Re : L'asile, le site qui sent la bouse
D'ailleurs le Bio C Bon à coté de chez moi vient de fermer et je suis assez colère car c'était mon fournisseur de riz complet.
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D'ailleurs le Bio C Bon à coté de chez moi vient de fermer et je suis assez colère car c'était mon fournisseur de riz complet.
Il est ou ton patreon?
C'est le bio c bon ou le biocoop qui vend des pierres énergisantes et des bouquins de naturopathie ?
Natures & Découvertes ?
Ben tous non ? Enfin je ne fous jamais les pieds dans ces trucs, je ne sais pas ce qui est le plus effrayant entre les vendeurs ou les clients...
J'ai envie d'acheter tes bons légumes et les cuisiner pour un Asilecon campagnard.
Ben tous non ? Enfin je ne fous jamais les pieds dans ces trucs, je ne sais pas ce qui est le plus effrayant entre les vendeurs ou les clients...
Si tu veux du légume en bio t'as pas trop le choix, satoriz et biocoop sont les moins horribles je trouve même si t'as toujours ces putains de vendeurs sous lsd qui te saluent comme si t'étais le messie.
Alors, justement, chez moi c'est cool, on a pas mal d'assos dans le quartier qui font des circuits courts (ici on est approvisionnés par la Picardie, donc les tomattent c'est pas ça une grosse partie de l'année), on est littéralement au niveau des prix des grandes enseignes, mais ça fait bosser des gens comme Niark, ils ne garantissent pas le label bio, mais essentiellement des exploitations à taille humaine, les gens montrent leurs projets sur les sites, à toi de deviner s'ils foutent du pesticide partout, mais bon, quand le mec a quelques hectares...
L'offre est énorme : ça va du pain aux fruits de saison, du beurre au vin, la seule contrainte c'est de réserver un créneau horaire en semaine pour retirer ce que t'as commandé.
Cela fait des années que l'on ne passe plus que par ça, la bouffe est meilleure, le prix est le même, le supermarché ça devient juste un endroit où acheter des trucs super précis (tise, savon, piles, que sais-je) pas encore accessibles dans des conditions pareilles. En tout cas dans le nord-est parisien ça devient hyper répandu*.
* Par « hyper répandu », j'entends « facile d'accès », c'est pas forcément une pratique plus courante qu'aller pour les gens du quartier chez Biocoop ou Lidl, ça t'en as partout, comme les Picard.
Il est ou ton patreon?
Oui voilà, t'as raison, rajoute moi encore un truc auquel réfléchir, connard va !
Si tu veux du légume en bio t'as pas trop le choix, satoriz et biocoop sont les moins horribles
Suivant ton coin, tu as malheureusement raison. Tu peux toujours essayer de trouver une amap, qui reste un modèle avec beaucoup d'avantages pour les producteurs. Et pas mal d'inconvénients pour les consommateurs, ouais.
Ca ne me réjouis pas que la production aille dans des structures comme les biocoops qui utilisent les mêmes mécanismes que le reste de la grande distribution pour saigner ses clients, sous le couvert fallacieux du "bien être" ou de la santé. Si vous n'êtes pas sûr, je vous suggère d'aller voir les moyennes de prix en bioen direct chez les producteurs dans votre région (ça se trouve assez facilement sur le net) et de comparer les prix avec ceux pratiqués dans votre biocoop/bio cbon/biodanstoncul. C'est assez habituel de voir des marges délirantes (50%, voire plus) en faisant venir des produits "bio" depuis l'Espagne, le Portugal ou l'Europe de l'Est. Bref, tu payes ton truc une misère parce que le bio en Pologne coute moins cher à acheter qu'en France, et tu le revends ici pour 4 fois le tarot à des gens qui pensent bien faire en ayant une autre pratique que le "supermarché".
C'est dégueulasse et ça participe directement à la situation désastreuse des producteurs, ça ne règle aucun des problèmes qui parasitent notre relation à l'alimentation quand les produits viennent d'un autre pays : trajet, utilisation des énergies fossiles, destruction des sols agricoles parce que pratique intensive (si vous pensez qu'on a un problème en France, l'Espagne est dans une merde noire avec des taux de matière organique dans les sols pitoyables), pollution de l'eau, et bien sur chômage pour toute une frange de la population qui pourrait avoir un boulot décent et valorisant pour peu qu'il soit bien fait.
Il va falloir être pragmatique dans un premier temps et construire une relation qui ne soit pas juste commerciale (en espérant que le directeur du magasin n'est pas un illuminé total, ça arrive). D'où l'idée de la SCOP ou les distributeurs auront une place : on pourra ainsi tous (commune, distrib, producteur salarié) se mettre autour de la table pour discuter de ce qui est possible ou non, de ce qu'on prêt à consentir comme effort (sur la marge bien sur) et en échange de quoi ?
Bon ça c'est la théorie où tout le monde s'entend bien dans un monde parfait. La pratique risque d'être un poil plus complexe.
On verra, je viendrai probablement aux réunions avec ma pelle, juste pour rappeler qu'il existe une possibilité bien réelle de se faire arracher sa chemise quand on abuse un peu trop.
J'ai envie d'acheter tes bons légumes et les cuisiner pour un Asilecon campagnard.
Alors c'est ambitieux mais il y aura bien sur une invitation à une asilecon estivale avec travaux aux champs le matin pour faire découvrir l'agriculture aux Kefkas du site, dégustation d'un repas fait par Polol avec la production, ballade en poney à 14h, ricard barbeuk palletent à 18h et soirée chamallow autour du feu en buvant des bières locales (puisqu'on dispose ici de multiples micro-brasseries qui font du fort beau boulot). Vous pourrez ensuite tous aller dormir dans notre Yourte en location (pour une modique somme évidemment) ou aller faire la teuf pour les aliochas du site parce que, faut se rendre à l'évidence, le projet tel qu'il est conçu va attirer du beau monde et il y aura probablement un connard pour poser du son pas loin dans les bois.
Il manque l'accès à la drogue dans mon plan mais je ne m'en fais pas beaucoup, c'est plus facile aujourd'hui de trouver de la dope que n'importe quoi d'autre.
Est ce que ce serait pas plus simple de vendre des légumes par palettes de 60kg aux parents de reblochon ?
Ouaip je veux pas les défendre parce que je me doute bien qu'ils nous enfilent niveau prix et surtout que l'or ne va pas au paysan mais les enseignes que je cite sont souvent moins chères que la grande distribution sur les légumes et les l'essentiel est cultivé en France. L'amap c'est cool sur le papier mais j'en ai fait plusieurs et systématiquement l'hiver c'est open navet patates. Les agriculteurs jouent pas le jeu. Les marchés c'est pas mal, si t'es pas dans le diois y a presque pas d'offre en producteur bio mais tu peux trouver du conventionnel quali petite exploitation facile. Reste les options vente directe dont parle aliocha, ça parait nickel mais j'ai jamais eu l'occasion de tester.
C'est assez habituel de voir des marges délirantes (50%, voire plus) en faisant venir des produits "bio" depuis l'Espagne, le Portugal ou l'Europe de l'Est. Bref, tu payes ton truc une misère parce que le bio en Pologne coute moins cher à acheter qu'en France, et tu le revends ici pour 4 fois le tarot à des gens qui pensent bien faire en ayant une autre pratique que le "supermarché".
C'est dégueulasse et ça participe directement à la situation désastreuse des producteurs, ça ne règle aucun des problèmes qui parasitent notre relation à l'alimentation quand les produits viennent d'un autre pays : trajet, utilisation des énergies fossiles, destruction des sols agricoles parce que pratique intensive (si vous pensez qu'on a un problème en France, l'Espagne est dans une merde noire avec des taux de matière organique dans les sols pitoyables), pollution de l'eau, et bien sur chômage pour toute une frange de la population qui pourrait avoir un boulot décent et valorisant pour peu qu'il soit bien fait.
C'est exactement la raison pour laquelle je n'achète pas bio et passe par du local. Dans mon bled on a trouvé une assoce qui fait bosser des handicapés et qui fait pousser à même la structure, ça marche bien, les prix sont corrects, t'es livré "gratuitement" (mine de rien, aller chercher et choisir ses légumes, c'est casse-couilles en fait).
J'ai beaucoup de mal avec les structures "bio", ça me paraît être une arnaque monumentale. Si j'ai bien compris le bio utilise toujours des pesticides, moins artificiels peut-être, mais que sait le péquin moyen de leur innocuité ? En plus si t'achètes ton quinoa bio qui vient de l'autre côté du monde, quelles certitudes as-tu sur les produits utilisés pour leur croissance, alors qu'en local tu as plus de visibilité sur ce que la loi autorise ou non ?
J'ai beaucoup de mal avec les structures "bio", ça me paraît être une arnaque monumentale. Si j'ai bien compris le bio utilise toujours des pesticides, moins artificiels peut-être, mais que sait le péquin moyen de leur innocuité ? En plus si t'achètes ton quinoa bio qui vient de l'autre côté du monde, quelles certitudes as-tu sur les produits utilisés pour leur croissance, alors qu'en local tu as plus de visibilité sur ce que la loi autorise ou non
Le souci dans ce que tu soulèves c'est que c'est applicable à toute l'agriculture, bio ou pas. Il n'y a AUCUN moyen pour toi de savoir si ta petite structure locale ne fait pas n'importe quoi. Il s'agit d'une relation de confiance, la même que tu peux avoir avec ton artisan, etc.
Par exemple en amendant les sols, c'est à dire en venant déverser des quantités industrielles de fumier pour apporter de l'azote. En théorie c'est bien, ce n'est pas de l'azote chimique et le fumier vient peut-être de pas très loin. Et ça nourrit le sol avec pleins de vie. En pratique comme ton agri continue de travailler le sol il en détruit la structure et celle-ci est incapable d'absorber l'azote amené par ses "bonnes pratiques". Résultat ? Tout part dans les nappes (c'est le fameux problème des nitrates).
C'est pareil pour la gestion de l'eau, du plastique (les baches et les environs un milliard d'autres petits matériels/embouts/etc) ET AUSSI la gestion des salariés.
Aujourd'hui la réglementation bio est quand même ultra simple à comprendre : il n'y a pas de volet sur les pratiques (travail du sol ou pas ?), ni sur l'éthique (comment penser qu'une tomate produite sous serre en Espagne et vendu en France peut-être "bio" ?). Le cahier des charges est limpide et simpliste :
- Semences d'origine bio
- Interdiction des produits de synthèses et de la phyto chimique
- Interdiction de l'hydroponie (mais ça va pas durer, y a trop de gros sous à se faire pour que ça reste interdit, mark my word)
-Interdiction des OGM
Voilà. C'est TOUT. Le reste ce sont des "recommandations" et elles sont à peu près toutes inutiles parce que datés/inefficaces.
L'amap c'est cool sur le papier mais j'en ai fait plusieurs et systématiquement l'hiver c'est open navet patates. Les agriculteurs jouent pas le jeu.
Ouais. C'est un gros problème mais il est à double entrée Porcin :
1. Les maraichers sont pas suffisamment bien formés dans l'ensemble sur les possibilités pendant l'hiver. Ils pourraient faire autre chose, il existe des tas de légumes pour cette saison : épinard, roquette, poireau, topinambour, les courges, la patate douce, les carottes, LES CHOUX PUTAIN. Le souci c'est que c'est moins vendeur qu'une putain de tomate bien rouge et juteuse et ça rapporte pas la même chose non plus, donc le calcul est rapidement fait. A tel point que certains maraichers ne se prennent même pas la tête et ferme en hiver. Quand t'es censé être la pour nourrir les gens, ça la fout mal.
2. Si en lisant la liste au dessus, t'as fais la moue ou tu t'es dis "holala oui mais tout ça c'est des trucs de vieux, gna gna la guerre" et ben faut se rendre à l'évidence, tu fais partie du problème. J'accuse pas, c'est compliqué aussi pour moi, mais c'est la réalité biologique pour nous en climat tempéré : en hiver, t'as accès à des trucs moins glamour mais tout aussi bon et nutritif.
hohun a écrit:J'ai beaucoup de mal avec les structures "bio", ça me paraît être une arnaque monumentale. Si j'ai bien compris le bio utilise toujours des pesticides, moins artificiels peut-être, mais que sait le péquin moyen de leur innocuité ? En plus si t'achètes ton quinoa bio qui vient de l'autre côté du monde, quelles certitudes as-tu sur les produits utilisés pour leur croissance, alors qu'en local tu as plus de visibilité sur ce que la loi autorise ou non
Le souci dans ce que tu soulèves c'est que c'est applicable à toute l'agriculture, bio ou pas. Il n'y a AUCUN moyen pour toi de savoir si ta petite structure locale ne fait pas n'importe quoi. Il s'agit d'une relation de confiance, la même que tu peux avoir avec ton artisan, etc.
J'ai dû mal m'exprimer, en gros ce que je voulais dire c'est que quitte à acheter des trucs dont je ne connais pas l'écologie de la production, autant acheter un truc local, au moins je soutiens un circuit court.
Au niveau du bio, les contrôles sont stricts ? Quelles garanties j'ai que mon huile de palme bio soit pas traitée avec des produits merdiques dans une région reculée ?
Au niveau du bio, les contrôles sont stricts ?
En France, oui. C'est même à des millions d'années lumière du reste de la filière agricole.
Quelles garanties j'ai que mon huile de palme bio soit pas traitée avec des produits merdiques dans une région reculée ?
Aucune (à part la confiance que tu peux avoir dans la marque/le label/le producteur en photo sur ton produit équitable).
M. Porcin a écrit:L'amap c'est cool sur le papier mais j'en ai fait plusieurs et systématiquement l'hiver c'est open navet patates. Les agriculteurs jouent pas le jeu.
Ouais. C'est un gros problème mais il est à double entrée Porcin :
1. Les maraichers sont pas suffisamment bien formés dans l'ensemble sur les possibilités pendant l'hiver. Ils pourraient faire autre chose, il existe des tas de légumes pour cette saison : épinard, roquette, poireau, topinambour, les courges, la patate douce, les carottes, LES CHOUX PUTAIN. Le souci c'est que c'est moins vendeur qu'une putain de tomate bien rouge et juteuse et ça rapporte pas la même chose non plus, donc le calcul est rapidement fait. A tel point que certains maraichers ne se prennent même pas la tête et ferme en hiver. Quand t'es censé être la pour nourrir les gens, ça la fout mal.
2. Si en lisant la liste au dessus, t'as fais la moue ou tu t'es dis "holala oui mais tout ça c'est des trucs de vieux, gna gna la guerre" et ben faut se rendre à l'évidence, tu fais partie du problème. J'accuse pas, c'est compliqué aussi pour moi, mais c'est la réalité biologique pour nous en climat tempéré : en hiver, t'as accès à des trucs moins glamour mais tout aussi bon et nutritif.
Alors en vous lisant sur les amaps et tout, je me rends compte qu'on a grave de la chatte dans mon coin parce qu'on a https://lecourtcircuit.fr/ (regarde le dossier de presse d'ailleurs, c'est pas ininteressant même si c'est pas nouveau pour toi j'imagine). C'est pas créé par des agris à la base mais ils ont l'air de payer les agris à peu prés correctement. T'as le choix entre du bio ou pas, y a même des produits transformés, des glaces, picole, etc.
C'est mortel mais c'est trés triste l'hiver mais bon, j'habite dans le nord donc c'est normal.
Et comme Niark² dit, c'est basé sur la confiance au final, ce qui marche pas mal avec le court circuit vu que t'es carrement invité à envoyer des mails si des produits changent ou sont pas à ton gout (et ca marche).
C'est quand même cool de t'être foutu à un endroit où tu pourras gérer des trucs niark, tu risques de faire moins ton vrai métier que ca mais au moins t'as la main sur des trucs. Par contre ca change un peu de ta vision de base de vente plus direct & co nan ?
Parce que la, vous avez ptet des deals avec biocoop mais si vous produisez que pour eux, le jour où ils decident de vous enculer sur les tarots bah, c'est ton seul client, tu te couches. Au niveau commerce, ca à l'air d'être une idée pas folle.
Le chou c'est vraiment un légume qui gagne à être redécouvert. Un mix carotte-chou avec une sauce un peu relevée c'est génial. Un chou-fleur en salade tout con, c'est nourrissant, ça prend deux secondes à préparer et avec une vinaigrette poivrée ça casse des culs.
Et si vous aimez pas, ça fait toujours un objet contondant pour tabasser les fils de pute qui vous survendent du kale ou, comme dit niark, des tomates en plein hiver.
Et si vous aimez pas, ça fait toujours un objet contondant pour tabasser les fils de pute qui vous survendent du kale ou, comme dit niark, des tomates en plein hiver.
hohun dirais-tu que t'es constamment en train de faire évoluer ?
Hu ?
Le chou c'est vraiment un légume qui gagne à être redécouvert. Un mix carotte-chou avec une sauce un peu relevée c'est génial. Un chou-fleur en salade tout con, c'est nourrissant, ça prend deux secondes à préparer et avec une vinaigrette poivrée ça casse des culs.
Et si vous aimez pas, ça fait toujours un objet contondant pour tabasser les fils de pute qui vous survendent du kale ou, comme dit niark, des tomates en plein hiver.
Ca sent l autopersuasion du mec qui a changé de régime alimentaire et qui a perdu 10kg juste en intégrant des légumes dans ses repas. Avoue.
Perso j ai fait cette decouverte à 30 ans. T as quel àge Hohun?
Le vrai probleme, c'est les courges. 15 modeles different tous aussi degueu les uns que les autres, peu importe comment tu les cuisines.
Le vrai probleme, c'est les courges. 15 modeles different tous aussi degueu les uns que les autres, peu importe comment tu les cuisines.
Change de femme.
J'ai toujours aimé le chou (et les épinards, ALLEZ-Y, CRUCIFIEZ-MOI). Mon fattage c'était parce qu'entre deux choux-fleurs je m'enfilais une lasagne ou un big mac.
Perso j ai fait cette decouverte à 30 ans. T as quel àge Hohun?
Je suis assez vieux pour me souvenir d'une époque où quand il y avait des auvergnats à la télé c'était pas pour les traiter systématiquement de menace à la France !
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