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Quelqu'un a un lien ePub pour celui-là d'ailleurs ?

Ouais j'ai trouvé que ça marchait bien. La portée "infinie" du truc est amené progressivement et tu ressens bien le côté vertigineux. Les relations entre les persos et les persos c'est le côté SF 70s qui rappelle barjavel, je trouve ça plutôt sympa.

Ce qui est flippant, c'est que la vitesse du vaisseau défonce des milliards de systèmes, potentiellement habités par la vie.

Silo de Hugh Howey

C'est pas génial, faut le reconnaitre. Mais ça marche en fait. Il s'est passé un truc à l’extérieur, genre hiver nucléaire et des gens vivent sous-terre, appartement depuis longtemps, du coup ils ont des règles bizarre genre "si tu veux sortir, tu sors, tu nettoies les caméras qui filment dehors avant de crever". Le roman livre au compte goutte ses infos sous forme d'une découverte de la réalité qui monte crescendo donc c'est prenant comme une série facile. Pas bien écrit, personnages caricaturales, thématiques déjà vu, mais bon dans le train en s'endormant à moitié c'est pas si mal.

3 bites flasques sur 5

Je viens d'embrayer sur le tome 2. J'ai trouvé au contraire que ça se lisait vite. Faut sauter le blabla par contre, trop de description pénible, mais si tu te limites à lire en diago les pavés peu intéressant et que tu restes sur les dialogues, c'est très buvable comme le dirait zezette.

j'ai lu la dernière phrase (les plus importantes !!) de chaque chapitre de guerre et paix et j'ai trouvé ça formidable
en effet j'ai trouvé cette astuce en lisant en diagonale divers livres de développement personnel

- jakovazor

Et je commence meme le tome suivant !

J'attends hohun ou Conrad qui va me faire la meme vanne avec un bouquin de Zola ou de Proust.

Silo c'est de la merde, et j'ai lu chaque putain de ligne.

Je suis comme Jako, si c'est de la merde, je ne lis plus que trois lignes par page, histoire de voir si le scénar est à sauver malgré le style calamiteux. Mais en même temps, je peux me taper 1 000 pages qui ne racontent rien mais qui ont du style.
La dernière catastrophe sur laquelle je sois tombé, c'était Virginie Despentes. S'il y avait des autodafés officiels (parce que les bouquins de merde j'en ai déjà brûlé un paquet), je pense que je me lèverais tôt pour jeter un Baise-moi avant de faire cuire une guezmer.
Putain, dire que toute la presse de "gauche" a couiné quand son film intellectuellement cachectique s'est fait "censurer" pour la forme, alors que personne n'a moufté quand quelques années avant Ma 6-T va crack-er s'est fait sabrer des salles, tout ça parce qu'on entendait dedans des noirs gueuler texto contre le capitalisme et l'état bourgeois, et que des noirs qui appellent à l'insurrection, la presse despentienne n'aime pas :

https://www.youtube.com/watch?v=mCKgPysQcck

Thriller sordide sur fond de disparition de petite fille à une aire d'autoroute le 15 août (totalement dans l'air du temps donc). J'aime le style d'Incardona, c'est frais, sans fioriture et ça te retourne le bide tellement c'est glauque et cru. Je l'avais découvert via son autre bouquin sorti récemment "Chaleur". Bon, c'est sûr que c'est pas vraiment le genre de livre à offrir à belle-maman, mais qu'importe.

Alors je n'ai jamais lu Proust ; quant à Zola, ça se lit bien mieux à 30 ans qu'à 15 ans. Balzac, j'aime beaucoup mais faut bien avouer que malgré toute la maestria qu'il met dans ses descriptions, il peut parfois être éminemment chiant, et là je renvoie à la description du monde de l'imprimerie dans Illusions perdues, que, si j'avais su que ça n'avait aucune importance réelle sur l'histoire, j'aurais allègrement sauté.