Sujet : Tu sais pas quoi regarder sur Netflix
Ça y est, tu viens de finir la deuxième et dernière saison de Joan Rambo: First Menstrual Blood, où le personnage adolescent éponyme (assisté d'un noir bi trans et d'un asiatique asexuelle aux pratiques capillaires avant-gardistes) défouraille des archétypes à peine insultants de la patriarchie tout en trouvant le temps de faire une introspection de genre et de découvrir des sexualités alternatives, et tu ne sais plus quoi regarder. Heureusement le true asile est là et se charge de te curationner les productions Netflix street crédibles pour que tu ne passes pas une demi-heure à scroller en disant "oui mais non" quand vient l'heure du repas. Avec, en bonus, la saison de début d'essouflement pour savoir quand t'arrêter, le cas échéant.
Chacun est évidemment libre de participer, je mettrai le post d'origine à jour au fur et à mesure. Chaque proposition sera soumise au vote populaire et à son opprobre, le cas échéant toujours.
Allez on commence :
Séries :
- Lilyhammer : des mafieux américains et des casssos norvégiens dans un script typé comédie anglaise chelou. Troisième saison dispensable mais toujours agréable.
- House of Cards : assez fascinant pendant les deux ou trois premières saisons mais s'essoufle vite ensuite.
- Orange is The New Black : à part son personnage principal horripilant, le reste du cast est génial. S'essouffle à partir de la cinquième saison.
- Narcos : les deux premières saisons sont indispensables, t'entends gonorrea malparida judy moncada ?
- The OA : Un petit ovni qui interpelle d'autant plus que sa seconde saison ne ressemble pas vraiment à la première.
- Mindhunter : du Fincher avec un vernis SJW mais du Fincher quand même.
- Messiah : un concept intéressant et pas si mal mené que ça. Repose en paix, petite série annulée.
- Master of None : grosse qualité feelgood newyorkaise mais un peu italienne quand même.
- The Haunting of Hill House : un drama d'horreur correctement mené et qui s'appuie plus sur son script que sur des jumpscares à la con.
- Bojack Horseman : oui c'est moche mais ta mère aussi et ça l'a pas empêchée de t'avoir, 12/10 would anthropomorphique again.
- Dark : faut tout regarder d'un coup et avoir un tableau velleda pour se souvenir qui est qui, mais c'est de loin le truc le plus couillu qu'ait produit Netflix.
- The Queen : ben, the queen quoi. Pas encore essoufflé et Dana Scully en Thatcher dans la prochaine saison, ça va forcément envoyer.
- Ozark : oserais-je un "Breaking Bad de Netflix" ?
- Sex Education : bien frais comme il faut, le genre de série que j'aurais aimé avoir ado.
- After Life : j'aime pas Ricky Gervais mais bon, faut saluer le bon taf.
- Big Mouth : un peu trop vulgos à l'amerloque mais ça se regarde vraiment bien au final.
- La casa de papel : les deux premières "saisons/parties" valent le coup pour le côté grand spectacle. Dès la troisième saison, le casse-couillisme dépasse le fun.
- The end of the fucking world : une mini-série de cassos anglais. La première saison se suffit à elle-même, mais on peut s'enquiller la seconde si on est en manque de gens bizarres.
- Scissor Seven
- Hilda
- Unorthodox
- Love : série comico-romantique indé bien sympa
- Maid : série déprimante mais pas trop sur une mère sous le seuil de pauvreté et de cassos
Films :
- Beasts of No Nation : premier film un tant soit peu crédible de Netflix.
- Roma : c'est lent mais ça dépayse.
- The Irishman : c'est long mais merde, enfin un vrai bon film d'école sur Netflix, on va pas se plaindre.
- Marriage Story : 5 ans plus tard, je ne m'explique toujours pas l'omniprésence d'Adam Driver, mais bon tant que c'est dans des bons films, pourquoi pas.
- Uncut Gems : 20 ans plus tard, je ne m'explique toujours pas l'omniprésence d'Adam Sandler, mais bon pour une fois que c'est dans un bon film, pourquoi pas. (Oui je triche, c'est A24).
- The Two Popes : Netflix commence à engranger de la crédibilité dans les films "sérieux" et c'est pas trop tôt.
- Klaus : c'est animé, c'est frais, ça change du marronnier Pixar.
- Eurovision Song Contest
- Bronx : un "bon polar-nanar" selon Bidule.
Docus :
- Making a murderer : un peu biaisé, mais ça reste une valeur sûre du WTF à l'américaine.
- Tiger King : le cousin redneck gay de Donald drumpf fait plein de conneries, le gros succès du confinement 2020.
- Our Planet : c'est beau, c'est ultrafullachedé et ça te donne des fois envie de te suicider.
- Don't F**k with Cats : une bien belle histoire de sociopathes et de meurtriers sociopathes.
- En bref : une série de petits documentaires sur des sujets divers qui penchent un peu vers le SJW.
- La sagesse de la pieuvre
- Get me Roger Stone
- Into the infierno
Stand-up et trucs de scène divers :
- Sarah cooper: everything is fine