Re : Le hit-parade des villes de merde
Haha Irun… au moins tu es à côté d'Hondarribia…
Il y a un nombre de villes laides dans le pays Basque espagnol, c'est ahurissant…
Bonjour,
Petite mise à jour sur le Pays Basque :
- Premièrement, on ne va pas évoquer Saint-Sébastien parce qu'elle remonte à elle seule le niveau de toute la région ; par contre, l'épanchement urbain entre Saint-Sébastien - Pasajes - Irun - Hendaye recèle un bon nombre d'horreurs à forte densité. Pas étonnant qu'on entend pas mal de Français avec des accents du tiéquar ici vu le nombre de barres d'immeubles laides. Mais bon la laideur suit globalement l'autoroute, on trouve des petites perles facilement en explorant un peu. Puisqu'on en parle, Pasajes est un fion à ciel ouvert, le worst of de l'exploitation portuaire. C'est un chemin de croix pour arriver à la vieille ville, dont on doute tout du long qu'elle existe. Et cerise sur le crapaud, la vieille ville se trouve sur les deux rives de l'estuaire mais n'est pas reliée par un pont et il faut donc faire tout le tour et repasser par le coin puant (80 % de la ville). Ci-après, une carte explicative :
- Deuxièmement, Irun est laide mais sa siamoise Hendaye lui tient la dragée basse grâce à une occupation de l'espace urbain encore plus immonde, à l'exception de son appendice plagiaire.
Le centre-ville d'Hendaye est un exemple d'architectures bâtardes, avec des bâtiments à la parisienne qui côtoient des HLM à la basque. C'est serein et déprimant à la fois. Le Carrouf du coin a toujours un ou deux groupes d'ultraclodos à côté de l'entrée. Vous vous demandez sûrement c'est quoi un ultraclodo ? Moi-même je ne connaissais pas avant d'arriver ici. C'est un mec qui a une apparence indéfinissable, empreinte de cassos alcoolique du Nord, d'ouvrier en bâtiment surbronzé, de gitan-babane et de punk à chien ; une odeur, inqualifiable, qui s'inspire et s'expire de l'obèse qui suinte dans les transports en commun, du type qui n'achète que des bières au supermarché et qui pue devant vous à la caisse, du clodo bien sûr, mais aussi d'une aigreur qu'on ne sent que quand on fait des mélanges de produits chimiques. Si l'odeur est inqualifiable, le visage, lui, est disqualifiable ; la grille de lecture des attributs est chamboulée, on croit voir des dents là où on s'attend à trouver des yeux, le nez a choisi d'évoluer séparément du reste de la bouillie et papillonne de façon instable, le front est la ligne Maginot pour faire barrage à des cheveux-poils qui ont choisi de contourner par les tempes. Le malheureux est prostré en famille (?), sur le trottoir, à un angle qui n'existe pas encore en mathématiques, et parle dans une langue qui n'existe pas. À vrai dire, je n'ai même pas réussi à déduire s'ils mendiaient ou pas.
- Vitoria a un centre historique intéressant, mais dévie assez vite en innombrables barres d'immeubles. Par contre, la ville fait des gros efforts écologiques, ce qui la sort, à mon sens, de la liste des villes de merde.
- Bilbao, je n'y suis pas retourné, mais saviez-vous que Calatrava a fait construire un pont idiot aux dalles lisses qui ne prenait pas en compte qu'il pleut TOUT LE TEMPS au Pays Basque, et que, par conséquent, les gens se pétaient la gueule dessus ?