Re : Que pense tu du présidentiable Eric Zemmour ?
Quand reblochon fait pipi dans l'océan, il remplace l'eau salée par son pipi.
Je ne suis pas Niark²
Vous n’êtes pas identifié. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Le Vrai Asile » Ask Hohun ! » Que pense tu du présidentiable Eric Zemmour ?
Pages Précédent 1 … 68 69 70 71 72 … 113 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Quand reblochon fait pipi dans l'océan, il remplace l'eau salée par son pipi.
Si certaines générations font moins d'enfants que celle d'avant oui.
Sojanecdote : discussion avec un Québécois pure laine sur la nation distincte du Québec (reconnu par la majorité de la chambre des communes du Canada et l'unanimité de l'Assemblée nationale du Québec). Je lui parle du Canada, nation étrangère à celle du Québec. Le gars se choque parce que j'ai utilisé le mot étrangère. Je lui fais remarquer que ce mot est celui employé pour parler d'une autre nation que la sienne. Comme La Belgique est une nation étrangère, que cela n'en fait pas une nation détestée ou ennemie. Deux heures de débats avec ce bas du front et mou du cul, pour qu'à la fin il me sorte comme conclusion que le Canada est une nation différente. Vous me faites beaucoup penser à ce clown.
Bref, si vous voulez utiliser changement pour arriver au même constat, grand bien vous en fasse. D'ailleurs que pensez-vous du changement actuel au Canada?
En 2015, on comptait près de 8 millions d'immigrants au Canada, ce qui représentait 21,8 % de la population.
En comprenant qu'ici on naturalise après 3 ans et que le droit du sol est strict. Tu accouches ici, c'est un pur canadien. 21.8%, on s'approche du chiffre magique antipouetpouet qui va nous autoriser de parler de remplacement. Bon il ne sera pas grand, même s'il est bien organisé par des politiques gouvernementales (entre autre, de l'aveu même des libéraux, de combattre le séparatisme québécois). On reste un petit pays tout ridicule à l'échelle mondiale. Et puis les desouches, ce sont les Amérindiens. Mais là vous allez me dire que je raconte n'importe quoi, comme eux en fin de compte. Faudra aller leur expliquer.
Ce sont des pays beaucoup plus proactifs, qui, pour des raisons démographiques et économiques, cherchent depuis longtemps l'immigration. Et on en a besoin.
On en a besoin ... dans un système capitaliste. C'est là que c'est amusant de voir une certaine gauche défendre ces politiques migratoires pro-active au nom de l'expansion et de la pénurie de main d'oeuvre (l'un allant avec l'autre, le premier causant le second).
Quand reblochon fait pipi dans l'océan, il remplace l'eau salée par son pipi.
Quand les glaciers fondent, oui, ils changent l'eau de souche des océans. Je ne suis quand même pas aussi important qu'un iceberg, et puis iceberg, ça sonne un peu trop pancake pour un nazi du FN comme moi.
Comme si le commun des mortels ne comprenait pas ce qu'on désigne par culture européenne judéo-chrétienne. En dehors de la mauvaise foi ? Alors oui ça divise ceux qui discutent dans les salons de thé et encore plus quand des clowns viennent nous parler de débats du début du XXe siècle, tandis qu'on parle principalement de la fin du XX, début du XXIe. Ouais il s'en passe des choses en 50 ans n'en déplaise à Zemmour et ses semblables de l'autre camp qui vivent dans le passé.
C'est pratique de classer tout ce qui bouscule un concept dans la section de la mauvaise foi. Le fait est que ce que le commun des mortels entend par "culture judéo-chrétienne" est une version simplifiée, idéalisée et biaisée d'un amalgame culturel, au même titre que le roman national. C'est d'ailleurs symptomatique que tu rejettes d'emblée la pensée de "ceux qui discutent dans les salons". Plus populo, tu meurs.
Les nationalités qui composèrent l'Espagne moderne sont connues, et non le togolais n'en fait pas partie.
?
Reste que tu n'es pas et tu ne seras jamais un Espagnol de souche et tu le sais. N'importe quel étranger dans un pays sait qu'il n'est certainement pas un habitant
de souchedu coin. (mon dieu que je déteste ce mot de souche, mais bon sang qu'on comprend tous ce qu'il veut dire : on peut remplacer cela par population d'origine, ça marche aussi bien).
Bon, on va laisser tomber cette histoire, vu que ça fait deux fois que tu dévoies sciemment un truc que j'ai écrit noir sur blanc.
Non, expliquer que la population française d'origine est entrain d'être « brassée » (ce qui ne veut rien dire)
Ah bah si on en est réduit à des arguments péremptoires, alors je répondrais qu'expliquer que la "population française d'origine" est en train d'être « remplacée », ça ne veut rien dire. Facile, propre, paresseux.
Le nier, en tentant de faire passer ceux qui soulèvent ce point pour des paranos (en les psychiatrisant) ou des fachos, leur collant bêtement le terme de raciste, tandis qu'au mieux cela relève de la xénophobie
La notion englobée par le mot "racisme" a évolué, et tu te refuses à l'accepter. C'est peut-être ça, la base du problème. Alors oui "les mots n'ont plus de sens", je sais. Ça fait des millénaires que les gens disent la même chose à chaque glissement de sens. Mais allons plus loin : en niant la possibilité d'un raisonnement sensé aux détracteurs, en disant d'eux qu'ils font passer les autres pour des fachos, des racistes ou des paranos, tu amalgames (ô joie) de fait nier un fait, ou plus exactement, une conception, et avoir tort. Ce qui est loin d'être synonyme, en plus d'être simpliste. Toujours on y revient.
- c'est le discours pénible et ridicule qu'on se farcit depuis 40 ans par une certaine gauche et pourtant une montée constante de la droite identitaire ne fléchit pas et elle se retrouve au porte du pouvoir. Tandis que la gauche crève actuellement la gueule ouverte à ânonner les mêmes débilités. Nier des faits, prendre la population pour des bacs à douche, c'est rarement une politique gagnante sur le long terme. Alors oui la politique de peur marche un temps, le sursaut républicain pour les uns, la musulmanie qui nous envahit pour les autres, mais c'est souvent cher payé par la suite.
Précision et finesse de l'argument : "une certaine gauche" devient "la gauche" d'une phrase à l'autre. Ensuite, si la gauche est morte, c'est parce qu'elle ânonne des débilités sur l'immigration ? Moi j'aurais plutôt mis ça sur une tendance à la désunion et sur son désintérêt des classes "inférieures".
- on est en rendu à traiter de facho des gens totalement de gauche et antiracistes qui reconnaissent ce changement. Des personnes alors classées dans le camp de l'extrême-droite, qui vu par la populace non-politisée se décomplexe en se disant que si ça c'est le FN, ben alors le FN n'est pas si terrible (ça participe à la dédiabolisation des discours nationalistes ethniques).
"On" est un con, encore. Oui, ce que tu dis se produit. Est-ce un mouvement de fond ou un mouvement généralisé pour autant ?
C'est aussi débile que titrer : « Des jeunes ont agressé un chauffeur de bus » et de ne plus mettre les noms des agresseurs dans les journaux, pensant lutter ainsi contre le racisme. En bout de ligne, dès qu'on lit les jeunes et qu'on ne voit pas les noms, on conclut automatiquement « les araaaabes », même quand cela n'en était pas ! Double effet kiss cool. (ça a été dénoncé et documenté, je ne sais plus par qui, j'ai lu ça y a deux ou trois ans)
Prétendant lutter contre le racisme ? C'est fou ça, mon bon sens gauchiasse avait interprété ça comme une marque de décence pour éviter la honte et l'opprobre aux proches du criminel.
Quand une population d'une certaine couleur prend le pas sur l'autre, c'est un remplacement ethnique, ce n'est pas du domaine de la sémantique. Quand la France sera basanée à 80%, qu'on regardera les photos de la populace des années 50, on constatera un remplacement (malgré toute la diversité existant déjà dans les années 50, tous ces Portugais, Belges, Polonais, Italiens, Hongrois, et trois asiats et deux noirs dont Fanon se baladant à Lyon). Si une culture vient en remplacer une autre, ou par métissage fait naître une nouvelle culture née des deux précédentes, ça reste encore un remplacement et l'ancienne culture vient de prendre le bord. C'est un fait. Le métissage est aussi un remplacement.
Encore une fois, d'une phrase à l'autre, le concept d'ethnie passe de simple "couleur" à "culture", et aucune des deux ne couvre exactement le concept.
Sinon, non ce n'est pas un fait. Une culture n'est jamais immuable, du coup si tu veux parler remplacement, tu pourrais dire qu'une culture est en perpétuel remplacement, mais ça n'a pas grand-chose à voir avec des "ethnies" ou des "phénotypes", ou encore avec une "population étrangère qui arrive en France à un rythme jamais vu dans l'Histoire".
Et surtout ces histoires de "remplacement" entretiennent l'idée qu'une culture est un fait universellement acquis et accepté dans un territoire, ce qui est plus qu'inexact.
Mais bien content d'apprendre que personne ne remette alors en question l'idée qu'en France une population avec des phénotypes différents de la population d'origine est entrain de prendre le pas sur celle-ci. C'est juste cela que je défends depuis le début et que vous me tartinez des pages pour dire que je suis débile. Problème de communication ou dissonance cognitive de certains. Ça va bien aller, pas de panique.
Encore la victimisation, attention, on va finir par croire que tu es un woke canadien !
Le fait est que ce que le commun des mortels entend par "culture judéo-chrétienne" est une version simplifiée, idéalisée et biaisée d'un amalgame culturel, au même titre que le roman national.
Oui, mais cela reste quelque chose que tout le monde comprend. Tout comme le roman national sur les Gaulois nos ancêtres. La pogne-tu ?
La notion englobée par le mot "racisme" a évolué, et tu te refuses à l'accepter.
Pardon ? Oui elle a évolué, elle ne comprend plus que les « races », mais aussi l'orientation sexuelle, religieuse, l'appartenance à un groupe, même le racisme contre les végétariens existe. Par contre, la définition moderne de racisme comprend toujours une hiérarchisation des valeurs, de la morale (entre autre), et n'est pas un synonyme de xénophobie. Amalgamer les deux termes ne fait qu'aggraver la confusion sur un problème et limite les moyens de le résoudre. Et comme disait Levi-Strauss (oui je sais encore une fois), cela ne fait que nourrir le FN (et ses équivalents). La xénophobie n'est pas du racisme. Même en 2021 ! Révise tes définitions.
Moi j'aurais plutôt mis ça sur une tendance à la désunion et sur son désintérêt des classes "inférieures".
Ça fait totalement partie de son désintérêt de la question migratoire, son roman national sur les richesses qui nous sont apportées, le besoin vital de recevoir du monde, discours capitaliste de base venant de cette face sociétal de la pièce néolibérale, comme dénoncé par plusieurs gens dit de gauche (et pas d'une certaine gauche. Deux camps différents), son abandon du nationalisme et des politiques d'intégration pour verser dans un multiculturalisme anglosaxon light (ouais parce que d'aucune mesure avec ce qui peut se voir ailleurs, ça reste du multiculturalisme) et l'arrêt des politiques d'assimilation connue par le passé et qui donnait d'excellent résultat, pour preuve la très bonne intégration de l'écrasante majorité des immigrants dans les années passées et cela même avec les araaabes, c'est pour dire.
Est-ce un mouvement de fond ou un mouvement généralisé pour autant ?
Le mouvement voulant que toute critique de l'immigration fasse le jeu du FN ou soit l'oeuvre d'un militant du FN ? C'est plutôt généralisé et un sacré mouvement de fond depuis 40 ans. Même sur le site de raciste, plusieurs n'arrivent pas à enlever de leur argumentaire des attaques ad Lepenum parce qu'une personne n'est pas d'accord avec eux sur des constats migratoires ... on n'a même pas abordé l'avis politique sur le sujet !
mon bon sens gauchiasse avait interprété ça comme une marque de décence pour éviter la honte et l'opprobre aux proches du criminel.
Ah ben t'es dans le champ, c'était pas le but avoué, qui était de ne pas stigmatiser une communauté et donner des munitions aux fachos. Cela n'existe pas qu'en France d'ailleurs. Il a été dit que voir des noms souvent reliés à la même communauté dans des nouvelles négatives pouvait inciter les gens à faire des amalgames, des généralisations. Ça va ? Tu comprends maintenant ? Rien à avoir avec la famille. L'idée et l'intention de base n'étaient pas mauvaises en soi, sauf que le résultat espéré n'a jamais été au rendez-vous. La populace habituée depuis des années a continué à faire de la traduction simultanée. Ici les Jeunes, ce sont les Haïïïïïtiens. Quand des coups de feu sont tirés, c'est sûrement des Haïïïïïtiens. Quand un jeune de 16 ans se fait poignarder et meurt, c'est sûrement un Haïïïïïtien, par un autre Haïïïïïtien naturellement. Donc au final ça ne marche pas et renforce l'idée qu'on veut nous cacher quelque chose, et produit un vrai amalgame avec des événements qui ne concernent pourtant pas les Haïïïïïtiens. Ça va tu suis toujours ? C'est compliqué la vie hein !
Encore une fois, d'une phrase à l'autre, le concept d'ethnie passe de simple "couleur" à "culture", et aucune des deux ne couvre exactement le concept.
Alors l'ethnie comprend « la couleur » (les phénotypes) ET la culture. Si si ! C'est le sens moderne qui y a ajouté les phénotypes (parce qu'on a viré le mot race et qu'on ne savait plus comment décrire cela), tandis qu'à la base c'était pour regrouper des personnes seulement sur des caractères de civilisation et de culture. Certains pointilleux et prudents vont te parler de groupes ethnoculturels ... c'est un peu comme le mot aujourd'hui, on répète deux fois la même chose, mais on ressent bien l'idée de nous coller race et culturel dans le même mot. Pour info, ça vient d'une certaine gauche ! Tu vois la confusion quand on ne sait plus comment appeler les choses avec des mots simples ? C'est aussi cela qui n'aide pas à lutter contre le racisme (le vrai racisme).
Les ethnologues estiment que, mises à part les différences génétiques et phénotypiques, les populations humaines sont principalement différenciées par leurs us et coutumes qu'elles se transmettent de génération en génération. L’espèce humaine se caractérise donc par une très forte dimension culturelle.C'est pourquoi le concept d’ethnie est de nos jours préféré à celui de race, en ethnologie. Les différences culturelles permettent de définir des ethnies extrêmement nombreuses. La notion de nation comme de communauté religieuse, de même, s’abstrait de la notion de race ou d'ethnie : ce qui compte pour la définir est moins ce que ses membres sont que ce qu’ils souhaitent en commun.
Mais bon, je ne suis pas chiant, on peut parler de race si tu veux pour que tout cela soit plus clair. Parce que comme l'expliquait une docteure en génétique, lors d'une conférence sur le sujet : « la génétique n'est pas politiquement correct ». On distingue bien 5 familles (c'est le nouveau mot correct pour race), voire 7, au sein de l'humanité qui n'appartient que biologiquement à 1 seule race, celle du sapiens sapiens.
Donc si tu veux, pour clarifier le tout, quand une culture en pousse une autre (même avec un métissage), c'est un remplacement, quand une famille en pousse une autre (même avec un métissage), c'est encore un remplacement. Je parle de l'action, pas de la finalité, je n'ai pas dit : « Les Français ont été remplacé ». En effet, en jouant avec les termes, sur un court laps de temps historique, on ne voit qu'un « changement » (bon sang que c'est hypocrite et faux cul !). Une immigration permettant d'augmenter le nombre d'habitants d'un pays cause un remplacement au sein d'une population qui fait moins de 2 enfants par couple ! C'est de la pure démographie ! Après si elle est massive ça accélère. Tout le reste n'est qu'une échelle de temps, la finalité on la connait. Après, une grosse guerre, une fermeture des frontières et politiques agressives pour augmenter la natalité, un génocide de tout ce qui a un taux de mélanine au dessus du blanc-rouquin, une météorite, je suis d'accord avec antipastouille, on ne sait pas ce que nous réserve le futur. Sauf que là je suis entrain de vous parler de ce qu'on peut constater en 2021 sur les données démographiques des 50 dernières années. Si la tendance se maintient ...
Après je suis d'accord avec toi, une culture évolue perpétuellement et en faisant cela en « remplace » une autre. Sauf que là tu parles d'apport culturel mineur de l'extérieur (des échanges interculturels, qui se font parfois par de simples échanges de connaissances, influence de l'art, etc. pas besoin d'envoyer des milliers d'étrangers dans un autre pays) et surtout d'une évolution des moeurs , us et coutumes naturelle au sein d'un groupe (même sur une île au milieu du pacifique les gens évoluent !). Parce que lorsque l'apport extérieur est majeur, ne se mélange pas trop avec la culture locale, créant des ségrégations communautaires, et va parfois jusqu'à la remplacer ou laisser à la place un mixte des deux, c'est un autre sujet. Ce n'est plus une simple évolution normale avec le temps d'une culture locale. Ça a toujours existé tu me diras, comme les invasions, les migrations massives. Oui. Reste qu'il y a alors un remplacement de la culture locale, au minimum par un métissage. Ça a toujours existé, je ne vois pas le drame et le refus de reconnaître cela.
C'est comme le bilinguisme, une étape transitoire avant l'imposition de la langue majoritaire et impérialiste. Ce n'est qu'une échelle de temps à choisir pour comprendre qu'une des deux langues va crever, remplacée par l'autre.
Le bilinguisme, ou plurilinguisme collectif est un signe de domination: en d'autres termes, les populations qui utilisent plus d'une langue sont dominées. - la langue mondiale, traduction et domination Seuil, 2015.
Il en va de même pour le multiculturalisme, vu que « la langue est la fondation d'une culture » (Gaston Miron).
Encore la victimisation, attention, on va finir par croire que tu es un woke canadien !
Je ne vois pas en quoi je me victimise quand je soulève que depuis le début on est d'accord sur le fond, mais pas sur la forme. Et que vous jouez avec les termes pour ne pas souffrir de dissonance cognitive car la réalité ne correspond pas à votre roman national sur l'ouverture aux autres. Comme si savoir que le Français auquel vous vous identifiez (sans vouloir le reconnaître) va disparaître dans le temps vous causait une angoisse et que vous tentiez de vous rassurer. Tandis que de mon côté je prends juste acte de la situation et je m'en bas les couilles d'une force cosmique. Je ne comprends pas cette hystérie qui arrive immanquablement chaque fois qu'on ouvre le volet migratoire dans un débat. Tant chez ceux qui veulent garder leur pays tel qu'ils l'ont toujours connu, chose impossible, que ceux qui nient des changements majeurs ... qui mèneront, si la tendance se maintient, à un remplacement de l'ethnie qu'on appelle Française (par une autre qui sera peut-être tout aussi sympathique, agréable et riche culturellement. Ouais j'ai mis des mots positifs pour pas qu'on me reproche encore d'être un corbeau de malheur).
Un jour j'aimerai qu'on m'explique ce phénomène, principalement occidental, de ne pas être capable de savoir d'où on vient et à quoi ressemble notre peuple. Ce qui est très récent hein ... bien plus que le roman national ou la conception du Français de souche. Mais ça a l'air de vous poser moins de problème ce concept né hier. Ailleurs dans le monde ils ne posent ce genre de question et ils ont l'air de très bien vivre cela. C'est le petit côté judéo-chrétien ? Les turpitudes, l'auto-flagellation pour expié un péché passé ? Vous avez peur qu'on vous colle l'image d'un fasciste ? Parce que les peurs, ça semble plutôt venir de votre boutique.
« Le quartier a été communautarisé » : à la Mosson, à Montpellier, la frustration des habitants face au manque de diversité
Comme dans les autres quartiers populaires de France, les habitants de la Mosson regrettent un manque de diversité sociale et ethnique. Une équation sur laquelle buttent les politiques, malgré les lois et les opérations de rénovation urbaine.
Par Louise Couvelaire
Publié aujourd’hui à 09h30, mis à jour à 10h05Temps de Lecture 12 min.
Sélections
Partage
Article réservé aux abonnés
Le quartier de la Mosson à Montpellier, en décembre 2016.
Le quartier de la Mosson à Montpellier, en décembre 2016. GUILLAUME BONNEFONT / IP3 PRESS / MAXPPPSouvenez-vous. C’était le 19 avril 2021, lors d’un déplacement du président de la République dans le quartier de la Mosson, à Montpellier. Ce jour-là, Emmanuel Macron visite un point de deal démantelé lorsqu’une mère de famille, Naïma Amadou, l’interpelle : « Mon fils de 8 ans m’a demandé si le prénom Pierre existait vraiment ou si ce n’est que dans les livres, tellement il y a un manque de mixité. » Le chef de l’Etat venait faire le service après-vente de sa politique sécuritaire et prendre son premier bain de foule depuis le début de la pandémie, le voilà pris à partie – et par surprise – sur un sujet qu’il n’avait pas prévu d’aborder. Il hausse les sourcils, et botte en touche.
La question est une équation sur laquelle les politiques butent. Les lois, les quotas, les opérations de rénovation urbaine, le bâton et la carotte, rien n’y fait : « On continue de loger les plus pauvres avec les plus pauvres, constate le géographe Grégoire Fauconnier, auteur de Loi SRU et mixité sociale. Le vivre-ensemble en échec ? (éditions Omniscience). Force est de constater que la politique de mixité est un échec. »
Contrairement à certaines idées reçues, les habitants des quartiers populaires subissent ce manque de diversité et le déplorent. Une étude réalisée par Harris Interactive pour l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), et publiée en juin, révèle que 70 % d’entre eux jugent prioritaire de « regrouper des habitants aux situations sociales plus différentes qu’aujourd’hui » dans leur quartier, contre 43 % dans la population générale. « Ce sont les catégories bourgeoises qui sont à l’origine de cette ségrégation, les populations modestes accusées de communautarisme sont celles qui réclament de la mixité », précise M. Fauconnier.
« C’est le bled, ici ! »Partout en France, au fil des rencontres, ces populations modestes racontent leur frustration, leur désarroi, leur colère aussi. A Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, dans le quartier de la Noé, un médiateur interroge : « Où sont les Blancs ? On n’a jamais voulu qu’ils partent, on veut qu’ils reviennent ! » A Roubaix, dans le Nord, dans le quartier de l’Epeule, un fils de harki fulmine : « Vous croyez que c’est ce qu’on veut ? Des kebabs partout ? Vous croyez qu’on est contents ? » A Colombes, dans les Hauts-de-Seine, dans le quartier du Petit-Colombes, un coiffeur explose : « C’est le bled, ici ! Je suis désespéré, pourquoi les autorités font ça, pourquoi elles continuent de nous parquer ensemble, pauvres et immigrés ?! »
Enfant, Khaled Baki allait à l’école avec des Valérie et des Didier. Des Pierre, il en connaissait des tas. Et puis, « tout ça a été gâché », souffle le président du club Montpellier Basket Mosson, la quarantaine. « Le quartier a été communautarisé. Résultat : aujourd’hui, il est habité par 90 % de Maghrébins. Cette concentration a fait partir tous les autres. » La fille de 11 ans de Leila (le prénom a été changé) a été « choquée » en arrivant dans le quartier il y a peu : sa classe compte « seulement deux “Français français”, tous les autres sont d’origine maghrébine », se désole sa mère. « En arrivant, il peut être rassurant de se retrouver, de parler la même langue, certains ont aussi besoin de cette solidarité pour survivre, mais cela ne signifie pas qu’ils veulent rester qu’entre eux. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Comment la concentration géographique des immigrés affecte leur intégrationChristiane Cros, 78 ans, directrice d’école primaire à la retraite et fondatrice de l’association Tin Hinan, qui s’occupe d’alphabétisation ou d’accès aux droits, se souvient du temps où elle comptait vingt-cinq nationalités parmi ses élèves ; elle se souvient de la tour d’Assas, haute de 76 mètres, vouée à la démolition, qui abritait jusqu’au milieu des années 1970 des étudiants et des salariés d’IBM ; elle se souvient aussi de cette rentrée, dans les années 1980, où elle a accueilli d’un coup cinquante enfants issus de la région de Ouarzazate, principalement du village de Tinghir, au Maroc. Le début de la ségrégation. « A force de les regrouper aux mêmes endroits, les familles se débrouillent entre elles, les femmes ne parlent qu’entre elles et n’apprennent pas le français tandis que les maris travaillent dans le bâtiment pour d’autres Maghrébins, regrette-t-elle. Leurs enfants quittent le quartier dès qu’ils le peuvent, ils ne veulent pas que leurs propres enfants grandissent dans des ghettos, ils sont alors remplacés par de nouveaux arrivants, encore plus pauvres. Et le cercle n’en finit jamais. »
Un manque de visionLa Mosson est le deuxième plus grand quartier prioritaire de la région Occitanie : il compte 60 % de logements sociaux et plus de 20 000 habitants, dont 58,5 % en dessous du seuil de pauvreté. « 45 % des jeunes du quartier de la Mosson sont sans emploi », indique le maire socialiste Michaël Delafosse, élu en 2020. Et d’ajouter : « Ils veulent partir du quartier tandis que, de l’autre côté, personne ne veut y aller. La situation est bloquée. » A Montpellier, qui enregistre l’un des plus forts taux de croissance démographique de l’Hexagone (plus de 4 000 nouveaux habitants chaque année), le marché est si tendu que le bailleur ACM Habitat, qui gère 21 000 logements sur la Métropole - dont 3 615 dans le quartier de La Mosson -, totalise 26 000 demandes par an pour seulement 1 500 attributions.
Ici, le taux de rotation est très faible. « Le problème est qu’il y a vraiment très peu d’offres, très peu de constructions », raconte Nicolas Rocuet, directeur de la mission ANRU chez ACM Habitat. « Il n’y a pas de friche industrielle, il n’y a pas d’espaces où construire », poursuit M. Delafosse. La rareté des logements sociaux est génératrice de non-mixité. Dans les faits, les réservataires (Etat, Action logement, bailleurs, collectivités) qui répondent aux demandes des plus fragiles sollicitent systématiquement les mêmes acteurs, aux mêmes endroits, là où les logements sont le moins cher, là où les plus précaires sont les seuls à accepter d’habiter. Les logiques de ségrégation sociale se mettent parfois en place sans intention, elles sont dictées par l’urgence, la pénurie et le pragmatisme.
C’est ce que dénonce Manuella Delbecq : le manque d’ambition politique, de vision, de volonté. Cela fait six ans que cette commerciale ferroviaire de 40 ans habite avec ses cinq enfants les Hauts-de-Massane, à la Mosson, que les Montpelliérains continuent d’appeler « la Paillade ». Dans l’école primaire de sa benjamine, « il y a 95 % de Marocains, certains se sont étonnés de voir que mes enfants mangeaient du porc », raconte-t-elle. « Mais qui nous a mis dans cette situation ?, lance-t-elle. Personne ne veut parler de mixité ethnique mais c’est pourtant aussi de ça qu’il s’agit ! » La mère de famille, qui a créé en juin 2019 une association de parents d’élèves avec Naïma Amadou, dénonce l’hypocrisie d’un système qui montre trop souvent du doigt les habitants des quartiers, faisant mine d’ignorer que ces derniers ne sont pas responsables de cette « ghettoïsation ». « Nous avons nous-mêmes construit notre propre séparatisme, celui de nos quartiers », avait admis le président de la République, lors de son discours des Mureaux sur le « séparatisme islamiste », le 2 octobre 2020, dénonçant « une concentration de la misère et des difficultés ». « Mixité sociale et mixité ethnique, les deux sujets sont proches, ils ne se superposent pas, ils se complètent », selon Grégoire Fauconnier.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Emmanuel Macron présente son plan contre « le séparatisme islamiste »Pour le géographe, les deux ne peuvent se faire sans une recomposition du parc social. C’est là que le bât blesse. Toutes les communes ne jouent pas le jeu malgré les sanctions financières imposées par la loi Solidarité et renouvellement urbain (loi SRU, votée en 2000) qui oblige les villes à se doter de 20 % de logements sociaux, puis de 25 % pour 60 % d’entre elles. Aujourd’hui, plus de 1 000 communes sont déficitaires tandis que de nombreuses autres se contentent de « respecter la lettre de la loi SRU, mais pas l’esprit », alerte M. Fauconnier. Elles contournent, en effet, ces obligations en ne créant que du social haut de gamme, dit PLS, en multipliant les logements étudiants ou les places en Ehpad, qui sont comptabilisés dans les 20 %. Résultat, elles se conforment à la loi sans accueillir un seul pauvre. « Et lorsqu’elles se décident à construire pour les plus précaires, elles ne font que des petites surfaces pour éviter d’avoir des familles nombreuses », poursuit le géographe.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Loi SRU : vingt ans de volontarisme au nom de la mixité sociale
« Egoïsme territorial »« L’égoïsme territorial est un véritable défi », lance le maire Michaël Delafosse, qui plaide pour un « changement d’échelle » et une gestion du parc social au niveau de la métropole (dont il est aussi le président), comme c’est le cas dans certaines intercommunalités. « On sort de l’échelle du quartier et on pense le logement social au niveau de l’agglomération, désormais, fait valoir Nicolas Grivel, directeur général de l’ANRU. On démolit des logements pour les plus pauvres dans un quartier, on remplace un certain nombre par des logements intermédiaires, et on reconstruit les autres ailleurs. On ne cesse de progresser, mais cela reste insuffisant. L’intercommunalité n’est pas officiellement investie d’une mission de lutte contre la ségrégation. » « Nous n’avons pas encore trouvé la martingale pour venir à bout des poches de grande pauvreté », convient-on dans l’entourage de la ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon, qui a annoncé, en mars 2021, la prolongation de la loi SRU, au-delà de 2025, dans le cadre de la loi « 3DS ».
Construction de pavillons en accession à la propriété, dédensification du territoire, implantation de nouvelles activités économiques, d’un incubateur, d’un commissariat de police flambant neuf, réhabilitation de la piscine municipale et de la médiathèque, destruction du stade (une décision qui a suscité une vive polémique)… Le budget du futur chantier de renouvellement urbain de la Mosson s’élève à 328 millions d’euros.
Le bailleur ne veut pas d’une « réhabilitation à moindre coût » et mise sur un « “effet waouh” architectural ». Il rêve de faire de la Paillade le « Brooklyn de Montpellier » et du lac des Garrigues « le Central Park de la ville ». Sans pour autant chasser toutes les populations les plus précaires. La Mosson voit grand. « La rénovation urbaine agit sur l’amélioration des conditions de vie des habitants, mais pas sur la mixité sociale, tempère-t-on dans l’entourage de la ministre Wargon. C’est un levier important mais insuffisant, il faut aussi penser habitat privé, transports, emploi, mixité scolaire, offre culturelle… »
Habib Dechraoui, 46 ans, directeur de l’association Uni’sons et fondateur du festival Arabesques, qui attire, chaque année, 20 000 spectateurs, œuvre au sein des Hauts-de-Massanne. Avec sa galerie d’exposition – « la première de l’histoire du quartier », se félicite-t-il –, sa programmation musicale, ses ateliers pour les jeunes et son studio d’enregistrement, il parvient à attirer des visiteurs venus de Lunel, Sète ou encore Béziers : « C’était notre défi, nous l’avons relevé. » Habib Dechraoui est un enfant de la Paillade. En décidant d’installer son association dans le quartier de sa jeunesse, il a fait « un choix politique », insiste-t-il. « Toutes nos actions sont pensées pour tous les publics, ajoute-t-il. Nous sommes dans l’excellence artistique. »
Echapper à l’« évitement scolaire »« L’excellence », c’est aussi l’objectif du directeur du collège Simone-Veil, ex-Las Cazes, à 5 kilomètres de la Mosson. Situé dans une zone d’éducation prioritaire renforcée, il accueillait il y a six ans 160 élèves – pour 800 places – issus des quartiers populaires des Cévennes et du Petit-Bard. « Ils étaient quasiment tous d’origine marocaine », raconte le principal, Joël Planes. Les familles de classe moyenne des alentours fuyaient l’établissement. Au point que le département avait un temps songé à le fermer, alors qu’un groupe de mères manifestaient pour dénoncer un « apartheid social » et réclamer « l’égalité pour tous ». La solution adoptée par l’établissement ? Créer des pôles d’attractivité en ouvrant une section rugby, un atelier scientifique en partenariat avec l’université de Montpellier et SupAgro, et une section internationale anglo-américaine jumelée avec « le collège CSP ++ » Camille-Claudel.
Lire aussi Comme à chaque rentrée depuis 2015, le collège Simone-Veil de Montpellier manifeste pour plus de mixitéCette section accueille 54 élèves (sur 120 candidats) répartis par tirage au sort dans les deux établissements. « A sa création, en 2016, il n’y avait aucun élève des quartiers, aujourd’hui, il y en a une poignée, se félicite le directeur du collège, qui accueille désormais 700 élèves. Par ailleurs, il y avait beaucoup de refus, au moins une quinzaine sur 27, lorsque les élèves étaient orientés vers Simone-Veil. Cette année, il n’y en a eu que quatre. Ça prend du temps, mais ça s’installe petit à petit. » « C’est la preuve qu’il est possible d’échapper aux stratégies d’évitement scolaire », se félicite M. Delafosse, qui continue d’enseigner l’histoire-géographie trois heures par semaine à des élèves de 4e dans un collège dans la cité Gély.
Lire l’entretien : Article réservé à nos abonnés « Il y a toujours une pénalité de l’immigration »« Spectateurs venus d’ailleurs, collégiens venus d’autres quartiers… Ce sont de bons débuts, mais ils ne restent pas, cela reste insuffisant pour changer le visage du quartier », regrette Nicolas Rocuet, d’ACM Habitat. Au-delà de la rénovation urbaine, c’est tout le système des attributions de logements sociaux qui est à revoir. En commençant par le système d’enregistrement des demandes de logement qui recueille les requêtes sans prendre en compte les disponibilités ni proposer d’autre solution. Certains demandeurs tentés d’aller là où ils ont de la famille ou des amis n’ont ainsi aucun moyen de savoir qu’un logement mieux adapté et plus rapidement disponible serait accessible dans une commune voisine.
La loi Elan de 2018 (qui devait s’appliquer à partir du 23 novembre 2021 mais que la loi « 3DS » devrait reporter de deux ans) prévoit une gestion en flux, et non plus sur le stock, des logements qui se libèrent. Les réservataires disposent chacun d’un contingent de HLM et devaient jusque-là attendre que l’un d’eux soit disponible pour satisfaire une demande qui leur avait été adressée. Désormais, dès qu’un logement est vacant, il pourra être attribué, qu’importe le réservataire. Mais, selon les acteurs du logement social, injecter une dose de fluidité dans le parc social ne suffira pas. Il faut aller encore plus loin. « La politique d’attribution est devenue un empilement de dispositifs illisibles, dit-on dans l’entourage de la ministre en charge du logement. Une réforme d’ampleur serait souhaitable. » « On a l’impression que la mixité sociale en tant que politique publique perd du terrain, remarque Olivier Launay, directeur général de l’association Habitat et humanisme. Alors que nous, nous pensons que c’est un impératif de cohésion sociale. » L’extrême droite s’est emparée du sujet de la ghettoïsation ethnique, tandis que les partis traditionnels n’osent pas s’en saisir. « C’est là le défi, plaide Nicolas Grivel, de l’ANRU : faire de la lutte contre la ségrégation un véritable objet politique. »
Louise Couvelaire
https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html
Article intéressant sur la création des ghettos urbains, et les solutions pour les déséparatiser.
La fille de 11 ans de Leila (le prénom a été changé) a été « choquée » en arrivant dans le quartier il y a peu : sa classe compte « seulement deux “Français français”
Heureusement qu'elle n'a pas utilisé le terme maudit, sinon elle se prenait l'Asile sur la gueule.
CETTE CONNE
La fille de 11 ans de Leila (le prénom a été changé) a été « choquée » en arrivant dans le quartier il y a peu : sa classe compte « seulement deux “Français français”
Heureusement qu'elle n'a pas utilisée le terme maudit, sinon elle se prenait l'Asile sur la gueule.
C'est vrai que la droite est une minorité persécutée, n'osant parler d'immigration et d'islam qu'à voix basse et à mot couvert.
Le terme de "Français Français" me dérange moins que " Français de souche". Même s'il est quasiment aussi vague, je le perçois moins comme excluant.
Conrad invisibilise Damien Da Costa, français blanc aux parents portugais. LUSITOPHOBE !
Vous êtes aussi tendus qu'un chroniqueur de France Inter face à la montée de Z dans les sondages.
D'ailleurs ils ont déjà dégainé la carte ultime de l’antisémitisme et ça a fait pschitt, c'est un peu triste.
Mais peut-être qu'à force de raconter n'importe quoi ça va se dégonfler tout seul en fait. Zemmour serait-il un cousin du Covid ?
« Ce sont les catégories bourgeoises qui sont à l’origine de cette ségrégation, les populations modestes accusées de communautarisme sont celles qui réclament de la mixité », précise M. Fauconnier.
« C’est le bled, ici ! »
Source d'une étude sérieuse démontrant cela ? En dehors d'un coup de sonde où les gens peuvent bien dire ce qu'on veut entendre ? Parce que les ghettos communautaires sont principalement l'oeuvre des communautés, qui peuvent bien ensuite individuellement se plaindre qu'ils sont trop concentrés. Le Quartier chinois, le petit Maghreb, le quartier haïtiens, le Grec, l'Hassidique, la petite Italie, etc. ce n'est pas l'oeuvre des Bourgeois, mais bien d'un ethnocentrisme tout humain. L'un dividu aime se coller avec les dividus qui lui ressemblent, encore plus quand il est déraciné, encore plus quand le gouvernement ne répond plus à l'aide attendu et que la communauté lui rend les services (et c'est là que ce cachent les chefs de bande et autres infréquentables). Il ose tout Fauconnier (qui semble être un activiste pour les logements sociaux)
Le terme de "Français Français" me dérange moins que " Français de souche". Même s'il est quasiment aussi vague, je le perçois moins comme excluant.
Bref, comme je l'expliquait plus haut, on baigne dans l'émotif et l'hypocrisie sur le choix des termes, mais on comprend tous à quoi ces termes renvoient. Eux en face ils le savent en tout cas.
Sans rapport : Hier le fiston a eu le droit pendant son cours d'anthropologie à :
- le privilège blanc
- le racisme systémique
- l'inexistence du racisme contre les blancs
Quand les élèves de la classe (dont des racisés) ont challengé la prof, on a eu le droit à des phrases creuses à la hohun, des contradictions et des bafouillements. Encore plus face aux racisés qui pour certains rejetaient totalement se discours victimaires et vexant. Il semble que des personnes colored en aient plein le cul de ces petits bourgeois blancs qui volent au secours de l'indigène en difficulté. Ah les missionnaires, ça reste de la bonne merde quelque soit l'époque.
Ca doit être démontrable via les demandes de dérogation à la carte scolaire, mais effectivement j'ai pas la source.
Ah autre sujet. Ceux qui veulent sortir de la merde dans laquelle ils se sont mis en arrivant. Oui je connais. On a les mêmes ici. Reste qu'au départ ce ne sont pas les bourgeois qui les ont mis là ! Après y a quand même la lutte des classes, mais c'est plus compliqué que de dire simplement, salauds de bourgeois racistes. M'voyez !
L’extrême droite s’est emparée du sujet de la ghettoïsation ethnique, tandis que les partis de gauche n’osent pas s’en saisir.
Si c'était le seul ballon qu'ils avaient échappé, mais bon sang, ils ont abandonné la plupart des dossiers liés à l'intégration en nous bassinant avec des dogmes multicu et en s'en lavant les mains. Après ça vient faire les pleureuses et nous rappeler le danger du populisme d'extrême-droite. Tas de baltringues, politicards déconnectés du monde, sans vision, sans couille ! Mais ça se dit inclusif et ouvert depuis leurs quartiers bourgeois. Fils de rien !
thedarkdreamer a écrit:Le terme de "Français Français" me dérange moins que " Français de souche". Même s'il est quasiment aussi vague, je le perçois moins comme excluant.
Bref, comme je l'expliquait plus haut, on baigne dans l'émotif et l'hypocrisie sur le choix des termes, mais on comprend tous à quoi ces termes renvoient. Eux en face ils le savent en tout cas.
Sans rapport : Hier le fiston a eu le droit pendant son cours d'anthropologie à :
- le privilège blanc
- le racisme systémique
- l'inexistence du racisme contre les blancsQuand les élèves de la classe (dont des racisés) ont challengé la prof, on a eu le droit à des phrases creuses à la hohun, des contradictions et des bafouillements. Encore plus face aux racisés qui pour certains rejetaient totalement se discours victimaires et vexant. Il semble que des personnes colored en aient plein le cul de ces petits bourgeois blancs qui volent au secours de l'indigène en difficulté. Ah les missionnaires, ça reste de la bonne merde quelque soit l'époque.
Bah à ma connaissance, l'origine historique de l'expression était de faire la distinction entre les français de souche européenne et ceux de souche Nord africaine en Algérie française, deux catégories qui, avertissement gâchette, ne jouissaient pas tout à fait des mêmes droits civils et politiques.
La resucée de l'expression par l'extrême droite dans les années 80-90 a surtout servi à l'opposer aux " français de papier". Il y avait les vrais français et les autres, ceux à qui elle retirerait la nationalité une fois arrivés au pouvoir.
Donc oui, c'est de l'ordre de l'émotionnel, car comme le dit Patrick Buisson, en politique, les sentiments sont des faits.
Ton expression n'a pas le moindre contenu scientifique, même tribalat ne l'utilise plus, elle n'a aucune cohérence historique, repose sur un fantasme d'une souche française unique qui n'a jamais existé. Tu vas jusqu'à dire qu'elle signifie "blanc", ce qui te classe à l'extrême droite de Marion Maréchal qui inclut les antillais dans la notion.
Et cette pseudo notion, tu l'utilises pour prétendre à la réalité d'un pseudo "fait démographique" en t'appuyant sur des " ça se voit sur les photos" qui feraient rougir de honte un élève de philosophie de terminale.
Donc garde tes leçons d'hypocrisie, je ne prétends pas maquiller une théorie du complot d'extrême droite en fait démographique irréfutable, moi.
l'origine historique de l'expression
Mais on s'en branle de l'histoire de l'expression. J'explique juste qu'on sait tous à quoi cela réfère quand on l'emploie. Tu es un Français de souche, je suis un Français de souche (malgré l'origine des mes grands-parents : italien et rom hongrois), pas Mouloud, pas Mamadou, qui eux même te diront : « Les Français » pour désigner les Français Français de langue Française Française (putain de Gratton ! faut que vous regardiez ce film !).
L'extrême-droite des années 80-90, que je connais extrêmement bien, n'utilisait pas ce terme pour définir qui était français de papier et les autres, mais qui vivait dans ce pays depuis plus de 5 générations tout en étant originaire d'Europe, versus les 7 milliards d'étrangers vivant sur terre (ref: Coluche). Jamais il n'a été question de savoir qui était légalement français, c'était purement ethnique ! (dans le sens moderne du terme hein hohun).
Ce n'est pas mon expression, merci de ne pas personnaliser le débat pour me faire une fois de plus passer pour le débile FN du coin, je conchie ce terme pourri, je note juste qu'il existe, qu'il est employé et qu'on comprend très bien à quoi il réfère, nonobstant les tordages de cul que vous nous faites depuis 15 jours ici. Marion Maréchal est une source crédible depuis quand ? Tu fais du cueillage de cerises comme dirait les anglais, ça pue le désespoir. Bien sûr que politiquement elle ne va pas se mettre à dos les DOM-TOM cette connasse. Tu t'attendais à quoi comme discours ?
Désolé pour ton élève de philo de terminal, mais un étudiant d'ethnologie première année comprendrait les changements au sein de la population française entre 1950 et 2000 juste en consultant les archives de l'INA (oui ce sont des photos qui bougent avec du son). Parce que là je ne fais pas de la philo, mais bien de la démographie et de l'ethnologie.
1.8 enfants par couple, augmentation de la population française, immigration majoritairement extra-européenne, des faits, pas de la démographie irréfutable, mot que tu emploies pour faire passer mes propos pour des dogmes, un discours intégristes sans nuance et critique. Parce qu'en plus de l'hypocrisie, y a la malhonnêteté.
Bon je l'ai gagné ma carte du FN ou pas ? On se croirait chez maman quand Carwin et Amdc niaient une réalité tout en me faisant passer pour la racaille frontiste du coin. Vous n'allez pas me bannir hein ? Soyez pas vache !
Sinon j'ai pensé à toi hier en allant donner un coup de main à la paroisse du coin, moi l'athée de service. Une bonne soeur, 31 ans avec une gueule de 20 ans, un sourire ravageur, une douceur comme un duvet de canard ou le crâne d'un éleveur de canard. Belle comme pas possible, une tentation ambulante, un corps de babe d'1m60. Je prierais Dieu pour un baiser. Bref tout cela pour te dire que son papa est Français Français et sa maman Réunionnaise. Magnifique métissage.
Quand on voit ce qui existe et quand on voit ce qu'on s'tape !
des phrases creuses à la hohun
Celles que dont tu tords le sens toutes les 5 minutes pour leur faire dire ce que tu veux ?
Ok mais où est la pix de la soeur de type Petit Spirou ?
Sinon j'ai pensé à toi hier en allant donner un coup de main à la paroisse du coin, moi l'athée de service. Une bonne soeur, 31 ans avec une gueule de 20 ans, un sourire ravageur, une douceur comme un duvet de canard ou le crâne d'un éleveur de canard. Belle comme pas possible, une tentation ambulante, un corps de babe d'1m60. Je prierais Dieu pour un baiser. Bref tout cela pour te dire que son papa est Français Français et sa maman Réunionnaise. Magnifique métissage.
"Je suis pas raciste vu je taperais bien dans la mulatre"
C'était un compliment subtil à TDD pour ses futurs petits-enfants.
Pages Précédent 1 … 68 69 70 71 72 … 113 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Le Vrai Asile » Ask Hohun ! » Que pense tu du présidentiable Eric Zemmour ?
Propulsé par PunBB, supporté par Informer Technologies, Inc.
Généré en 0,164 secondes, 56 requêtes exécutées