plein de détails dont je me tapais... Je crois qu'on peut retirer plus de la moitié du bouquin sans rien perdre de l'histoire.

(et jarowksy, j'ai en effet trouvé que ca faisait beaucoup de mots pour ce que ca raconte)