Re : les nouairs en furie aux US
En vert au moment de la COP et du ramadan (qui se tiendront désormais aux mêmes dates)
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En vert au moment de la COP et du ramadan (qui se tiendront désormais aux mêmes dates)
Les voitures noires ont 2 fois plus de chance d'avoir un accident. Vous trouvez ça normal vous?
Merci de passer le sujet en résolu.
La putasserie éhontée, ça va vraiment leur permettre de vendre plus de bagnoles au grand public ?
En gros ils blackfacent leurs voitures quoi.
Ahah "peindre une voiture créée par des blancs en noir est raciste".
Ahah "peindre une voiture créée par des blancs en noir est raciste".
ca se tente sérieux
Je te la pique, je me fais bien chier aujourd'hui, autant aller foutre la merde sur facebook, ça vous fera des vacances en plus.
(bon, j'ai jeté l’appât, reste à voir si ça mord)
En vert au moment de la COP
Ça se tente
Un mec demandait pourquoi les utilitaires et les voitures de société sont peintes en blanc.
J'ai pris une sanction pouravoir répondu que les peindre par défaut en noir rappellerait les heures les plus sombres de la traite négrière car seuls les noirs seraient exploités pour le travail.
Descendant d'un fils de pute qui n'était pas contre la ségrégation et ne souhaitait pas voir les noirs posséder les mêmes droits que les blancs (comme Lee), et il est fier ?
Ce n'est pas son descendant mais il est de la famille (si tu lis les commentaires).
Bon, change descendant par de la famille, ça marche pareil.
Descendant d'un fils de pute qui n'était pas contre la ségrégation et ne souhaitait pas voir les noirs posséder les mêmes droits que les blancs (comme Lee), et il est fier ?
Il était en avance sur son temps.
2016, mais j'avais jamais vu. Comme quoi leur connerie elle date
https://www.journaldemontreal.com/2016/ … es-de-noir
Et ca alors reblochon, c'est de la discrimination ou du racisme de la part des militants ?
Et ca alors reblochon, c'est de la discrimination ou du racisme de la part des militants ?
discrimination sur la couleur, aucunement question de supériorité ethnique, morale ou autre. Ils veulent juste voir une personne qui leur ressemble. C'est simple à comprendre non ? Et si cela avait été raciste, le prouver aurait été difficile, il aurait fallu être dans la tête des gens pour connaître leur motivation, parce que des discours et des faits, rien ne peut le démontrer.
J'ai vu ça sur facebook, j'ai cru qu'ils les supprimaient parce que c'était des frusques d'esclaves:
Ils liquident les frusques d'esclave. Ce sont les maîtres qui vont faire des aubaines.
Dans le même genre, j'ai vu des jupes de kikoo-jap lolita qui semblaient être faites de plusieurs couches de tissus de jogging rapiécées...
Ça balance !
Vous avez dit « systémique » ?
Les multinationales américaines ont très souvent recours à la philanthropie pour cacher les méfaits qui les ont enrichies. Depuis mai dernier, elles versent donc des centaines de millions de dollars à diverses associations afro-américaines, dont Black Lives Matter. De telles libéralités envers une structure militante qui combat le « racisme systémique » font un peu penser au paiement d’une police d’assurance. Apple, Amazon, Walmart, Nike, Adidas, Facebook, Twitter, qui savent mieux que personne ce que « systémique » signifie, doivent redouter que la mise en cause d’iniquités structurelles aux États-Unis cible bientôt d’autres infamies que les violences policières — et situées plus près de leur conseil d’administration. Dans cette hypothèse, les protestataires ne se satisferont pas très longtemps de gestes « symboliques » consistant à s’agenouiller devant des Afro-Américains, à déboulonner des statues, à rebaptiser des noms de rue, à se repentir de son « privilège blanc ». Or c’est bien à ce répertoire, inoffensif pour eux, que les patrons de multinationales souhaitent cantonner le mouvement populaire ayant réveillé la société américaine après la diffusion des images de la mort d’un homme noir étouffé sous le genou d’un policier blanc ( lire « Un pays miné par les homicides policiers » https://www.monde-diplomatique.fr/2020/07/KEISER/61964 ).
Président-directeur général de la banque JPMorgan, qui a ruiné d’innombrables familles noires en les appâtant avec des prêts immobiliers qu’elles ne pourraient jamais rembourser, M. Jamie Dimon s’est mis à genoux — devant un coffre-fort géant de son établissement. Le candidat républicain à l’élection présidentielle de 2012, M. Willard (« Mitt ») Romney, qui avait estimé que 47 % de la population américaine était constituée de parasites, a marmonné « black lives matter » en participant à une manifestation antiraciste. Le parfumeur Estée Lauder promet de débourser 10 millions de dollars afin de « favoriser la justice raciale et sociale, ainsi qu’un accès plus large à l’éducation ». C’est sans doute pour servir cet objectif qu’il avait déjà financé la campagne de M. Donald drumpf en 2016.
En dehors de ces simagrées qui excèdent le registre de la parodie, comment ne pas relever que les manifestations contre le « racisme systémique » interviennent quelques semaines après que le candidat le plus susceptible de s’attaquer réellement au « système », M. Bernie Sanders, a été battu par un homme, M. Joseph Biden, qui a beaucoup contribué à en durcir les traits ? En 1994, le sénateur Biden fut en effet le grand architecte de l’arsenal judiciaire qui allait précipiter l’incarcération de masse des Afro-Américains. Ce qui d’ailleurs n’empêcha pas vingt-six des trente-huit élus noirs au Congrès de voter cette loi : la couleur de la peau ne garantit pas toujours les bons choix, et les symboles ont déjà eu un président — Barack Obama.
Aux États-Unis, le patrimoine de la majorité des familles afro-américaines reste coincé en dessous de 20 000 dollars, autant dire rien (1). Elles sont donc contraintes de résider dans des quartiers pauvres et d’envoyer leurs enfants dans des écoles médiocres parce que largement financées par les taxes foncières. Leur avenir professionnel en est obéré d’emblée. Le nœud du problème — le « système » — est là : le « privilège blanc » est d’abord celui du capital. Et cela, la banque JPMorgan ne l’ignore pas.
Serge Halimi
(1) Lire Dalton Conley, « Aux États-Unis, la couleur du patrimoine », Le Monde diplomatique, septembre 2001. https://www.monde-diplomatique.fr/2001/09/CONLEY/8089
Le code noir voté par la CFDT d'après un spécialiste, et dont Porcin pourrait s'inspirer pour trouver une sanction alternative au sac en toile de jute :
Colbert et le «Code noir»: la vérité historique
TRIBUNE - La volonté d’effacer la figure de Colbert le confirme: juger le passé à l’aune de la morale d’aujourd’hui, c’est s’interdire de le comprendre et se donner bonne conscience à peu de frais, explique l’historien et écrivain Jean-Christian Petitfils*.
Par Jean-Christian Petitfils
Publié le 29 juin 2020 à 20:35, mis à jour le 29 juin 2020 à 20:35
Jean-Christian Petitfils.
Jean-Christian Petitfils. Clairefond
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Dans le vandalisme frénétique qui a saisi la France depuis la mort de George Floyd, des associations antiracistes et des groupuscules mènent une campagne passionnelle et outrancière destinée à abattre les statues, à débaptiser lycées, places et rues portant le nom de grands hommes de notre histoire, soupçonnés d’esclavagisme ou de colonialisme. Est visé en particulier le ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, pour avoir été l’auteur du Code noir.
À lire aussi : Vandalisme sur la statue de Colbert: «La logique de la table rase est à l’œuvre»
Dans ce délire idéologique qui sature l’espace public, où le souci de la vérité historique ne pèse pour rien, on ne sait trop ceux qui sont le plus à blâmer, les «indigénistes», qui ne rêvent que de déconstruire l’histoire de notre pays, ou les hommes politiques - dont hélas un ancien premier ministre - et les édiles tétanisés qui mettent genou à terre et se prêtent complaisamment aux injonctions terroristes des discours anti-Blancs.
Bourreau de travail, brutal, hautain, froid («Le Nord», comme le surnommait Mme de Sévigné), Colbert fut un des géants du Grand Siècle. Derrière son abord rebutant se cachaient une belle intelligence, une ardeur, une ambition peu commune, doublée d’une passion extrême d’agir et de servir. Il cumula des fonctions qui correspondraient aujourd’hui à celles de ministre de l’Intérieur, de l’Économie, des Finances, de la Marine, de la Justice, du Commerce, de la Construction et de la Culture. Son œuvre au service du roi et de la centralisation de l’État est immense, même si des ombres ont entaché son action.
Colbert lança sur place des consultations préalables, car la pratique de l’esclavage était interdite en France métropolitaine et n’existait pas dans d’autres colonies comme le Canada
L’élaboration de l’édit royal de mars 1685 «touchant la police des îles de l’Amérique française», appelé ultérieurement Code noir, prend place dans sa politique d’unification du droit et de codification législative: ordonnances sur la procédure civile (1667), les eaux et forêts (1669), la procédure criminelle (1670), le commerce (1673) et la marine (1681). Il s’agissait en l’occurrence de clarifier le statut civil et pénal des esclaves d’outre-mer «tant pour la punition de leurs crimes que pour tout ce qui concerne la justice qui doit leur être rendue».
À l’image des autres entreprises, Colbert lança sur place des consultations préalables, car la pratique de l’esclavage était interdite en France métropolitaine et n’existait pas dans d’autres colonies comme le Canada. C’est ainsi qu’en avril 1681, il demanda à Charles de Courbon, gouverneur général des îles d’Amérique, et à l’intendant Jean-Baptiste Patoulet, de collationner la jurisprudence locale et de recueillir les avis des membres des Conseils souverains - petits parlements locaux - de la Martinique, de la Guadeloupe et de Saint-Christophe. Ce travail prit du temps, car il s’agissait de rationaliser des pratiques et usages répandus depuis plusieurs décennies.
Suivirent un premier rapport en mai 1682, puis un avant-projet d’ordonnance en février 1683, qui arriva sur le bureau du ministre trois mois plus tard. On ignore la part que ce dernier prit dans la rédaction du texte final qui comporte 60 articles. Malade, il mourut le 6 septembre 1683. Laissée en souffrance, l’ordonnance royale, qui reprenait 90 % de l’avant-projet, ne fut donc promulguée qu’en 1685, sous la signature de Louis XIV et le contreseing du fils du ministre, Jean-Baptiste Colbert de Seignelay, secrétaire d’État à la Marine.
Implacables étaient les sanctions pénales : les coupables étaient marqués au fer rouge, mutilés aux oreilles ou aux jarrets et dans les cas les plus graves exécutés
Lourd de contradictions, le texte faisait la part belle aux planteurs, tout en introduisant un cadre légal. Si les esclaves étaient assimilés juridiquement à des biens meubles dans les transactions, ils étaient néanmoins considérés comme des êtres humains aux droits limités. Ils devaient être nourris convenablement, vêtus, baptisés, instruits dans la religion catholique, et bénéficier du repos du dimanche. Ils pouvaient se marier avec l’accord de leur maître, mais les enfants nés de ces unions devenaient esclaves à leur tour. Les sujets âgés ou malades devaient être pris en charge et les morts enterrés dans des cimetières catholiques. Les affranchissements, les mariages mixtes maître-esclave étaient possibles mais encadrés.
Le Code autorisait les maîtres à avoir recours au fouet, prohibant toutefois les «traitements barbares et inhumains». Aucune mutilation ou torture ne leur était permise. Celle-ci était réservée aux décisions de justice. Implacables alors étaient les sanctions pénales: les coupables étaient marqués au fer rouge, mutilés aux oreilles ou aux jarrets et dans les cas les plus graves exécutés. Tout maître ou contremaître qui tuait un esclave se rendait en revanche coupable d’un crime. Sous réserve de quelques variantes, ces dispositions furent étendues à Saint-Domingue, aux îles de France (Maurice) et de Bourbon (La Réunion), à la Guyane et à la Louisiane.
Si Colbert n’a pas contresigné le Code noir, on peut penser qu’il en aurait approuvé les termes. La vérité est qu’il fut seulement l’héritier de la politique coloniale de la monarchie absolue, commencée sous le ministériat du cardinal de Richelieu en 1626 avec la création de la Compagnie de Saint-Christophe.
Les monarques et chefs de nombreux royaumes africains vivaient de la traite des noirs (souvent occultée, leur complicité est « une donnée objective », souligne l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye)
L’installation d’esclaves dans les Antilles commença en 1635 en dehors de tout statut juridique, principalement en vue de la culture de la canne à sucre. À l’époque, une bonne partie du monde acceptait sans état d’âme l’esclavage. Les monarques et chefs de nombreux royaumes africains vivaient de la traite des noirs (souvent occultée, leur complicité est «une donnée objective», souligne l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye), et l’Europe rachetait les esclaves chrétiens aux Barbaresques d’Afrique du Nord, qui en faisaient un trafic lucratif.
Bien entendu, philosophiquement, le Code noir est injustifiable en ce qu’il légitimait et légalisait un système d’esclavage, enrobé de quelques principes d’humanité et de christianisme. Aucune définition, aucune justification n’étaient d’ailleurs données de cette institution barbare, qu’il faut replacer dans son contexte historique.
* Auteur d’une trentaine d’ouvrages, Jean-Christian Petitfils a notamment publié une biographie de Louis XIV (Perrin, coll. «Tempus», 2002), grand prix de la biographie de l’Académie française et Histoire de la France. Le vrai roman national (Fayard, coll. Pluriel, 2018).
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