"Je suis une légende" (Page 2 sur 3)

Ce livre est un classique et un indispensable de la culture anglo-saxonne. L'histoire arrive à mélanger témoignage sur la deuxième guerre mondiale, science fiction et réflexion philosophique. C'est l'un de mes bouquins préféré.

Putain, j'me disais bien que cette phrase me disait quelque chose, mais j'ai du lire tout le topic avant que ça fasse tilt. Je l'ai lu ce putain de bouquin, c'est vrai que c'est sympa.

Et bien sûr, La Chute de Camus, si c'est pas déjà fait. Voire L'Étranger si tu ne l'as encore jamais lu, ce qui voudrait dire que, de toute ta vie, tu n'es allé à l'école que pour sniffer de la colle Cléopâtra.

De Bret Easton Ellis, lis Zombies, recueil de nouvelles foutrement géniales.

Sans oublier Les Anges n'ont rien dans les poches de son fils, Dan, qui était au moins aussi alcoolo que son père, et qui explique le drame d'avoir un daron qui est un écrivain célèbre quand on aime la littérature.

Par contre, je ne te suis pas sur Zombies, c'est du bouquin de jeunesse, il y a de belles choses dedans, mais il est loin d'avoir la classe de Moins que zéro, c'est du catalogue, mais c'est normal, c'est dans celui-là que l'on voit tous ses thèmes fétiches émerger.

Tengu c'est limite le plus pourri de tout masterton (et l'une des pires fin que j'ai jamais lue tout livres confondus).

C'est tout à fait jouable un livre en 3-4 jours.

Euh, de mémoire il y avait la fuite, le combat etl'inhibition (la pire) ?

+ : ah, retrouvé : "Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir."

Je ne me rappelle pas ce qui l'amène à cette conclusion par contre. Pure spéculation philosophique (sur une base idéologique qu'on devine marxiste) ou résultat de son activité de chercheur  ?

Bin je dis ça car conclure sur base de ses expériences sur les rats en cage que la fuite c'est mieux, c'est un peu facile. Déjà, on suppose que les conditions sont les mêmes, c'est à dire que le sujet ne peut strictement rien faire contre la source de ce stress, comme la foudre qui tombe du ciel.

Or il semble tirer la même conclusion pour l'homme, qui dans son exemple est la source du stress...
C'est pour ça que je parle d'idéologie et de marxisme, surtout si on met côte à côte travail, fascisme et guerre. Je veux bien croire qu'en temps de guerre, ces mécanismes se déclenchent, mais au travail, non, en tout cas en occident et dans la grande majorité des situations.

Je lis ça en ce moment, c'est assez drôle :

J'ai pas lu Moins que zéro, par contre je me suis enfilé American Psycho et ça m'a un peu trop régulièrement fait chier (et c'est sans doute le but gnagna) pour me donner envie de lui faire une bonne pub. Même si j'ai pris un pied impossible pour certains chapitres et passages.

Zombies, c'est court, c'est follement génial, et ça développe les mêmes thèmes. Du tout bon, à mon sens. Mais je lirai Moins que zéro.

Le portrait du mal est le remake plus trash du portrait de Dorian Gray, et il est en effet assez bon.