Re : Le thread de tes photos de vacances ou de true artist du weekend
Y'avait l'option de réserver pour Huayna Picchu, mais j'ai dit non, vu que j'ai le vertige valait mieux éviter que je fasse une crise d'angoisse à la mi-montée...
Vous n’êtes pas identifié. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Le Vrai Asile » Culture & médias » Le thread de tes photos de vacances ou de true artist du weekend
Pages Précédent 1 … 70 71 72 73 74 … 86 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Y'avait l'option de réserver pour Huayna Picchu, mais j'ai dit non, vu que j'ai le vertige valait mieux éviter que je fasse une crise d'angoisse à la mi-montée...
Ahah ouais je viens de mater sur une carte, en effet c'est pas vraiment au sud
Pour les tarifs de l'époque, j'avais calculé qu'on dépensait en moyenne 10€ par jour à deux tout compris et en dormant dans des chambres avec sdb (pas d'auberge israélienne). Je me rappelle qu'on était revenu avec du fric, le truc improbable quand tu rentres de vacances.
Et pour l'histoire de voyager avec quelqu'un bilingue, c'est que du coup je faisais moins d'efforts pour dialoguer, l'autre devient l'interprète et y a moins de dialogues directes (ou encore plus relou: te corrige pendant que tu baragouines péniblement).
J'ai moins voyagé que vous mais plutôt seul et j'ai exactement le même opinion sur le rapport à la langue. Et si jamais c'est sur une meuf que tu te reposes, houla, ça peut être source de trucs pénibles. Bien cool ces photos montagnardes avec des lamas.
post sex zoo pic
noter le bout de gland usé de hohun en mode POV.
sinon c'est bien cool tout ça.
wat?
Bas de pix, au centre, on y voit ton gland de centenaire.
Faut avoir sacrément envie de voir des pénis.
c'est une putain de verrue colorimétrique sur la pic quand même.
encore faut il avoir cliqué pour la voir en qualité optimale.
stany et moi l'avons fait apparemment.
et toi tu nous chies à la gueule...................................
Je te trouve un peu excessif.
Après les émotions de Machu Picchu, nous revenons à Cusco en coup de vent pour prendre un bus de nuit direction Puerto Maldonado et la jungle. C'est l'occasion de découvrir une compagnie de bus de qualiteit, Cruz del Sur, qui a une flotte toute neuve avec des sièges inclinables en position lit ou presque, hôtesses, bouffe gratuite et deux, je dis bien deux, chiottes. Bref un truc à te donner envie de foutre le feu aux bus Macron, oui, toujours lui, y a-t-il une seule chose mauvaise dont il ne soit pas coupable, je vous le demande.
Bref, toujours est-il que deux heures après le début du voyage, je suis soudain pris d'une crise de chiasse aussi subite que brutale et qui durera toute la nuit. Passant outre la consigne de "seulement pipi, pas popo" de la compagnie, je remplis leurs réservoirs à tel point que les mecs du nettoyage doivent encore aujourd'hui maudire l'enculé qui a fait ça. Heureusement, les chiottes de leurs bus ont une petite fenêtre qui me permet d'aérer tout ce bordel et d'éviter de devoir déclarer l'étage du bus zone sinistrée.
J'arrive à Puerto Maldonado très mal en point et décide de tenter le tout pour le tout. S'enfoncer dans la jungle ou aller à l'hosto ? Moi, je préfère toujours m'enfoncer.
Après un trajet en bateau de 15 minutes, nous montons sur la rive en continuons à pied vers le lac Sandoval. Je découvre que l'antimoustique tropical conseillé par les hôpitaux est une merde infâme et, à peine appliqué, je me fais déjà bouffer par les moustiques. Heureusement, j'ai mes cachets anti-malaria et mon vaccin contre la fièvre jaune !
Tout est donc parfait pour entamer un trajet à pied dont on nous dit qu'il va prendre une petite heure, mais qui en a pris deux en pratique à cause des pluies diluviennes qui ont noyé le chemin et qui nous a obligé à patauger dans 20 cm de boue épaisse tout du long. Sur le chemin, nous croisons faune et flore, dont un arbre qui se déplace:
Des fourmis dont l'abondance rappelle cette daube de Indiana Jones 4 :
Nous décidons alors de manger une couille :
Puis une noix du Brésil, qui est tellement dure qu'il faut la trancher à la MACHETE :
Épuisés, nous arrivons à l'orée du lac Sandoval.
On parle d'un lac dont les rives sont encore majoritairement propriété d'une même famille native, mais divisée en une parcelle par héritier. Certains veulent garder leur parcelle intacte, d'autres, sous l'influence de l'homme blanc (décidément dans tous les meilleurs coups), ont décidé de faire de leur parcelle des coins d'hôtellerie relativement écologique avec utilisation massive de bois (en même temps, c'est chiant d'acheminer du béton dans une zone difficile d'accès et protégée). Ils ont toutefois eu la décence de ne pas couper les arbres en bord de rive, ce qui permet encore aujourd'hui d'avoir un aspect sauvage.
Pour le côté frisson touristique, le guide nous emmène faire un tour de pirogue de nuit pour débusquer des caïmans, qu'on repère de loin grâce à la lumière des lampes torche qui se reflètent dans leurs yeux. Le guide prend bien soin de nous mettre en stress en nous disant de ne pas faire de gestes brusques et de rester silencieux, en nous abreuvant au passage de faits de qualité comme la présence d'un caïman de 14 m de long pas très loin de notre emplacement. Le gros flip arrive évidemment quand le bestiau choisit de s'immerger alors que tu es près de lui.
Bref nous ne mourons pas (oh nooon) et rentrons au bercail. 3h d'électricité par nuit maximum durée du dîner compris. Évidemment la douche Claude François™ ne marche pas et on se douche à l'eau froide.
Le lendemain, nous nous enfonçons un peu dans la jungle, et croisons divers scorpions, araignées et phasmes géants, dont je n'ai pas pris de photos, mais regardez plutôt ce fruit sympathique qui est naturellement au format sur-le-pouce :
Dernier jour, nous partons à la pêche au piranha avec des cannes à pêche improvisées. N'ayant jamais pêché avant, je pensais me faire chier, mais par contre, comme tout amateur de Wipeout 2097, j'avais bien saisi que les piranhas c'était surpuissant. Nous faire chier nous ne fîmes pas, car cette saloperie mord dans les 5 secondes si jamais tu mets de la viande crue à l'hameçon, avec un petit "clac" bien caractéristique. Franchement c'était un peu la pêche aux canards de la kermesse mais avec plus de chair en lambeaux et de dents.
Nous rentrons à l'hôtel. Au moment d'accoster à quai, un caïman s'approche ; le fourbe a senti notre trentaine de piranhas et a envie d'un petit tribut. Nous découvrons à notre surprise toute relative qu'en fait le caïman est apprivoisé et que les coups de flips de l'autre soir c'était surtout pour le spectacle. Notre guide lui balance des piranhas à becter comme on filerait du pain à des canards, c'était mignoooon mais aussi badass.
Les cuisiniers s'occupent du butin restant.
En fait, ça a un goût proche de la truite ou de tout autre poisson de rivière d'ici. Sauf qu'il n'y a presque rien à manger dessus.
Nous retournons à Puerto Maldonado et choisissons de passer la nuit tranquilou dans la chambre la plus luxueuse d'une auberge toute neuve qui n'avait rien à envier à un hôtel. Je traînasse ensuite dans le centre ville à la recherche de bouffe qui ne soit pas du poulet avec du riz ou du poisson avec du riz, et finis par trouver un petit café où ils vendent des beignets fades et un peu secs, que je m'empresse de manger. À la télé, on parle de l'élection d'Emmanuel Macron.
la présence d'un caïman de 14 m de long pas très loin de notre emplacement.
Sûrement le caïman qui a bouché le port de Lima !
Nous fuyons Puerto Maldonado et son climat tropical pour retourner de l'autre côté des Andes, à Arequipa. Nous prenons la seule compagnie qui fait le trajet, dans un car autrefois correct mais aujourd'hui vétuste et légèrement puant. Pour le combo, nous nous installons à côté d'une personne qui pue, à tel point que nous finirons par descendre dans la partie VIP du bus. En AdS, les cars ont souvent un étage inférieur avec porte et sièges plus larges. Nous nous y installons parce que la majorité des places sont inoccupées. À la télé, le côté bon public des Péruviens se révèle avec un cocktail filmographique qui mélange Jackie Chan des années 80, frères Wayans et Zach Braff.
Soudainement, le car s'arrête en plein milieu de la route et prend des clients. C'est le premier d'une longue série d'arrêts, parfois dans des lieux-même-pas-dits tellement ils sont petits et paumés, parfois à l'arrache en plein milieu d'une route déserte paumée dans la jungle supérieure. L'esprit voyage autant que le corps en échafaudant des théories sur la raison de la présence de ces personnes à de tels endroits. Bref, toujours est-il que ces personnes remplissent petit à petit le bus, à tel point que certaines n'ont même pas de place assise et finissent par se coucher dans le couloir. Nous décidons de remonter à notre siège pour laisser la place à des gens qui ont peut-être payé une place VIP, mais nos places ont été prises par d'autres personnes. Nous passerons le reste du voyage dans nos sièges VIP de qualité, avec un mauvaise conscience toute relative.
Au bout d'une nuit très virageuse, nous nous réveillons dans les plaines sèches de la côte péruvienne. Nous devons nous arrêter à une douane de région (!). Les policiers fouillent nos sacs et nous intiment de jeter nos fruits à la poubelle. Nous apprenons que certaines régions sont en proie à la mouche des fruits, un parasite qui nique les récoltes et dont la région d'Arequipa s'est plus ou moins débarrassée.
Nous reprenons le trajet avec pour seule sustentation des horribles petits gâteaux de supermarché bourrés d'huile de palme, de sucre et de colorants et conservateurs divers. Vous pensez que le rayon des gâteaux et biscuits en France est déjà une horreur ? Là-bas la confiserie la plus saine que tu peux acheter en supermarché ce sont les Mars et les Twix.
Soudainement, une odeur de pisse se fait sentir. Les chiottes ont débordé et l'inclinaison du bus fait que la flaque rentre dans la section VIP. Un conducteur passe pour essayer de nettoyer avec une serpillère déjà trempée... nous finirons le trajet dans une odeur de pisse mêlée de cillit bang.
Après ce trajet somme toute dégueulasse et inconfortable, nous arrivons à Arequipa. Joie ! Si je devais résumer cette ville en un mot, ce serait "agréable". Climat clément, soleil tiède et centre-ville animé juste comme il faut, on a plaisir à se mettre en terrasse et à choisir des trucs au hasard sur la carte parce que c'est les vacances dans les vacances. La périphérie immédiate de l'hypercentre choque par l'absence de feux rouges, qui laisse la circulation s'aiguiller toute seule comme un organisme précaire et viable uniquement parce que les rues sont étroites.
Nous décidons de visiter la bien jolie cathédrale avec une guide, qui nous explique que cette ville c'est cool mais que le danger érode. Ici, l'épée de Damoclès est gigantesque et se nomme Misti. Symbole de l'activité tectonique de la région, le monstre est actif et surveillé en permanence. Vu sa proximité de la ville (une vingtaine de kilomètres), une seule de ses excentricités pourrait mettre la ville à feu et à lave. Le danger principal reste cependant la proximité de la faille de Nazca, qui provoque régulièrement des séismes sur toute la dorsale ouest-américaine. "C'est une jolie ville", nous dit-elle, "mais quasiment rien n'est aux normes sismiques. Au prochain gros tremblement de terre, la moitié de la ville s'effondre". On saura relativiser les propos de notre guide, qui n'était ni sismologue, ni architecte, mais on saura toutefois lui accorder le bénéfice du doute car un rapide coup d’œil aux bâtiments montre que ce ne sont guère que des empilements classiques de briques. "Voici la tour gauche de la cathédrale. Lors du séisme de 2001, elle s'est effondrée dans la nef ; heureusement, il n'y avait personne en dessous".
L'emplacement exact de l'effondrement :
C'est merveilleux.
Superbe. Elle est comment la ville en dehors de la cathédrale ?
Ce pays est moche et dégueulasse.
On dirait l'inde qui fait le ménage.
c'est triste, mais lorsque les blancs partent et laissent les sauvages seuls, il ne reste plus que les temples de propre.
Superbe. Elle est comment la ville en dehors de la cathédrale ?
En dehors de la vieille ville (qui est quand même relativement étendue), tu retombes assez vite dans la bicoque en briques, à l'exception du quartier bourgeois qui fait la part belle aux jolies bâtisses (l'avant-avant-dernière photo, c'est la place principale dudit quartier, même si elle n'en retransmet pas correctement le charme paisible).
Ceci étant c'est une ville où tu tombes assez régulièrement sur des jolies maisons au détour d'une rue paumée.
Malgré tout, je pense que le touriste qui ne vient que pour les quartiers historiques rate quelque chose. S'enfoncer dans un quartier miteux (mais pas trop quand même) et regarder les gens vivre, c'est toujours un spectacle. Nous, en vagabondant dans une rue sans âme et sans Tripadvisor, on a dégoté un resto végétarien populo (!) avec que des gens du cru qui se faisaient un restau comme on achète un journal.
C'est comme aller à Liège sans se blottir dans une friterie avec des barakis, ou aller à Lyon sans échouer dans un bar miteux du 3è qui fait des jeux d'argent cachés la nuit. Ne t'en déplaise, stuffed, un prolo vaut bien une cathédrale.
Nous poursuivons notre route vers Lima et nous arrêtons en chemin à Ica.
Ica est laide, mais laide ! Tellement laide que je n'en ai même pas pris de photos. Ica vaut pour deux choses : son pisco et son oasis. Qui, comme par hasard, se trouvent tous deux hors de la ville. Quelques jolis bâtiments à signaler, dommage qu'ils ont été fracassés par un tremblement de terre récent.
Nous allons donc directement à Huacachina, l'oasis que favicon a montré il y a quelques pages.
Moche !
Je vous parlais de la dégueulasserie des gens : voici un exemple de bord de route sud-américain. C'est encore plus dégueu en vrai.
Huacachina enfin, pas trop bondée à cette époque de l'année, c'était bien agréable.
Lassés par tant de laideur, nous partons le lendemain vers Paracas.
Paracas est laide, mais laide ! Tellement laide que je n'en ai même pas pris de photos. Paracas vaut pour deux choses : sa réserve naturelle et ses îles à guano. Qui, comme par hasard, se trouvent tous deux hors de la ville. Aucun joli bâtiment à signaler.
Paracas est une ville côtière de "plaisance", c'est-à-dire que tous les péquenauds du coin et les touristes étrangers viennent (s')y échouer comme des gros phoques. Restaurants bondés, garçons de café harceleurs dès que tu t'approches du menu à l'entrée, boutiques de souvenirs copiés-collés, bref, un enfer, et je pèse mes maux. Le premier et unique soir, nous choisissons de manger dans l'un des seuls restaurants pas pleins à craquer. Pizzas et ceviches corrects mais hors de prix. Au milieu du repas, l'électricité se coupe dans la moitié de la ville, nous finirons à la lueur des smartphones. Romantisme moderne ! L'électricité dans notre auberge ne reviendra pas avant le matin.
Il n'y a pas de mot pour décrire correctement à quel point je chie cette ville.
Encore de l'engrish local :
Vite vite, on se casse en bateau pour voir les sites touristiques, dont les îles à guano. Saviez-vous qu'au XIXe siècle, le Pérou s'enrichit sur la culture et l'exportation du guano ? Devenir riche en faisant du caca, ça ne date pas d'hier !
Voici une grotte qui a l'air puissante vu de loin. Évidemment, elle est remplie d'ordures diverses.
Nous arrivons à Lima. L'écart de développement entre la capitale et les autres villes du pays est ahurissant, on se sent soudainement projeté au XXIè siècle. Quelque part, ce n'est pas étonnant venant d'une agglomération qui concentre un tiers des habitants du pays et la majorité de l'activité économique. Nous prenons un taxi en direction d'une auberge située dans un quartier résidentiel correct de la ville. Auberge qui, de fait, était plus un appart' sympa qu'une véritable auberge, et qui disposait d'un accès au toit où le proprio a installé un bar où il fait lui-même ses cocktails maison. Ce furent plusieurs nuits passées à avoir ces discussions sur la vie au Pérou tout en s'envoyant des superbes piscos maison.
Lima, évidemment, est gigantesque. On a marché 12 km pour se rendre au centre-ville alors qu'on n'était même pas dans le quartier le plus au sud. 12 km de plaisir tant l'urbanisation de la côte est correcte et paisible, avec des masses de barres d'immeubles certes mais entrecoupées de promenades et de petits parcs. La ville laisse une impression de coin tranquille malgré le fait que ce soit une véritable ruche.
Sympa.
Surtout celle-là qui m'a fait voyager.
Poursuite du chemin vers le Nord. Nous nous arrêtons à Trujillo, troisième ville du pays et abject tas de boue, dont on peut sauver peut-être deux ou trois bâtiments. Wikipedia nous fournit la seule jolie photo possible de la ville.
Nous nous arrêtons dans un bar-restau qui permet d'apprécier la subtile différence entre "miteux" et "hipster". On y déguste une tres leches fabuleuse en regardant le XXe siècle.
Gradation des plus beaux endroits de la ville :
1) la place principale ;
2) le cimetière ;
3) le centre commercial (c'est assez régulièrement le cas en AdS).
Ne jouons pas les pisse-froid pour autant. Le principal intérêt de Trujillo, c'est son site archéologique Chan Chan, sorte de Machu Picchu en argile qui s'érode assez rapidement du fait des pluies diluviennes régulières dans cette région.
Chan Chan est un lieu immensément satisfaisant tant pour les archéologues que pour les gens de 10 ans d'âge mental. Site clé du royaume de Chimor (lol), lui-même principal représentant de la culture Chimù (mdr), elle-même vestige de la civilisation Moche (ptdr), c'est un complexe de bâtiments d'un peuple orienté vers les traditions maritimes.
Bon, dans l'ensemble c'est intéressant, mais il faut bien avouer que Chan Chan peut pas test Machu Picchu.
Le garde-manger de Chan Chan
Au retour, nous nous arrêtons dans un musée gratuit sur la culture Moche (lmao).
Toute ressemblance avec une idole de bande dessinée ne serait que coïncidence.
Toute ressemblance avec un personnage de Zelda ne serait que coïncidence.
Toute ressemblance, euh...
....
Le genre de situation où tu as 147 % de chances de finir maudit :
xpldr
On croise pour la énième fois ce genre de chien dans le coin. Voyant que la gardienne du musée le caresse et le cajole tranquilou, on se risque à lui poser des questions. On apprend que ces chiens ne sont pas malades, sous-nourris ou quoi que ce soit, la calvitie est un trait génétique. Les touffes de poils, c'est parce qu'un chien chauve a niqué avec un chien poilu.
plait-il ?
Nous passons la frontière et arrivons en Équateur, à Guayaquil, en fin de soirée. Pour la première fois de ma vie, je paye en dollars (le sucre ayant cessé son cours en 2000). Les prix sont sensiblement plus chers qu'au Pérou alors que la qualité de vie est équivalente.
Pour arriver à l'auberge, nous prenons un taxi. Pour endiguer les problèmes de criminalité dus aux enlèvements par taxi, les taxis officiels sont équipés d'une caméra et d'un numéro de licence. À cette époque, le pays n'est pas réputé plus dangereux que les autres mais une histoire d'assassinat de deux touristes dans un des coins les plus populaires du pays s'est répandu comme une traînée de poudre dans la communauté de baroudeurs. À toutes fins utiles, je télécharge une appli du gouvernement qui permet de contacter la police en cas d'urgence vitale.
Le centre de Guayaquil est pour la majeure partie laid voire sordide. Perso, je ne m'y baladerais pas seul la nuit. En plus, il fait une chaleur torride qui n'incite pas au tourisme.
Alors que j'ai lutté pendant deux mois pour trouver une putain de salade en AdS et plus généralement des légumes potables, il s'avère que ces salopards les balancent aux iguanes ! Putes. Bon là la salade est pas sur la photo mais voilà.
Nous arrivons à Baños, petite ville de montagne relativement laide mais qui apporte un net gain de fraîcheur après Guayaquil la coupe-gorge. C'est un camp de base touristique pour de nombreuses activités sportives. Vélo, kayak, rafting, randonnée, bref pour une fois on ne croise pas que du touriste qui veut se ressourcer en communiant avec l'univers. Il y a même une piscine chauffée par l'activité volcanique !
Un mot de passe trueasile approuvède
La photo rend pas justice à la cascade qui tabassait méchamment en vrai.
Subitement, la révélation : une poubelle m'apprend que Dieu existe bel et bien.
Pages Précédent 1 … 70 71 72 73 74 … 86 Suivant
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir répondre
Le Vrai Asile » Culture & médias » Le thread de tes photos de vacances ou de true artist du weekend
Propulsé par PunBB, supporté par Informer Technologies, Inc.
Généré en 0,144 secondes, 72 requêtes exécutées