L'asile, le site qui sent la bouse (Page 68 sur 280)

Je sais pas mais le dernier que j'ai croisé m'a avoué avoir consommé de la coke dans le début de la soirée. Cela m'inquiète parce-que ce n'est pas très bio comme produit.

J'ai eu une pensée ému pour Niark² hier, y avait la speakerine de l'émission tinder chez les cul-terreux qui était invité sur cpolitique pour defendre les agris parce que c'est la seule personne qualifiée pour parler de ca en france.

LES GROS FDP DE BAYER

Bon sinon ils parlent de "revenir aux fondamentaux" dans un article bullshit sur le digital et la collecte de données.

Ben j'ai surtout pas compris ce que tu voulais dire.

Bon, retour du certificateur qui a son importance : la réglementation indique que le SOL ne doit pas être travaillé avant la visite. On vient de me certifier que je peux défricher dès maintenant avec des photos témoins de l'état initial du terrain.

Je vais (enfin) pouvoir prendre un peu d'avance. Faut encore que je rappelle mon voisin avec la mini-pelle et l'épareuse et voir avec lui ses disponibilités.

o/

Sinon, je viens de commander mes graines, j'en ai pour 290e et je me suis vraiment limité sur certains trucs pour éviter de faire exploser mon compte bancaire. J'ai pas encore acheté l'irrigation, ni la bache tissée, ni la balance ni le diable cosco que je lorgne pour les déplacements de matos/récoltes.

Coucou,

J'ai recu le sésame de la DDTM : je ne suis pas soumis à la demande d'autorisation d'exploiter.
En gros j'ai monté un dossier et attendu 1 mois et demi pour qu'on me dise que je n'ai pas besoin de monter un dossier et que je peux ouvrir mon entreprise/commencer le travail.

Ce pays est fantastique.

Bon.

Le papier de la DDTM dit "vous pouvez commencer à exploiter le terrain dès maintenant". Du coup, aujourd'hui j'ai fais venir mon charmant voisin viticulteur avec sa mini-pelle et son épareuse à 4500 euroboules pour défricher mes 1500m2, ce qui a été fait en l'espace de 3 heures. Seul et avec ma débroussailleuse manuelle, j'aurai facilement mis deux semaines en me niquant la santé.

Ça va me coûter le diesel qu'il a utilisé pour le faire, en gros 50e.

Je peux enfin voir mon terrain dans son ensemble. Il y a (beaucoup) plus d'espace disponible que ce que j'imaginais. C'est une super nouvelle qui fait un peu peur aussi.

Prochaine étape faire venir un collègue avec un rotovator ou des griffes ou une sous-soleuse pour le travail de sol initial. Après, j'y toucherai a priori plus jamais.

C'est chouette.

C'est du diesel propre.

Coucou,
On a (beaucoup) avancé depuis 12 jours, malgré COVID, le confinement et les entreprises qui ne me répondent quasiment plus au tel..

En premier lieu, j'ai trouvé quelqu'un pour me faire un travail du sol initial. Alors certain vont s'amuser à dire "oui mais t'avais diiiiis que t'allais pas travailler le sol gnia gnia". Ouais. Quand tu pars d'un terrain en friche, tu as 10 ans de tassement du sol derrière. Chez nous, les sols sont argileux.

En gros, tu plies ta bêche avant d'espérer faire un trou. Sans parler de l'impossibilité ensuite pour les racines des plantes de se faufiler là-dedans. Donc il faut passer par la moins bonne des solutions :

Un gros tracteur et un rotavator. En deux fois 1h30 c'était terminé et ça m'a rien coûté.. enfin.. le viticulteur étant un bourrin par essence, il a quand même réussi à chopper avec l'outil un de mes deux filets mobiles que j'avais mis en tas dans une zone relativement sans danger. Je lui avais bien montré qu'il fallait faire attention. Evidemment il a rien écouté du tout. En moins de deux secondes j'avais 50m de filets (poteaux inclus) dans le roto.

De la charpie. Ça coûte 120e.
On va dire que je m'en sors quand même bien mais putaaaaaain ça fait chier.

Bref, j'ai un terrain propre et prêt à être planté. Prochaines étapes :

- Zoner mon plan de culture : marquer les planches permanentes et les allées.
- Mettre en place le réseau d'irrigation
- Mettre les baches tissées sur les planches pour les cultures sur baches : solanacées, courges, salade (?). Cela évitera de voir mes planches pleines d'herbes à la prochaine pluie. Le problème c'est que 100m de bache ça coute 50e et que j'ai 700m linéaire à couvrir pour l'instant. Ca va pas le faire.
- Trouver de la bio-ressource (brf, paille, débris végétaux) pour couvrir le reste à moindre frais.
- Cloturer le terrain avant que les gitans arrivent. j'ai déjà commencé a planter les piquets à la masse, j'ai les mains engourdis depuis deux jours, c'est joie.

Enfin, les semis seront lancés en plusieurs vagues pour éviter un pic de production de tout le jardin au même moment. Première vague :

- 96 plants de tomates
- 32 poivrons, 32 aubergines
- 32 concombres
- 64 courgettes

J'en aurai autant à faire d'ici la fin du mois. Ça fait, euh, beaucoup. Et ce ne sont que les cultures "longues". Il me manque la courge et tous les trucs plus rapides : salade, radis, betterave, choux rave, carottes, épinards, mesclun, etc.

Cet aprem je dois aussi régler la livraison de mes plants de pommes de terres, ails, oignons, échalote. Ce ne sont pas des cultures qui rapportent énormément mais c'est cool d'en avoir sur l'étal. Mais impossible de savoir si je vais les avoir et quand. Chaud.

ET moi qui pensait que Bio voulait dire tout faire à la main, je vais acheter direct des tomates espagnoles pour me réconforter.

Au vue de tes dernières revues Rhum, je vais de ce pas acheter ce que tu me conseilles!