Re : Le thread de tes photos de vacances ou de true artist du weekend
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Il y a quelqu'un d'autre à qui ça fait ça ?
Kefka a le même problème apparemment.
Oki, je ne suis pas fou, ça va sûrement finir par s'arranger.
reinstalle linux je pense
Kefka a le même problème apparemment.
Pas du tout, du tout, j'ai vu tes belles photos de poubelles.
Il y a quelqu'un d'autre à qui ça fait ça ?
mets imgur en liste blanche dans ton adblock.
Ça marche très bien sur Android.
hohun a écrit:Kefka a le même problème apparemment.
Pas du tout, du tout, j'ai vu tes belles photos de poubelles.
Autant pour moi, je sais plus qui disait ça dans un autre thread.
صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:Il y a quelqu'un d'autre à qui ça fait ça ?
mets imgur en liste blanche dans ton adblock.
Ça ne règle pas le souci pour les photos d'Hohun, mais par contre maintenant ça marche sur le reste du site, étrange.
vide ton cache
Nous arrivons à Quito. Le contraste urbain n'est pas si saisissant par rapport au reste du pays comme Lima l'était pour le Pérou, mais on sent directement la différence d'ampleur. C'est une ville dont le quartier colonial bien conservé fait un écho saisissant au quartier moderne situé à quelques kilomètres de là.
Étonnamment, la ville est relativement peu photogénique. Les bons clichés demandent plus d'efforts qu'au Pérou ; la fête à la rafale, c'est fini. C'est en partie dû à l'ambiance plus compacte et aux bâtiments plus hauts qu'à Cusco, par exemple. La circulation n'aide pas, les bus cancer sont d'ailleurs de retour. Ça n'empêche pas d'apprécier la ville et de s'arrêter toutes les 2 minutes pour regarder une jolie façade.
Un peu d'engrish
On sort du centre colonial pour se balader. Soudainement, un policier nous arrête : "vous allez par là ? Faites très attention et rebroussez chemin dès que vous voyez un groupe de gens". Apparemment, le dévalisage de touriste reste fréquent. Comme onépadépédé, on brave l'interdit :
L'église de la Compañía de Jesús, une des plus belles églises du monde, tant pour sa décoration que pour ses multiples influences de baroque, d'indigène et d'auvergnat. Et le tout recouvert de feuilles d'or, s'il vous plaît.
Le tamal, c'est de la purée de maïs mélangée à un peu de tout, viande, légumes, etc, et enroulée dans des feuilles d'épi de maïs ou de bananier puis cuite à la vapeur. Ça va de l'excellent à l'étouffe belle-mère selon l'endroit. En l'occurrence, ici, ils utilisent du chocho, un féculent local. En castillan, par contre, ça veut dire chatte LOL.
La colada morada, c'est la version locale de la chicha morada, cette boisson épaisse et sucrée à base de maïs violet dont j'ai peut-être déjà parlé.
Elle vous paraît européenne ? C'est normal, l'architecte était français :
La Vierge de Quito. Non, ce n'est pas un délire de déviantartistes, elle n'a pas de tentacules, elle piétine seulement le Serpent.
La place principale du quartier colonial
Le centre du monde ! Nous nous tenons sur l'Équateur. Une chienne errante nous accompagne tout du long, elle finira par nous laisser à la sortie pour aller se faire gang banger par 6 chiens.
Nous passons la frontière pour entrer en Colombie. Le manque de temps nous fait ignorer Ipiales et son fabuleux sanctuaire, à mon grand mécontentement. Les conseils anxiogènes de la page de la Colombie sur le site du ministère des affaires étrangères n'aident pas (en gros "les frontières colombiennes sont un lieu de mort/viol/séquestration").
Nous prenons donc directement un bus pour Pasto, première "grosse" ville après la frontière, pour y passer la nuit. C'est une ville laide avec quelques rares jolis bâtiments, ainsi qu'un exemple type, souvent rencontré en AdS, de "ville où le meilleur coin c'est le centre commercial". Amusant : à notre arrivée à la gare, impossible de trouver un taxi pour nous déposer à l'auberge parce que c'était la fête des mères et que les mecs préféraient faire des trajets qui les rapprochaient de chez eux (pour pouvoir fêter ça à temps, j'imagine). Sachez qu'en Colombie on ne déconne pas avec la fête des mères, c'est limite un truc sacré.
Bref, premier contact avec la police en AdS, non pas parce qu'on s'est fait dévaliser ou séquestrer comme on pourrait s'y attendre, mais pour leur demander de forcer les chauffeurs à nous prendre. Notez que c'est quelque chose que j'aurais aimé faire en France aussi, vu qu'on a les chauffeurs de taxi les plus fdp de la planète.
Après un tour dans le centre-ville (moche) et un repas dans le centre commercial, nous nous cassons fissa. Nous pénétrons dans une dimension parallèle où les taxis deviennent des crèmes absolues du jour au lendemain : le mec qui nous prend est tellement content de voir des touristes qui parlent espagnol et qui sont sympathiques qu'il nous fait la course gratuitement. Je précise qu'on parle d'un pays sans vraiment de sécurité sociale, sans chômage, et où les seuls vacances que tu prends c'est pour faire des travaux dans ta maison. On insiste pour le payer, il refuse. Dieu existe et c'est un chauffeur de taxi.
Au bout d'une nuit de bus, nous arrivons à Cali, que vous avez pu apercevoir dans la saison 3 de Narcos. Pareil, la ville est plutôt laide mais nous dégottons un coin résidentiel tranquille avec des cafés relativement bobos pas très loin du centre, ce qui rend l'expérience plutôt agréable au final.
Nous partons ensuite pour l'axe caféier colombien. Moi j'en avais globalement rien à branler, vu que je déteste le café. Pourtant, j'aurais été bien mal avisé de sauter ça. Nous nous établissons à Salento, ville remarquable à cause de son bicéphalisme piège à touristes/ville-relais pour toutes les exploitations de caféiers du coin. C'est probablement le meilleur piège à touriste que j'aie jamais vu ; ça reste calme et agréable même dans les coins blindés de boutiques.
Au petit matin, nous prenons une jeep, direction un joli coin avec des palmiers scandaleusement hauts.
Au retour, nous voyons les champs de caféiers. Il faut se représenter un endroit où ça sent naturellement le café à des centaines de mètres à la ronde. En l'occurrence, on les sentait depuis l'endroit où j'ai pris la photo (à 50 km/h, agrippé au porte-bagages de la jeep parce que j'étais debout sur le marchepied à l'arrière de la caisse)
Retour à Salento pour apprécier un sport local, celui du chargeage de jeep le plus possible :
Ces deux photos plutôt laides ne rendent absolument pas justice au soleil qui perçait les nuages, c'était magnifique.
Et tu comptes pas du tout parler des grosses têtes de bébé qui sortent des rochers la ? Quel est le fuck ?
Y a un coté jurassic park chelou dans les photos avec les palmiers aussi.
Et tu comptes pas du tout parler des grosses têtes de bébé qui sortent des rochers la ? Quel est le fuck ?
Y a un coté jurassic park chelou dans les photos avec les palmiers aussi.
Les grosses têtes de bébé ce sont des artistes locaux qui ont fait ça par rapport au souvenir des civilisations précolombiennes ou je ne sais quoi. À la vérité on faisait le tour de la ville avec une connaissance, personne très très gentille mais qui préférait parler de son expérience de témoin de Jéhovah plus qu'autre chose.
Bon et c'est fait en terre, du coup c'est sujet aux pluies parfois fortes et aux glissements de terrain, et c'était assez niqué.
Délire ces palmiers.
Nous sortons de l'axe caféier pour échouer à Medellin. La ville se traîne encore une sale réputation et ce n'est pas sans appréhension qu'on chope un taxi en début de nuit après avoir été déposé par le car dans un centre commercial presque désert.
En vérité, Medellin se trouve actuellement dans une situation sociale et économique intéressante. Ce n'est de toute évidence plus la ville sordide et dangereuse d'il y a 25 ans et la municipalité fait des pas de géant dans la rénovation urbaine, notamment pour ce qui est de la connexion des quartiers plus pauvres (sur les collines) avec les coins plus cosmopolites. Malgré tout, la ville revient de tellement loin qu'on continue à trouver régulièrement des endroits louches où on ne se promènerait pas la nuit. Niveau architectural, c'est pareil : le centre fait encore la part belle à un foisonnement urbain typé années 60-70 sale et laid. Tout semble aller malgré tout dans le bon sens. Je pense que si ça continue comme ça, ce sera une ville parfaitement touristique d'ici une dizaine d'années.
Toute ressemblance avec un logo de console ne serait que fortuite.
Putain mais hohun a le culot d'encore juger de tout les griefs que nous vivons ici irl ou il traine encore sont cul à Medelin ?
Putain mais hohun a le culot d'encore juger de tout les griefs que nous vivons ici irl ou il traine encore sont cul à Medelin ?
Je ne suis pas bien sûr de comprendre.
Tout en mangeant une langouste faisandée, il se dit que t'es gonflé de parler des problèmes de notre beau pays alors que tu traines en crocs roses à medelin. Un décalage spatio-temporel en somme.
Ah.
Ces photos datent de l'an dernier, j'ai eu tout le loisir de passer du temps dans la mère patrie pour voir le niveau de gogolitude.
Face à la demande populaire, je suis de retour ! L'été désormais agonisant et l'angoisse des déménagements m'ont fait mettre ce thread en pause. Medellin, j'ai failli y rester ! Ah ah ah.
Pour cette rentrée, je vous propose donc une excursion à quelques dizaines de kilomètres de Medellin, et bien sûr le bon goût veut que je commence par un musée du mauvais goût. En l'occurrence, un musée qui se targue d'avoir la plus grande collection de croix au monde.
Hébétés par tant de laideur, nous décidons de faire une balade vers l'Est, dans un petit paradis fruité du nom de Guatapé et son non moins fruité Peñon. On parle d'une gigantesque roche volcanique qui se dresse tel un iceberg au milieu de l'océan de douceur de OH PUTAIN les mecs ils ont fait un escalier d'immeuble pour monter le rocher.
Sujet à un vertige de type pommeau de douche à la place des paumes, je décide à prendre mon courage à deux pommeaux et de monter, on n'a qu'une vie après tout.
Je monte trois ou quatre salves d'escaliers, puis le ciment fissuré de type BTP de Guatapé finit de me combler d'angoisse. Je redescends comme le gros bolosse que je suis et laisse ma copine faire les photos.
Pour se remettre de nos (mes) émotions, directions Guatapé, un paradis pour les touristes et un enfer pour les daltoniens.
Pendant tout ce voyage, le bon goût paint shop pro ne nous quitte jamais réellement.
Au retour, nous prenons un bateau de plaisance pour nous balader sur un des innombrables lacs du coin. On nous dit qu'il y aura un peu de musique pour accompagner. Sachez qu'en Colombie, apparemment, "un peu de musique" ça veut dire "blaste du reggeaton à 120 dB, olivier, tu vas m'niquer la batterie".
Au passage, on voit la demeure de Pablo "gonorrea malparida judy moncada" Escobar, qui n'a pas été touchée depuis l'assaut des forces armées au début des années 90.
Ca manque de diarrhée mais c'est très sympa.
La vue en haut du rocher est superbe.
Pour l'histoire, Guatapé à été "créé" quand ils ont construit un barrage et ça a inondé la vallée. C'est assez chouette, après il faut faire gaffe avec les bateaux (l'année dernière il y a eu pas mal de morts quand un des bateaux a coulé).
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