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C'est grotesque putain.
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C'est grotesque putain.
Une histoire belge en somme.
Le jardinier du rond point est du même acabit...
des délits dont la gravité est importante pour la planète
Pour deux vélos volés ?
Bon après le mec est un habitué des interpellations apparemment, mais j'imagine qu'il s'est pas fait gauler 50 fois pour vol de vélo.
Bien glauque : https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html
[spoiler]
« J’étais sous son emprise » : dans l’Oise, le meurtre d’un prêtre fait remonter un douloureux passé pédophile
Par Yann BouchezPublié aujourd’hui à 00h41, mis à jour à 07h36
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EnquêteAgé de 91 ans, le prêtre Matassoli a été sauvagement tué chez lui en novembre 2019. Depuis l’annonce de sa mort, plusieurs victimes, de jeunes garçons à l’époque, se sont manifestées.
Des semaines qu’elle ne reconnaissait plus son « tiot », comme elle l’appelle encore affectueusement. Lui, si bavard d’habitude, devenu mutique. Alors, ce soir d’octobre 2019, lors du dîner familial, elle a demandé au fils : « Il est où mon Alexandre, celui qui parlait tout le temps ? » Installée à la table de son salon en cette fin janvier, elle se rappelle sa réponse : « Les yeux remplis de larmes, il m’a dit : “Cet Alexandre-là, il est mort, maman.” »
Alexandre V. n’est pas là pour confirmer le récit. Loin du confort discret de cette maison d’un quartier résidentiel de Clermont (Oise), le jeune homme de 19 ans est détenu à l’hôpital-prison de Seclin (Nord), soupçonné d’avoir tué, le 4 novembre, dans un hameau d’Agnetz, commune voisine de Clermont, un prêtre de 91 ans. Roger Matassoli a été retrouvé à son domicile, roué de coups. Un crucifix dans la bouche, les yeux enfoncés dans leurs orbites.
Un scellé placé sur la maison du père Matassoli, à Agnetz. C’est là qu’a été retrouvé son corps.
Un scellé placé sur la maison du père Matassoli, à Agnetz. C’est là qu’a été retrouvé son corps. CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »Alexandre V., lui, a été arrêté par les gendarmes à quelques kilomètres de là, au volant de la voiture du curé. Sa garde à vue n’a pas duré longtemps : il a été hospitalisé d’office au centre psychiatrique de Clermont.
« Ses auditions étaient inexploitables, il délirait complètement », résume le procureur de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, qui a tout de même requis son incarcération, fin décembre. Un juge d’instruction l’a mis en examen pour meurtre aggravé et actes de torture et barbarie. Depuis, des histoires, longtemps tues, ont émergé. Et s’est esquissée, au fil des témoignages, l’ombre destructrice du curé sur la famille d’Alexandre.
Silence, honte et déniPour mesurer l’ampleur des dégâts, ces générations broyées par le silence, la honte et souvent le déni, il faut écouter les mots simples des parents du garçon. Aujourd’hui divorcés, Stéphane et Sandrine – leurs prénoms ont été modifiés – sont restés en bons termes. Les écouter, c’est d’abord se déplacer à une trentaine de kilomètres au nord de Clermont et revenir au tournant des années 1970 et 1980, du temps où les paysages étaient composés de champs immenses, hérissés de calvaires.
A l’époque, le père Matassoli vit à Saint-André-Farivillers. Les parents de Stéphane, immigrés espagnols, viennent emménager dans le village voisin de Campremy. « On était pauvres, raconte Stéphane. Notre maison était en travaux, les chambres n’étaient pas faites. » L’aide du curé pour installer l’électricité est une bénédiction. L’homme d’Eglise semble toujours prêt à rendre service. « Avec mes deux grands frères, on allait prendre les douches chez lui, et on dormait là-bas », poursuit Stéphane.
Au presbytère, les douches se prennent nu, et en présence du prêtre. Stéphane, aujourd’hui quadragénaire, dit avoir été agressé sexuellement et violé de 7 à 14 ans. Ses frères aussi, d’après lui. Mais de cela, les enfants ne parlent pas aux adultes. Qui les croirait ? Un prêtre peut-il mal agir ? Et puis celui-ci répète qu’il ne faut pas raconter de « bêtises ».
La maison du père Matassoli, à Agnetz.
La maison du père Matassoli, à Agnetz. CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »Quand Stéphane épouse Sandrine, dans les années 1990, le secret est préservé. C’est Roger Matassoli lui-même qui célèbre leur union. Lui, encore, qui baptise leurs deux premiers enfants. Le troisième, Alexandre, naît en octobre 2000. Deux mois plus tard, fin décembre, alors que Stéphane est en déplacement professionnel, le prêtre demande à prendre avec lui l’aîné du couple, alors âgé de 5 ans, pour un dîner. Sandrine refuse. « Quelque chose en moi me disait : “Ce mec-là, il y a un truc.” Quelque chose qui me dérangeait. » A son retour, Stéphane lui révèle avoir été abusé par ce même Matassoli, du temps où il était enfant de chœur. « Alors, on a coupé les ponts avec lui », poursuit Sandrine.
« J’étais sous son emprise »Au printemps 2001, la famille déménage à Beauvais et se met sur liste rouge afin que le prêtre cesse de laisser des messages sur leur répondeur. Mais Stéphane est en souffrance. Des « délires mystiques », d’après Sandrine. Aux médecins, qui évoquent une dépression, il ne dit rien des abus subis. A sa mère et à ses frères, si. Mais il se heurte à un mur de déni : « Ils m’ont répondu que j’étais malade. » Il affirme avoir vainement téléphoné à l’évêché, en 2004. La période est compliquée pour le couple, qui finit par divorcer. Sept ans plus tard, à l’automne 2011, Stéphane décide de se confier à son père. « Quand je lui ai dit que le prêtre nous avait abusés, il a pleuré. Trois mois plus tard, il s’est mis un coup de fusil. »
L’ancien enfant de chœur tente de remettre une lettre à Roger Matassoli. « Dedans, j’avais écrit que c’était de sa faute si mon père s’était suicidé, à cause de la pédophilie. Il n’a pas voulu la lire. Quand je suis rentré chez moi, j’ai décompressé. »
Après une tentative de suicide devant la préfecture de l’Oise, il reste « trois mois » à l’hôpital de Clermont, où il est diagnostiqué schizophrène et bipolaire. Alité, il reçoit peu de visites. Un homme brise sa solitude : Matassoli. « Il venait avec des cigarettes, des biscuits. Il me disait de ne pas dire de bêtises. J’étais sous son emprise. »
Le presbytère de Saint-André-Farivillers.
Le presbytère de Saint-André-Farivillers. CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »A partir de 2012, les deux hommes se voient régulièrement. Le jeudi soir, Stéphane va dîner chez le curé. Son fils Alexandre, à peine entré dans l’adolescence, sait déjà tout de son secret. « Il trouvait ça glauque et ne comprenait pas pourquoi je continuais à le voir », résume Stéphane. Mais, à compter de 2014, l’adolescent commence à l’accompagner « de temps en temps » au domicile de Matassoli. « Je ne l’ai jamais laissé seul [avec le prêtre]à cette période-là, quand il était jeune », assure son père.
Un prêtre charismatiqueQuatre ans plus tard, le lycéen décroche son bac littéraire avec mention, puis part à Amiens entamer des études de droit. Un échec. A l’époque, il lui arrive de se rendre seul chez le curé, sans forcément prévenir ses parents. « Le père Matassoli lui avait appris à conduire sa voiture, se souvient Sandrine. Je n’étais pas contente, mais Alexandre m’a répondu : “Je suis majeur, je fais ce que je veux.” »
Revenu chez sa mère et son nouveau compagnon au printemps 2019, le jeune homme est méconnaissable, toujours à s’isoler dans sa chambre au sous-sol, à rire en solo, à parler à ses doigts, à refuser de se laver pour « retrouver » son « odeur corporelle ». En octobre, une psychiatre conclut à une dépression et recommande des soins. Mais il refuse de prendre des médicaments. Sandrine l’envoie alors chez son père, à Beauvais, où un médecin lui prescrit de l’homéopathie. Les parents ne parviennent pas à le faire hospitaliser. « Les urgences psychiatriques nous ont répondu que tant qu’il n’était pas violent, ils ne pouvaient rien faire », raconte Sandrine.
Un calvaire situé entre le presbytère et l’église de Saint-André-Farivillers (Oise).
Un calvaire situé entre le presbytère et l’église de Saint-André-Farivillers (Oise). CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »Arrive le 2 novembre. Ce jour-là, Alexandre frappe son père avant de s’enfuir de l’appartement paternel. De ces derniers moments d’errance, juste avant la mort du prêtre, on sait qu’il aurait dormi dans la cave d’un immeuble, parlé en espagnol à son grand-père mort, et que des voix, des visages l’auraient hanté. « Qu’est-ce que vous avez fait de la peau de mon zizi, l’abbé, toi et papy ? », lance-t-il à son père lors d’une crise de violence. A certains de ses proches, le garçon avait confié que le prêtre exigeait qu’il soit nu pour faire le ménage chez lui. Les parents sont désormais convaincus qu’il a lui aussi été victime de Roger Matassoli.
Jusqu’à sa retraite, en 2009, ce curé réputé charismatique se déplaçait de village en village – au volant de « belles bagnoles », se souviennent les anciens – pour célébrer les messes. Il en imposait dans ce coin de l’Oise, où certains le jugeaient « très charmeur » et voyaient en lui un « homme à femmes ». Certes, il y avait bien ces bruits sur sa proximité excessive avec les enfants… Est-ce pour cela que des excréments furent un jour déversés dans sa voiture ?
« Pardonne-moi Jean-Paul »A l’annonce de sa mort, d’autres victimes se manifestent. A commencer par Jean-Paul L., un instituteur à la retraite. Voilà trente ans qu’il cherche à alerter les autorités religieuses. Dans son cas, l’affaire remonte aux années 1960, lors d’un camp scout. D’après lui, le prêtre l’avait invité sous sa tente avant de le caresser et de lui demander de caresser son sexe. L’évêché de Beauvais, informé par Jean-Paul L. en 1989, ne prend aucune sanction.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Au procès de l’ex-père Preynat : « L’enfermement est la seule réponse envisageable »Dix ans plus tard, ce dernier écrit de nouveau à l’évêché. Mais il faudra attendre 2015 pour qu’il rencontre l’évêque de Beauvais arrivé cinq ans plus tôt, Jacques Benoit-Gonnin. Dans la foulée, Roger Matassoli écrit à Jean-Paul L. : « Je n’ai jamais eu de mauvaises attitudes avec d’autres garçons et me suis toujours efforcé de bien remplir ma mission ; j’y ai manqué avec toi et le regrette profondément. Pardonne-moi Jean-Paul, prie pour moi quand même ; je voudrais partir en paix, la paix que je te souhaite pour le temps à venir. Je prie pour toi et les tiens. »
A l’été 2018, l’Eglise reçoit le témoignage d’une autre victime, qui dénonce des agressions sexuelles remontant à la période 1976-1980, entre ses 10 et ses 14 ans.
Roger Matassoli se voit alors interdit de tout ministère, public et privé. Dans un courrier à Jean-Paul L. révélé par La Croix, Mgr Benoit-Gonnin lui « demande pardon pour [sa]lenteur et [sa]résistance à aller plus tôt jusqu’au retrait du ministère ». Bien que suspendu, le père Matassoli bénéficiait toujours, au moment de sa mort, de l’état clérical – le décret conclusif de l’enquête canonique n’ayant pas encore été envoyé à Rome. Depuis, la cellule d’accueil et d’écoute des victimes d’actes de pédophilie dans l’Oise, créée en 2016, a reçu quatre témoignages à son sujet.
Sur la route entre la maison du père Matassoli, à Agnetz, et le village de Saint-André-Farivillers, où se trouvent le presbytère et l’église où il officiait.
Sur la route entre la maison du père Matassoli, à Agnetz, et le village de Saint-André-Farivillers, où se trouvent le presbytère et l’église où il officiait. CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »En 2018, Jean-Paul L. et la victime de la fin des années 1970 ont également saisi la justice. Les faits ont beau être prescrits depuis longtemps, le procureur de Beauvais, Florent Boura, fait auditionner le prêtre. Entendu en mai 2019, ce dernier nie devant les enquêteurs. « C’est une démarche qui aurait pu permettre aux victimes de savoir qu’il avait été entendu comme mis en cause et avait éventuellement reconnu les faits, ce qui n’a pas été le cas », précise M. Boura. Les poursuites, elles, sont rendues impossibles par la prescription.
La justice alertée dès 1984Dans cette histoire, la justice n’a pas toujours été aussi attentive. Dès 1984, la sœur d’une autre victime, Jacques, avait porté plainte. Selon le témoignage d’un ancien policier de Creil auprès du Parisien, le procureur de l’époque lui avait conseillé « discrétion, discrétion et discrétion » pour aborder ce dossier.
Le policier n’avait pas convoqué le prêtre, mais il avait rencontré la famille de la victime. Il en garde une frustration : « Ils parlent à demi-mot : “Il fallait qu’on soit à moitié nu, il fallait qu’on serve le café dans le lit…” Mais ça ne va pas au bout de la chose. Par pudeur et parce que ces gens-là se sentent plus coupables que celui qui fait les choses. » Jacques, atteint de bouffées délirantes, s’est suicidé en 1986.
« Le retentissement psychologique pour les victimes est d’autant plus destructeur que Roger Matassoli était auréolé de son statut d’homme de foi », observe Me Caty Richard
D’un village à l’autre, le passé renvoie le même écho. Celui de jeunes garçons dévastés par ces abus. Jean-Paul L. lui-même a été récemment hospitalisé, contrecoup de sa prise de parole publique. « Le retentissement psychologique pour les victimes est d’autant plus destructeur que Roger Matassoli était auréolé de son statut d’homme de foi, observe Me Caty Richard, avocate de la famille d’Alexandre. Cela a fait vaciller ses victimes sur leurs bases. »
Dans son salon, Sandrine aimerait « qu’on reconnaisse l’irresponsabilité d’Alexandre. Bien sûr, je ne cautionne pas son acte, le fait qu’il ait tué. Mais d’un autre côté, le “tiot”, il est malade. » Deux expertises, psychiatrique et psychologique, sont attendues. D’ici là, son fils encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
L’église où officiait le père Matassoli, à Saint-André-Farivillers.
L’église où officiait le père Matassoli, à Saint-André-Farivillers. CYRUS CORNUT POUR « LE MONDE »Yann Bouchez Clermont, Oise, envoyé spécial
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Revenu chez sa mère et son nouveau compagnon au printemps 2019, le jeune homme est méconnaissable, toujours à s’isoler dans sa chambre au sous-sol, à rire en solo, à parler à ses doigts, à refuser de se laver pour « retrouver » son « odeur corporelle ». En octobre, une psychiatre conclut à une dépression et recommande des soins. Mais il refuse de prendre des médicaments. Sandrine l’envoie alors chez son père, à Beauvais, où un médecin lui prescrit de l’homéopathie.
De l'homéopathie putain.
Et comme ça marchait pas il est passé à la psychopathie ?
J'ai déja vu parler à des tas de trucs mais jamais à des doigts.
Faille Bluetooth sur Android
https://insinuator.net/2020/02/critical … 2020-0022/
Pas spécialement nouveau mais hyper interessant (à propos des données persos et de leur utilisation): https://threadreaderapp.com/thread/1217 … 39648.html
J'en ai que deux dans la liste, Google et Facebook, m'enfin comment dire, les données ils les vendent à tout le monde à la base...
Est-ce que l'asile vend ses données à ses concurrents ?
https://www.20minutes.fr/faits_divers/2 … on-tunisie
Le pauvre père qui a tout perdu.
En espérant que ce fdp se fasse pilonner par tous les orifices en taule.
Kazakhstan : un « conflit ménager » dégénère, 8 morts et 40 blessés
https://www.ulyces.co/news/bagarre-gene … 0-blesses/
Un cours instant j'ai cru que Stany avait réussi a linker un lien sans "les auvergnats" dedans. C'est quoi l'idée mon bon Stany, FDS a un bot qui détecte n'importe quel fait divers autour du monde avec "musulman" dedans?
FDS a un bot qui détecte n'importe quel fait divers autour du monde avec "musulman" dedans?
pire, la communauté s'en charge.
Quand ils ne les fabriquent pas.
Il y a toujours une source de média local.
Ça s'exporte bien Intervilles.
https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-v … 7800116726
La première édition française du mois sans alcool a étonnamment entraîné une hausse des ventes d'alcool.
https://www.lemonde.fr/economie/article … _3234.html
13000 euroboules brut, Niark vlà un bon plan de carrière pour toi !
https://www.lemonde.fr/economie/article … _3234.html
Intense fils de pute.
Ca va vite les prudhommes maintenant.
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