Re : Le thread de tes photos de vacances ou de true artist du weekend
Fake, ça ressemble pas du tout à la map dans BFBC2
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Fake, ça ressemble pas du tout à la map dans BFBC2
À vrai dire c'est une ville moche mais agréable, y'a la masse de choses à faire si t'es un tant soit peu sociable. En plus le climat y est clément. D'autre part on y sent une prise d'envol du tourisme moderne/bobo, comme à Santiago, il y a des coins anciennement en quasi-ruine qui ont été réhabilités de façon très convenable.
Pour ce qui est de la bouffe c'est comme dans le reste de l'Amérique latine : tu vas au marché parce que putain le supermarché c'est la déprime et vide de tout fruit ou légume convenable.
Après le taudis bobo qu'était Valparaiso, on continue notre route vers le ch'nord. Première étape, La Serena, ville côtière très agréable qu'on rapprochera d'un lieu de villégiature. Charmant mais sans grande identité.
Après une bonne nuit de trajet, nous arrivons à San Pedro de Atacama, ville-base de toutes les excursions dans le désert d'Atacama. La ville semble presque entièrement construite en adobe mais on ne s'y trompe pas, c'est un gigantesque piège à touristes, avec un nombre d'auberges et d'agences de voyages faramineux. C'est l'occasion du premier contact de l'Occidental avec la culture du harcèlement commercial de merde dans la rue. Vous savez, ces gens dans la rue qui vous alpaguent pour vous proposer de donner à la croix rouge/bleue/verte et gris et bleu et parabolique qu'on a en France ? Ben vous multipliez par 100 et le faites faire par des gens dont c'est le seul moyen de vivre, et voilà. Impossible de passer dans les rues principales sans se faire relouter au moins deux fois.
La sécurité, c'est primordial.
Puis nous partons en excursion dans divers endroits. La ville est à 2 500 m, ce qui est une altitude correcte, mais on a vite fait de monter à 3 000 - 3 500m, et là les ennuis commencent : maux de tête, fatigue, CHIASSE, bref, le mal aigu des montagnes, connu là-bas sous le nom de soroche. En général ça se calme après une durée d'acclimatation variable et la prise d'ibuprofène. Les autochtones mâchent la fameuse feuille de coca pour remédier à ça ; deux constatations à ce sujet :
- ça marche pas ;
- c'est dégueulasse.
Le MAM est un phénomène variable selon les personnes, mais évidemment tu trouveras toujours une connardse (inclusif maison), souvent française par ailleurs, qui te dira "ah non mais ça c'est dans la tête, moi je suis monté à 4000m et j'ai eu absolument aucun souci, mais j'ai grandi à Annecy, c'est ptet pour ça". Connasse.
Sachez par ailleurs que les deux nationalités touristes les plus fdp d'AdS sont les Israéliens et les Français, mais on aura l'occasion d'y revenir.
Au-delà de ça, ce désert est réputé pour son temps sec, sa stabilité climatique et son ciel pur, ce qui en fait le lieu de prédilection des astronomes de tous pays. Maintes agences y ont construit des bitching télescopes, qu'on ne peut malheureusement visiter qu'après un processus de sélection relou, de ce que j'ai compris, et encore.
Quand ton horizon ressemble à ça, tu es tout de suite plus impressionné qu'à Villeurbanne.
Les gens du coin appellent ça "la cabeza del indio", moi j'appelle ça évidemment "la polla gigante".
Des trouducz qui regardent un coucher de soleil en short en buvant du champagne. Pute de pute j'avais jamais eu autant envie de balancer des gens dans un ravin. Surtout que les mecs sont venus en minivan type peugeot partner réhabilité avec plein de sièges pourraves quoi.
Le lieu-dit "piedras rojas", à forte tendance basaltique.
Le volcan licancabur. Il est possible de gravir les volcans du coin mais bon avec mes maux de tête de babtou fragile à 3 000 m, pas question de monter sur un truc qui culmine à 5 900 m.
relouter
Et il me faisait chier avec malaisant.
Sinon cool.
Ca à a de la gueule dés que t'es plus dans les favelas, woooo
Hohun, tes photos sont super cool et font envie, mais désolé, dans le style désinvolture cynique et méprisante tu n'y arrives pas, ça fait Imax du pauvre quoi. Tu devrais rester le Bisounours que l'on aime tous et qui a réussi à séduire ta jolie copine.
On a pas vu sa tête, elle est peut être moche
C'est peut-être une figurante qu'hohun ne baise même pas
C'est Hohun
On peut se baigner dans tes lacs de volacans ?
C'est peut-être une figurante qu'hohun ne baise même pas
Peut être que hohun c'est Jérôme Boyer
Moi je note qu'il l'a laisse toujours marcher devant en cas de mine antipersonel.
Hohun, tes photos sont super cool et font envie, mais désolé, dans le style désinvolture cynique et méprisante tu n'y arrives pas, ça fait Imax du pauvre quoi. Tu devrais rester le Bisounours que l'on aime tous et qui a réussi à séduire ta jolie copine.
J'essaie pas d'imiter un style, j'écris juste naturellement mal.
C'est magnifique. Il fait quelle température là dans la nature ?
On peut se baigner dans tes lacs de volacans ?
Une certaine partie se trouve hors de la Réserve nationale, donc pour ceux-là, je dirais oui ; m'enfin, ça doit peler. Sans compter l'altitude et donc ton cancer au bout de 10 minutes si tu mets ta peau de petit blanc au soleil.
https://www.google.fr/maps/place/Mi%C3% … -67.766667
C'est magnifique. Il fait quelle température là dans la nature ?
Fin mars de l'an dernier, il devait faire dans les environs de 15 degrés à cet endroit. Plus haut, côté bolivien, il y avait un petit vent de pute qui faisait baisser la température à moins de 10 degrés.
C'est peut-être une figurante qu'hohun ne baise même pas
Il a caressé une lama qui lui a craché au visage, ça a calmé leur libido.
Étape suivante : la Bolivie. C'est pour l'instant le pays le plus pauvre que j'aie pu visiter dans ma vie, et une des rares fois où j'ai senti une certaine honte à être un putain de touriste, même respectueux, vu comment les gens là-bas galèrent pour vivre. De nombreux endroits que j'ai traversés sont équivalents à ce que Monsieur Momo nous a montré de Cotonou.
La Bolivie est un pays fortement variable en termes d'altitude et, partant, de climat et végétation. On oscille entre quasi le niveau de la mer au niveau du fleuve Paraguay à presque 6 600 m de hauteur pour les montagnes les plus hautes. La plus grande partie de la population vit sur les hauteurs, c'est-à-dire sur les montagnes et l'Altiplano, tandis que la partie Est du pays descend relativement brusquement vers la jungle, où se trouve la ville la plus dynamique et la plus peuplée, Santa Cruz. Où je ne suis pas allé car je tenais à limiter au max les interactions entre moi et la jungle. Oui, je ne suis pas un aventurier.
Bon, il y a aussi une autre raison : vu la gueule des voitures et des bus, j'avais vraiment pas envie de descendre 3 000 m d'un coup dans un vieux clou rouillé. D'ailleurs, à ce sujet, c'est en Bolivie que l'on trouve certaines des routes les plus dangereuses de tout le continent, dont le fameux camino a los Yungas, plus connu sous le nom de camino de la muerte, encore plus connu sous le nom de "pas moyen putain pas moyennnnnn".
J'ai dit à ma copine, qui voulait y aller, "écoute tu es libre d'y aller, moi je vais plutôt rester caché dans les toilettes de l'auberge pendant ce temps".
Le saviez-vous ? Dans la majeure partie de l'Amérique du sud, on ne jette pas son papier cul merdeux dans la cuvette mais dans la poubelle prévue à cet effet, rapport au manque d'eau et aux canalisations qui datent probablement de 1648. À ma grande surprise, ça ne fait pas empester les toilettes.
Bref, revenons à la Bolivie. Le pays est rempli de nombreuses ethnies diverses, ce qui fait qu'il existe encore aujourd'hui des coins où les autochtones n'ont aucune idée de la politique nationale, ne montrent aucun intérêt à ce sujet, voire qui ne se considèrent pas comme Boliviens, voire qui n'en ont rien à carrer de tout ça. Pour vous donner un ordre d'idée, la Constitution reconnaît 37 langues officielles. La politique intérieure est un sacré bordel, avec la partie jungle qui a des velléités sécessionnistes par rapport à la partie haute. Il y a aussi historiquement des tensions avec le Chili, depuis la guerre que la Bolivie a perdu et qui s'est du coup fait sucrer son accès à la mer. Aujourd'hui encore la frontière Chili-Bolivie est minée par endroits.
Tout ceci donne un joyeux bordel, avec une élite blanco-métis qui tente de diriger un pays majoritairement authochtone. L'élection de ce bon vieux Morales a montré un changement relatif de mode de pensée, et pas forcément en bien vu la gogolitude du mec. Pour ceux qui comprennent l'espagnol, voici une vidéo d'extraits de Morales disant que le poulet ça rend pédé, qu'en Europe on est tous chauves parce qu'on mange de la merde, et que le coca ça file la chiasse et ça sert surtout à déboucher les chiottes.
Enfin bon, commençons en douceur par l'arrivée à la frontière bolivienne, à plus de 3 000 m de hauteur. Certains touristes arrivés avant nous remplissent un papier d'immigration, nous quand c'est notre tour le douanier tamponne le passeport et c'est tout. Nous lui demandons si on ne doit pas remplir le papier, réponse : "ben si mais y'en a plus". On apprendra par la suite que sans ce papier, tu dois payer un forfait qui dépend du nombre de jours où tu es resté dans le pays à la sortie ; coup de chance, le mec avait inscrit au stylo deux initiales sur le tampon qui, apparemment, voulaient dire qu'il n'y avait plus de papier, du coup on a rien payé au moment de sortir du pays. Gros niveau.
La frontière à proprement parler :
Le sud de la Bolivie comprend de nombreuses "lagunas", où on serait mal avisés de se baigner vu la teneur naturelle en éléments joviaux de type arsenic.
Le surnommé "Désert de Dali" parce que les couleurs sont censées nous rappeler les tableaux du Maître. Je vois ce qu'ils ont voulu dire mais ça ressemble plus à une accroche marketing qu'autre chose.
Les lacs ont énormément de flamants. Les rives sont jonchées de cadavres de jeunes flamants en décomposition, car une fois la période de reproduction passée, les flamants migrent, laissant sur le carreau ceux qui sont trop jeunes pour voler.
Des geysers naturels, qui puent naturellement du cul.
Fin du premier jour. Je commence à subir les effets du mal des montagnes, avec fatigue et forts maux de tête. Nous nous arrêtons dans un espèce de bourg minuscule avec cinq maisons perdu au milieu de nulle part pour passer la nuit. Apparemment je ne suis pas le seul à être malade : un enculé.e défonce les chiottes, un truc épique, homérique même, je pense qu'un an plus tard ils sont encore en train de nettoyer les murs en vomissant sur tous les touristes qui passent.
Deuxième jour, nous prenons un chemin moins désolé vers le Nord.
Les plants de quinoa nécessaires à la vie en Bolivie et à la Croix-Rousse.
Arrivée à Uyuni. Une ville très pauvre où la plupart des routes sont en terre et où les autochtones vendent la bouffe à même le sol. J'en ai pas pris de photo parce que c'était déprimant. Le soir, notre guide nous amène dans une gargote où la spécialité est le poulet aux pâtes. Je mange de bon cœur mais pas trop vite ; bien m'en a pris, je trouve dans mes spaghetti deux fils de fer torsadés sortis tout droit des grattoirs pour la vaisselle.
La ville est célèbre pour son salar, ancien lac qui a séché et dont la surface se compose d'une couche épaisse de gros cristaux de sel. À la saison des pluies, le salar se recouvre d'une pellicule d'eau qui donne les fameuses photos miroir sur lesquelles on se pignole sur Instagram.
Touristiquement parlant, c'est génial ; économiquement parlant, c'est encore mieux. Le salar (9 000 km² de superficie) est l'une des plus grosses réserves de lithium du monde. Il n'est pas encore exploité mais on sait où les grosses boîtes viendront piller quand y'en aura plus en Afrique.
Récemment, Uyuni a été choisie comme point de départ du Paris-Dakar, cette compétition qu'on ne regarde que quand il y a des morts.
Ce que les photos ne montrent pas, ce sont les monceaux d'ordures qui jalonnent la route qui sort du salar. C'est absolument dégueulasse et j'ai tout de suite blâmé ces salopards de touristes, avant de me rendre compte que les Boliviens n'ont absolument aucune conscience écologique et balancent leurs merdes par terre dès qu'ils le peuvent. De nombreux endroits de la Bolivie et du Pérou sont super crades de ce fait.
Le cimetière des trains d'Uyuni
Kenzo, élève de 15 ans en 6ème 2 de Vaulx-en-Velin, a choisi la Bolivie pour ses vacances :
chouette
Alors c'est pas kiffant d'être né du bon côté de la planète ?
Y'a beaucoup d'attentats islamistes en Bolivie ?
Y'a beaucoup d'attentats islamistes en Bolivie ?
Les mecs sont tellement loin de la culture arabo-musulmane qu'ils doivent expliquer le concept du kebab sur la devanture du magasin.
Je merde toi pas.
grec (france)
Grec (Paris)
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