Sujet : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

On parle de reves et tout mais finalement on ne parle jamais de ca...
Moi j'ai testé (et raté) deux fois.

Une fois j'avais 5 ans, je joue à une sorte de labyrinthe articulé
Ca pour les connaisseurs:
http://www.avenuedesjeux.com/prod/img915.jpg
Je sais pas pourquoi mais j'ai foutu une bille en bouche pendant que je jouais avec l'autre sur le labyrinthe.
Mon père est au boulot, ma mère est enceinte et elle lit un bouquin au pieu. Moi je suis dans le salon à jouer.
La bille tombe encore genre au 3 ème piège. Je m'enerve et je veux raler...j'ouvre la bouche et...j'avale la bille que je sucotais.
Manque de bol, elle passe pas dans l'oesophage mais bien dans la trachée.
Je peux plus respirer, je veux appeler à l'aide mais c'est impossible. Là tout va vite très vite, tu as beau avoir 5 ans, tu sens que c'est pas top ce qui arriver prochainement.
Je panique un gros coup, je me tape le torse, j'essaie de déglutir.J'arrive toujours pas a respirer.
Je me lève, je cours dans la chambre des parents, je me prends les pieds dans le tapis...et je tombe le ventre sur le coin du lit.
Pouf...la bille ressort.
En gros si je suis encore là c'est juste a cause d'un pauvre tapis. Jamais de la vie que ma mère savait quoi faire.(La manoeuvre de Heimlich)

L'autre fois j'avais 17 piges, c'est les vacances, il fait beau.
Je sors le vélo pour comme d'hab bouffer des kilomètres en roulant comme un fou furieux.
Short, Tshirt et le VTT. Je dévale les chemins à travers foret...j'adore ca sentir le vent, les muscles qui tirent, la vitesse...t'es vivant quoi!
Et la je vois un pauvre chemin tout pourri sur la gauche...allez hop on prend.
Ca descend super fort, le chemin est dans un état déplorable, c'est completement paumé en pleine foret.
Je bombe comme un fou. Je lis la vitesse sur le petit compteur 35....allez on va faire peter le 40!
Un micro tournant que je masterise en prenant la corde et...
.
.
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un trou. Une saloperie de trou qui barre tout le petit chemin en gravier.
Ben oui couillon comme j'étais, je connaissais pas la route et j'ai quand meme tracé.
Là comme dans les films, le temps se ralentit...pas longtemps hein...juste le temps de faire le mauvais choix.
Je pile, comme je suis déja à mort sur l'avant du vélo et que c'est une descente, j'amorce un fabuleux soleil et...
ca va faire mal
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rien...je me souviens de plus grand chose. J'ai 2-3 flashs genre je rentre péniblement en velo, je me traine sous la douche, je crache du sang, moi qui débloque completement et qui commence a raconter portnawak, mon père qui hurle sur tout ce qui bouge à l'hosto.
Bref je me suis tapé un bon gros trauma cranien, un genou en charpie (qui me fait mal des qu'il pleut par exemple), une minerve pendant un bail et une machoire en vrac.
Par bol mon genou gauche a absorbé une bonne partie du choc à la reception avant ma tete et mon cou. Un peu plus vite...je serais au mieux tétraplégique.
Le plus "marrant" dans l'histoire c'est que l'année d'après j'ai repris le chemin pour voir plus ou moins ou j'ai pu me planter...et bordel en roulant doucement et prudement je trouvais deja que c'était dangereux...je sais vraiment pas comment j'ai fait pour rentrer dans mon état semi comateux.
Sinon j'ai encore l'image très nette de moi qui rentre de l'hosto.
J'ai une gueule d'accidenté de la route, j'ai mal partout, je me pose sur la canapé a coté des parents. On allume la teloche. Delarue avec le jingle...
Nous parlerons aussi de David, tétraplégique depuis une chute bénigne lors d'un match de Beach Volley
Le gros blanc dans le salon...mais énorme quoi. On pensait tous au meme truc...Moi dans une chaise roulante hmm



Et toi coco? Il t'es arrivé quoi dans ta vie insignifiante?

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Et toi coco? Il t'es arrivé quoi dans ta vie insignifiante?

Rien.

Ou peu s'en faut.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Moi rien. Par contre j'ai un pote qui a eu de l'alcool à 90 dans les poumons et l'estomac, et un petit frère qui a bu du Mir Couleurs. Je préfère regarder les autres mourir, on profite plus du spectacle.

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

J'ai faillis avoir très très mal deux fois:

Je faisais du quad chez un pot, évidement sans casque et toujours au taquet, c'était un 400cc et la première fois que j'en faisais dans les bois. Au bout de quelques tours je roule vraiment trop vite et me chie un virage, le quad finit le nez dans un arbre et m'éjecte violement la tête la première... juste à côté.
La machine était irrécupérable, plié en deux, directos poubelle, j'imagine pas si j'avais fais la crèpe entre elle et l'arbre.

Deuxième, je rentrais chez moi après 3 jours de lan intense avec la zx à moman et 3 pots dedans.
A moitié zombie, à moitié en train d'écouter la conversation à l'arrière, le camion de devant qui n'avancait pas depuis 10km commence à me saouler. A un moment je suis persuadé que la route se sépare en trois voies dont une à ma gauche me permettant de doubler, erreur car je suis toujours sur une deux voies et je double sur la ligne blanche... J'ai manqué la voiture d'en face à quelques mètres près, dans un grand coup de volant avec un dérapage de ouf.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

une fois j'ai fait une course avec le caleçon sur les chevilles, jme suis pris les pattes dedans et jsuis tombé les dents sur le béton. ça pique. Par contre le truc bien c'est que j'étais tellement amoché que tout le monde pensait que je m'étais battu. Sur les photos c'est vrai que j'ai une belle tronche de boxeur.

6 Dernière modification par thedarkdreamer (06-08-2007 23:36:33)

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Ca me rappelle une fois où je skiais dans les alpes, il y a de nombreuses années. A l'époque j'étais un jeune morveux et je compensais mon manque de technique par le plaisir de la vitesse. Je m'étais fait un circuit dans la station, en clair, j'avais repéré sur la carte un certain nombre de pistes qui se succédaient, et que j'étais décidé à descendre tout schuss.

Ca faisait deux pistes que j'allais tout schuss en ralentissant à peine, et je commençais à aller assez vite. De temps en temps une légère bosse me faisait faire un bond assez sympathique, mais j'aterrissais bien. C'est alors que je l'ai vu.

C'était un monticule de neige, avec des panneaux oranges de chaque côté. Grisé par la vitesse, je l'ai entendu me murmurer "saute-moi". Comme je l'ai dit, j'allais assez vite. En fait, ce n'est qu'alors que je m'engageais dans la montée qui me menait vers un saut imminent que mon cerveau m'a fait remarquer qu'il était inscrit quelque chose sur les panneaux oranges.

"DANGER SLOW"

(la lex toubonionia m'impose de préciser que pour les non anglophones, les crétins et les québecquois, ça signifiait "danger ralentir")

Le saut a été un véritable envol, et j'ai pu apprécier toute la beauté du paysage et du ravin dans lequel j'allais tomber, bordel!

Je ne remercierai jamais assez le touriste allemand obèse qui a coupé ma trajectoire et avec qui j'ai été tendrement m'éclater dans les filets de protection, parce qu'il m'a sans doute évité de me fracasser davantage. Son ventre bedonnant a particulièrement gentiment accueilli mon casque de jeune connard.

Quand on est jeune, on est solide, et je suis parti rapidement, quoiqu'un peu sonné, sous des bordées d'injures teutonnes dont je ne comprenais pas le premier mot.

Du coup, l'année suivante, j'ai choisi allemand première langue.

"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Moi plein de fois, trop en fait.

La première j'étais tout petit, 1 ans, et à l'époque les prises élèctriques n'avaient pas la protection anti-idiot qui aime mettre ses doigts partout (ça n'a pas changé depuis mesdemoiselles). J'insers une vis dans la phase, le courant parcourt mon corps et contracte tous mes muscles, et détend mes cuisses, ce qui me fait faire un bond de 2m avec atterrisage sur un coin de table, à 1 cm de l'oeil. Depuis j'ai cette cicatrice sur le visage.

En forêt, comme j'ai l'habitude de grimper sur tout ce qui est grimpable (ça n'a pas changé depuis mesdemoiselles), je m'attaque à un beau roc à Rambouillet , j'ai glissé sur la dernière prise, forcement ça n'arrive qu'en haut. Me voila accroché par une main à une prise trop petite pour accrocher ma deuxième. A la différence de Cliffhanger qui se serait allumer un clope avec sa main libre, j'ai commencé à appeler à l'aide et dans les 5 secondes, une tête puis une main est venue du sommet pour me ressuciter.

Sinon je suis deux fois sous des caisses parce que je fais du velo comme si la ville était déserte.

Ah j'ai fais une belle chute en velo aussi, deux semaines bloqué à la maison sans pouvoir bouger le dos.
Je venais de concrétiser avec une fille qui me hantait depuis un petit moment, j'étais devenu le maître du monde, alors cette bosse qui ressemblait à un abattoir naturel, elle me paraissait bien réalisable. Pour impressioner encore plus les copains, j'ai pris un max de vitesse et j'ai donné une mauvaise impulsion.
http://www.easy-upload.net/fichiers/Sans_titre.20078704411.png
En bleu ce sont mes jambes, ils la font de temps en temps à Bercy celle là.
Sur le chemin de l'hopital, j'ai réalisé que mon tee-shirt était couvert de sang, sauf que je n'avais pas de plaie apparente, que des brulures. Je crois que j'ai craché ce sang.

su-per

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Une fois, je me suis coincé la bite entre les deux couvercles des toilettes.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

L'avenir de l'humanité s'est joué ce jour là.

Maintenant tout est foutu

su-per

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Rien de bien grave non plus, deux trois gamelles et conneries, mais ca m'a pas marqué.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

reblochon a écrit:

Une fois, je me suis coincé la bite entre les deux couvercles des toilettes.

Voilà ce qui arrive de pisser à genoux.


Petit (2-3 ans) je m'embrassais dès que je voyais mon reflet (dans les miroirs et les vitres donc).
Ca faisait rire ma maman, et moi j'aimais bien la faire rire.
Un jour alors qu'elle est affairée non loin, je me vois dans un miroir vaguement triangulaire et bordé de trous. Ni une, ni deux je m'embrasse dedans et là c'est le drame. J'ai eu le droit à toutes les glaces du monde car j'ai appris ce jour là que ce genre de miroir s'appelle en fait un fer à repasser.
Je garde de ce jour une hantise du repassage.

C'est parce que vous êtes une majorité à avoir tort que vous avez raison.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Haha énorme.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Bof des chutes à vélos, mais que des grosses égratignures, un cubitus cassé et déplacé vers l'intérieur en skate (finalement c'est l'opération pour le remettre en place qui a fait plus mal que la fracture) et quelques autres pelles à la plage, dans les escaliers etc...

Par contre le coup de s'étouffer, ça c'est de la balle, je vous le conseille, j'ai fait 3 "fausses routes" avec des trucs aussi cons que ma salive, du coca et du lait, un vrai bonheur, t'as bien le temps de te voir partir, d'y penser et tout et tout.
La plus grave, je suis tombé par terre à cause du manque d'oxygène, la tête orientée par hasard vers le haut ce qui a permis de libérer un minuscule filet d'air (à peu près de l'ordre d'une paille que tu pinces avec tes doigts), juste de quoi tenir le temps que le liquide s'évapore/coule/que sais-je...

Et je confirme, les mères, c'est vraiment des buses, la mienne a essayé de me faire un heimlich pendant un de ces épisodes, c'est à peine si je sentais la pression.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Ouais j'ai avalé une pièce de 10 balles une fois mais elle est pas allée plus loin que le début de ma gorge elle est ressortie vite mais j'ai eu les jetons.

Sinon ouais j'suis déjà quasimment mort plusieurs fois.
Deux fois exactement pareilles : J'vais traverser une nationale sans regarder, un premier pieds se lance mon pote me tire par le col et BIPP BIPPP une bagnole qui passe devant moi à fond de balle.
Y'a beaucoup d'autres fois dont je me souviens pas.
La fois la plus marquante c'est celle où je crois qu'une seconde j'étais vraiment mort ou à la limite.
(J'vais la faire style émission télé choc)
Nous sommes l'été. En écosse. Des enfants sont en colonies (dont moi) et vont faire du camping. Pour aller au camping l'itinéraire est de passer par le sommet d'une montagne et de l'autre côté il y a le camping. Il fait très beau tout le temps. Pas un jour de pluie. Bien chaud. Je prends donc des t-shirts, serviette, et autres nécessaire en plus de mes vêtements très légers pour aller au camping. Nous entamons l'ascension de la montagne. A mesure qu'on s'approche du sommet une pluie gelée se met à tomber de plus en plus. C'est à dire que c'était comme si des glacons nous tombaient dessus mais sous forme de goute. Comme des aiguilles en somme mais c'était encore de la pluie. C'était très froid en gros mais on sentait que c'était limite dur.
ET LA la conne de service se tord la cheville et se fait une entorse. Tout le monde est un peu en panique (sauf moi quasimment... Du moins pour l'instant) et l'écossais qui était avec nous sors une GROSSE tente gonflable, genre les espèces de radeaux de survie qu'on voit dans les films des fois et on se fout dedans.
Sans bouger j'commence à vraiment me les geler, donc j'ouvre mon sac et je mets tout ce que je peux sur moi. Je dis qu'il faut redescendre de toutes façon on a pas le choix. Les monos disent de pas bouger et apparemment envisagent encore d'aller au camping. Ca réfléchi pendant une plombe. Et là alors que t'es en forme alors que tout va bien (Erreur d'analyse) tu sens plus rien tellement t'as froid et tes yeux se ferment d'un coup. J'ai eu un immense coup d'adrénaline qui m'a réveillé, je me suis levé, suis sorti et ai descendu la montagne en courant pour me réchauffer. Plus bas je me suis vautrer dans la boue avec un pote ce qui nous a valut des fous rires et nous a réchauffé un peu plus. Mon corps a dû vraiment être pas loin de crever à ce moment là, parce que quand j'ai prit une douche une fois de retour à la colo. Cette douche m'a fait une douleur immense sur tout le corps. J'ai vraiment eu les jetons en tout cas. Surtout en y repensant.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Une fois je suis passé sous une voiture et, euh, c'est tout. J'ai mal au genou moi aussi maintenant.

Envoyé depuis mon IPhone.

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

j'ai failli me noyer quand j'avais quatre ans, j'avais déjà de l'eau dans les poumons mais je n'en garde pas le souvenir d'une angoisse particulière, à cet âge-là, on n'a pas conscience de la mort...

là où ça a été plus chaud, c'est quand j'en avais 25... j'ai été aspiré par le rer b (l'arrière du train, j'étais sur le quai et je marchais de travers), je suis tombé à plat sur les rails, ça a été tout noir et puis ensuite le tunnel avec les voix et tout et tout (en fait je reprenais mes esprits...)
je suis reparti à pieds après avoir signé une décharge de la sncf stipulant qu'il ne s'était rien passé : j'étais vivant, j'avais envie de me tirer de suite... le soir j'étais paralysé et on m'a accompagné à l'hosto où j'ai dû ramper sur la table des radios parce que le mec disait que j'étais un simulateur qui voulait un arrêt de travail et ne voulait pas m'aider... on m'a dit que j'avais rien, on m'a filé deux boîtes de diantalvic et on m'a renvoyé chez moi avec 7 jours d'itt... le septième jour j'arrivais presque à remarcher tout seul et l'hosto m'a rappelé, j'ai donc dû encore me faire amener, c'était horrible, j'en avais plein le cul, y a rien de pire que de pas pouvoir se laver ou aller chier tout seul...
là ils m'ont dit qu'ils s'étaient planté et que j'avais les vertèbres apophyses L1, L2 et L3 pétées... ça se voyait pourtant facilement sur la radio... j'ai demandé à la toubib ce qu'on pouvait faire, elle a soupiré (je la faisais visiblement chier) et elle a dit : "rien, vous aurez mal plus tard..."

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Tu aurais du appeler darkdreammer tu serais riche aujourd'hui.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Quand j'avais 2ans, mes parents construisait une jolie maison à étage AVEC un four dans la cave, donc la logique voulait que la cheminé passe par tous les étages de la maison. La construction a fait une pause à l'étage et ces cons avait donc laissés un trou au plein milieu. Jeune explorateur des intérieurs que j'étais, je me promène sur ce chantier et pouf je tombe dans le trou avec 2-3 mètres de vide. Et là donc tu te dis qu'enfaite c'est un sale handicapé paraplégique qui te parle, mais non! con comme j'étais j'ai eu le réflex (ou autres) d'écarter mes bras et par chance j'ai eu juste le temps de bloquer la chute avec mes coudes, par la suite j'imagine que mes parents m'ont entendus chialer et sont allés voir ce que voulait encore leur rejeton...

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

- Quasi-noyade dans les rouleaux de l'Atlantique vers Moliets.
- Quasi éléctrocution en enfichant une multiprise defectueuse sous mon lit... Zzzzik! Miam electricity !
- Accident de bagnole severe complétement déchiré contre un poteau EDF qui a eu la bonne idée de tomber à coté de la bagnole au lieu de dessus. Double effet kiss kool, c'était à Damville (27) donc pas de gendarmes ni de flics qui nous ont controlé.
- Tout droit en bagnole dans un champs.
- Escalade sur les toits de mon lycée.

Mouais, du classique somme toute.

Je vous demande de ne pas voir dans cette manière d'opérer une mesure coercitive à votre égard, mais les régles inhérentes à ma profession m'obligent à procéder de cette manière.

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

ah ouais, l'éléctricité ça décalque, mon beau-père a failli y passer...

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

j'ai travaillé 3 mois pour Topy ... c'est mon expérience la plus proche de la mort je pense

"Connard Inside"™®©

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

aliocha a écrit:

ah ouais, l'éléctricité ça décalque, mon beau-père a failli y passer...

Grave. Et c'est d'autant plus bizarre que tu sens le courant passer : "Enleve ton pouce connard !" Dit le cerveau. Mais la main ne bouge pas...

Les heures après le coup de jus sont sympas aussi, tu te sens mal mais mal.

Je vous demande de ne pas voir dans cette manière d'opérer une mesure coercitive à votre égard, mais les régles inhérentes à ma profession m'obligent à procéder de cette manière.

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

http://www.easy-upload.net/fichiers/untitled.20078710375.jpg

PUTEDEPUTEDEPUTE

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Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

Devant la banalité de la vie de toute le monde, je me dois de faire un résumé de ma si dangereuse existence.

- A la naissance : trachée bouchée. Je sors de ma mère, on me frappe. Je ne respire pas. Panique. Tuyaux dans la gorge et ce genre de conneries pour que je survive finalement et m'en remette avec de multiples séances hebdomadaires de kiné (de 0 à 9 mois). Bon c'est nul et je m'en souviens pas mais c'est à noter pour la suite.


- A l'âge de quatre ans, chez mes vieux. La maison est sur deux étages et possède un escalier droit plutot raide. Je sais pas comment ni pourquoi mais il se trouve que je tombe (je crois que c'est mon grand frère qui m'y pousse, mais il nie les faits). Dévaller des escaliers qui font quatre fois ta taille c'est long et douloureux, je me souviens de multiples flahs et d'être resté au sol très longtemps en bas, en attendant du secours. C'est le premier souvenir conscient de mon existence, aussi loin que je puisse remonter j'arrive à ça.


- A l'âge de sept ans (ou par là), je fais du vélo comme un grand et je tente - fort d'une confiance inextinguible en ma dextérité - de lacher les deux mains du guidons pour me la péter devant une voisine. Bien entendu je fais ça dans un virage pile quand une voiture déboule à fond de train. Comme je maitrise pas, je m'étais déporté (comme grand nombre de gens de ma race) et je ne sais pas trop qui a pris les commandes de mon corps à ce moment là mais il a jugé préférable de récupérer le guidon, s'éclater contre le mur le plus proche et se coller à lui tout en continuant d'avancer sur quelques mètres, sacrifiant pour la Cause quelques dizaines de cm² de peau pas mal de sang sur le crépi.
Je suis rentré chez moi tout seul (mais à pied) parceque cette salope de voisine (de mon âge) qui "devait rentrer pas trop tard" a eu peur et s'est enfuie à la seule vue du sang. Je crois que je suis tombé dans les pommes dès que j'ai pu être en sécurité, je n'ai pas marché pendant plusieurs jours à la suite de ça (mon genou gauche avait pris bien mal).


- Quelque part dans l'adolescence, je ne me souviens pas très bien. Je suis dans mon bain en train de me récurer les pieds quand je glisse comme une merde, pommeau de douche (en fonctionnement) à la main, le jet part dans tous les sens, touche la lampe qui explose et paf. Exposé de la situation, je suis à demi-assomé dans mon bain, la tête ayant heurté les parois, de l'eau jusqu'en dessous du nez et un jet d'eau continu qui touche une source de courant électrique. J'ai juste eu le temps de penser "et merde, c'est fini" et puis comme pour plus haut, je ne sais pas qui a pris le controle de mon corps à ce moment là mais j'ai bondi hors de l'eau pour me retrouver tout agité de spasmes dans une salle de bain éteinte (comme le reste de la maison, le fusible avait du sauter) avec une brûlure au deuxième degré sur la cuisse droite (sûrement le fait de l'électrocution mais j'en ai parlé à personne tellement j'aurai eu l'air con avec des "haha Claude François").


- En colo, au Quebec, j'me suis choppé un truc je sais pas trop comment mais j'me souviens juste de pas avoir pu respirer pendant tout le trajet dans la bagnole du responsable qui m'amenait aux urgences. Genre je chialais (ça fait des trucs bizarres au niveau de la gorge et de la respiration quand on chiale) mais rien ne sortait, alors j'ai paniqué, gigoté dans tous les sens (le pauvre conducteur devait en baver pour gérer mes crises et se dépécher d'aller à l'hosto) avant de sombrer dans un calme morbide. De ceux où tu te dis que ça y est, c'est fini, autant accepter cet état de fait. C'est con à dire mais j'ai eu le truc classique de revoir mes potes et ma famille comme dans un rêve et de leur dire au revoir. Je me suis réveillé à l'hosto où on m'a expliqué que j'avais une saloperie de malformation dans la trachée, sûrement depuis la naissance, et que j'ai eu du bol de pas avoir eu de problemes avant.


Bon, c'est long et pas très intéressant au final, alors je m'arrête là. Parceque là c'est juste de 0 à 16 ans, mais le plus drôle c'est quand même la suite, de 18 à 20.

Re : Passer l'arme à gauche...enfin presque.

A la maternelle, je me suis pris pour Goldorak :

- Ha ! Facile le mur, je le démoule.

Bilan, trou noir et une jolie cicatrice sur le front qui fait craquer les filles.Bien évidemment, cette cicatrice est le résultat d'une bagarre contre trois gars qui attaquait une petite vieille.

Moralité, ces putains de dessins animés de chinois devraient être interdits.

Je vous demande de ne pas voir dans cette manière d'opérer une mesure coercitive à votre égard, mais les régles inhérentes à ma profession m'obligent à procéder de cette manière.