Re : [lecture] now reading
Il a écrit une suite, Homo Deus, qui "imagine" le futur.
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Il a écrit une suite, Homo Deus, qui "imagine" le futur.
mort à crédit c'est à tomber putain
1) C'est pas non plus une question nouvelle: L'histoire met souvent en avant la notion de progrès. Mais est-ce vraiment du progrès si les gens sont plus malheureux?
Un chapitre entier est consacré à la révolution agriculturelle. Pour résumer très vite, son point est que la transition de chasseur/cueilleur à agriculteurs n'a finalement pas été très bénéfique sur le plan individuel (santé, bien être.):
- Alimentation beaucoup moins diversifiée
- "travail" bien plus long (en terme de temps qu'il prend dans une journée)
- travail bien plus mauvais pour le corps (dos, etc), confirmé par les restes humains.
- beaucoup plus de "crises". beaucoup de gens vivant sur un type de culture = famines en cas de problème pour cette culture
Si la révolution agricole est une mauvaise chose, comment explique-t-il que l'espérance de vie a doublé voire triplé depuis ?
Je ne comprends pas non plus le concept d'alimentation moins diversifiée. On a accès à la même chose que précédemment, mais en plus aux céréales ou au lait. Le développement de l'économie a ensuite permis le développement conjoint de la technologie, et on a pu pêcher en plus.
Maintenant je veux bien croire qu'il soit meilleur pour le dos de courir derrière un mammouth que de passer sa vie à ramasser des haricots.
Je ne comprends pas non plus le concept d'alimentation moins diversifiée.
Pareil, surtout comparé à la chasse / cueillette où tu chopes avant tout ce que tu peux et trouves avant d'être obligé d'aller t'installer ailleurs et dire adieu à ta sécurité et ton confort.
À moins que le texte ne compare la chasse qu'aux premiers balbutiements de l'agriculture, mais dans ce cas je vois pas bien l'intérêt de l'analyse.
Je pige pas non plus le principe même de comparer le bonheur d'hommes n'ayant pas vécu à la même époque : comment tu compares le niveau general de bonheur d'un gusse en slip de peau pas encore sorti de la chaîne alimentaire et n'a aucun contrôle sur ce qui nourrira sa femille et celui d'un gusse installé dans un début de société, qui a pour préoccupations de bosser pour stocker des vivres pour plus tard ?
Chavez a écrit:1) C'est pas non plus une question nouvelle: L'histoire met souvent en avant la notion de progrès. Mais est-ce vraiment du progrès si les gens sont plus malheureux?
Un chapitre entier est consacré à la révolution agriculturelle. Pour résumer très vite, son point est que la transition de chasseur/cueilleur à agriculteurs n'a finalement pas été très bénéfique sur le plan individuel (santé, bien être.):
- Alimentation beaucoup moins diversifiée
- "travail" bien plus long (en terme de temps qu'il prend dans une journée)
- travail bien plus mauvais pour le corps (dos, etc), confirmé par les restes humains.
- beaucoup plus de "crises". beaucoup de gens vivant sur un type de culture = famines en cas de problème pour cette cultureSi la révolution agricole est une mauvaise chose, comment explique-t-il que l'espérance de vie a doublé voire triplé depuis ?
Je ne comprends pas non plus le concept d'alimentation moins diversifiée. On a accès à la même chose que précédemment, mais en plus aux céréales ou au lait. Le développement de l'économie a ensuite permis le développement conjoint de la technologie, et on a pu pêcher en plus.
Maintenant je veux bien croire qu'il soit meilleur pour le dos de courir derrière un mammouth que de passer sa vie à ramasser des haricots.
Bon allez lire le bouquin merde
Faut voir si la révolution agriculturelle est le déclencheur de l'augmentation de la durée de vie? Pas sûr.
De ce que je me souviens du bouquin, l'alimentation moins diversifiée est due au fait qu'une fois que tu te mets à cultiver tu ne parcours plus ton environnement à la recherche de fruits ou gibier, ce qui nécessite un minimum de nomadisme, tu cultives ta céréale (pas super diversifié au début) et tu vas passer l'essentiel de ton temps à faire ça. L'abilité à vivre de chasse cueuillette se perd super vite, et si un problème affecte ta céréale tu l'a bien dans le cul.
Et pour en venir à ce que disait Niark, oui je sais bien que la transition s'est pas faite du jour au lendemain mais je peux pas vous refaire tout son développement ici.
Ben c'est pas dirigé contre toi cela dit. Et franchement, y a encore beaucoup a dire sur le concept même de bonheur et comment tu le mesure.
Plus j'y pense moins je vois comment faire quelque chose de serieux avec (et en si peu de pages...).
Et ça fait deja plusieurs fois alors je me lance : c'est français agriculturel ?
Je pige pas non plus le principe même de comparer le bonheur d'hommes n'ayant pas vécu à la même époque : comment tu compares le niveau general de bonheur d'un gusse en slip de peau pas encore sorti de la chaîne alimentaire et n'a aucun contrôle sur ce qui nourrira sa femille et celui d'un gusse installé dans un début de société, qui a pour préoccupations de bosser pour stocker des vivres pour plus tard ?
Sur le sujet du bonheur il passe beaucoup de temps à définir ce qu'il entend par bonheur, ce que la science dit du bonheur en terme de causes chimiques, psychologiques et ce qu'on peut imaginer faire pour évaluer le bonheur. C'est passionnant, convaincant etc. Mais surtout j'ai sûrement mal résumé parce que ce qu'il souligne avant tout c'est plutôt "rien ne permet de penser que les êtres humains de l'époque moderne sont plus heureux que les chasseurs-cueilleurs" (et pas "les chasseurs cueilleurs vivaient dans le kif total et étaient plus heureux").
صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:Chavez a écrit:1) C'est pas non plus une question nouvelle: L'histoire met souvent en avant la notion de progrès. Mais est-ce vraiment du progrès si les gens sont plus malheureux?
Un chapitre entier est consacré à la révolution agriculturelle. Pour résumer très vite, son point est que la transition de chasseur/cueilleur à agriculteurs n'a finalement pas été très bénéfique sur le plan individuel (santé, bien être.):
- Alimentation beaucoup moins diversifiée
- "travail" bien plus long (en terme de temps qu'il prend dans une journée)
- travail bien plus mauvais pour le corps (dos, etc), confirmé par les restes humains.
- beaucoup plus de "crises". beaucoup de gens vivant sur un type de culture = famines en cas de problème pour cette cultureSi la révolution agricole est une mauvaise chose, comment explique-t-il que l'espérance de vie a doublé voire triplé depuis ?
Je ne comprends pas non plus le concept d'alimentation moins diversifiée. On a accès à la même chose que précédemment, mais en plus aux céréales ou au lait. Le développement de l'économie a ensuite permis le développement conjoint de la technologie, et on a pu pêcher en plus.
Maintenant je veux bien croire qu'il soit meilleur pour le dos de courir derrière un mammouth que de passer sa vie à ramasser des haricots.Bon allez lire le bouquin merde
Faut voir si la révolution agriculturelle est le déclencheur de l'augmentation de la durée de vie? Pas sûr.
...
L'hygiène a été une grande avancée, non ?
Et pour la culture, bah tu cultives ce que tu veux hein. C'est un choix économique d'avoir réduit la variété, et de NOUS FAIRE BOUFFER DE LA MERDE ENCUL2S DE CAPITALISTES §§§
pardon.
Pour le bonheur, c'est juste parce que vous êtes pauvres que vous ne voyez pas le gain qu'on a eu.
Mais surtout j'ai sûrement mal résumé parce que ce qu'il souligne avant tout c'est plutôt "rien ne permet de penser que les êtres humains de l'époque moderne sont plus heureux que les chasseurs-cueilleurs" (et pas "les chasseurs cueilleurs vivaient dans le kif total et étaient plus heureux").
Ah ouaip, dans ce sens là pas de soucis, mais de mon point de vu (de connard n'ayant pas lu le bouquin) la cause n'est pas la chasse ou l'agriculture, c'est la compexification de la société.
C'est facile d'être heureux quand ta vie entière tourne autour de quatre concepts simples à piner comme "trouver de la bouffe et survivre": c'est quitte ou double. C'est plus compliqué quand tu es dans une société pleine de milliers de codes, habitudes et obligations, choses que nous a emmené l'agriculture et la sédentarisation. D'un point de vu psychologique, l'un est probablement plus heureux que l'autre, mais c'est simplement parceque son intellect et les problématiques auxquels il fait face ne s'est pas autant développé: il continuera à crever la gueule ouverte dès qu'un ours passera dans le coin lui piquer ses groseilles sauvages.
Voilà. Le top c'est quand même la philosophie du chien : Si ça ne se bouffe pas, si ça ne se baise pas : pisse dessus.
Vous êtes sérieux les mecs ?
"rien ne permet de penser que les êtres humains de l'époque moderne sont plus heureux que les chasseurs-cueilleurs"
Ce genre de réflexion son bien digne de quelqu'un qui n'a jamais eu faim de sa vie ni choppé la dysenterie.
Allez passer un hiver avec un régime à 500 Calories/jour, ça va vous calmer la bite.
Ouais mais heureux les simples d'esprit !
Quand t'as pas connu le confort, tu t'accomodes de conditions bien bien pourries - dommage que l'inverse soit si rude -, et ils avaient pas instagram, facebook, twitter pour voir comment leur vie est misérable comparée à celle de Jason...
Voilà. Le top c'est quand même la philosophie du chien : Si ça ne se bouffe pas, si ça ne se baise pas : pisse dessus.
Et puis si ça se bouffe ou que ça se baise, pisse quand même dessus.
(J'ai eu un paquet de chiens...)
Vous êtes sérieux les mecs ?
"rien ne permet de penser que les êtres humains de l'époque moderne sont plus heureux que les chasseurs-cueilleurs"
Ce genre de réflexion son bien digne de quelqu'un qui n'a jamais eu faim de sa vie ni choppé la dysenterie.
Allez passer un hiver avec un régime à 500 Calories/jour, ça va vous calmer la bite.
C'est plus compliqué que ça. Ton bonheur il est relatif à ce qui t'entoure, à ce que tu peux espérer. Tu penses sérieusement que de pas chopper la dysentrie donne du bonheur? Non, tu n'y penses même pas. Tu auras bien du malheur parce que t'as pas le job que tu veux. Le chasseur cueilleur la dysentrie il s'en accommodait sûrement à peu près bien, et son régime alimentaire lui était naturel. Le comble du bonheur ça devait être genre de trouver un super spot avec fruits et abri pas loin.
Ouais mais heureux les simples d'esprit !
Quand t'as pas connu le confort, tu t'accomodes de conditions bien bien pourries - dommage que l'inverse soit si rude -, et ils avaient pas instagram, facebook, twitter pour voir comment leur vie est misérable comparée à celle de Jason...
C'est ce que soulèvent souvent tous les fdp de philanthropes qui tombent en admiration au Nepal lorqu'il voit une maman sourire en train de faire la bouffe dans un couvercle a poubelle. 'ouais, top génial le Nepal, là bas les gens sont simples et heureux pas comme nous tavu'.
Et ouais connasse, la vie est plus simple quand tu ne connais rien.
Et ouaaais ! Donc on est bien d'accord fdp.
d'accord avec Seb mais wtf.
Dépôt légal de la BnF, miroir de la production documentaire française
The lost city of Z
La biographie/enquête sur le Capitaine Fawcett, ayant passé sa vie à chercher une cité cachée en amazonie et y ayant disparu (darwin award) en 1925. Comment résister à ce mélange d'obsession et d'aventure pure? J'ai pris mon pied.
En plus ça rejoint un livre que j'avais lu sur l'amérique avant Christophe Colomb (et l'amazonie qui n'était pas cet enfer inhabitable que les scientifique du 20ème siècle pensaient).
Une adaptation au ciné est sortie y a pas longtemps (par James Gray!) j'ai hâte de mater ça même si rien que le trailer laisse supposer une romantisation par rapport au bouquin (lui aussi un peu romantisé par rapport à la vie).
Le film est pas trop mal.
Je suis entrain de finir https://www.goodreads.com/book/show/294 … -in-moscow et j'adore, c'est excellent.
A Gentleman in Moscow immerses us in another elegantly drawn era with the story of Count Alexander Rostov. When, in 1922, he is deemed an unrepentant aristocrat by a Bolshevik tribunal, the count is sentenced to house arrest in the Metropol, a grand hotel across the street from the Kremlin. Rostov, an indomitable man of erudition and wit, has never worked a day in his life, and must now live in an attic room while some of the most tumultuous decades in Russian history are unfolding outside the hotel’s doors. Unexpectedly, his reduced circumstances provide him a doorway into a much larger world of emotional discovery.
Brimming with humor, a glittering cast of characters, and one beautifully rendered scene after another, this singular novel casts a spell as it relates the count’s endeavor to gain a deeper understanding of what it means to be a man of purpose.
Y a-t-il des fans de Rob Brezsny ? https://en.wikipedia.org/wiki/Rob_Brezsny
Littérairement, ce n'est pas Flaubert non plus, mais je trouve ça super fun, ce sont des vrais horoscopes, tout le monde peut se reconnaître dedans, c'est très bien fait.
Un vaisseau captant son énergie en avalant des particules d'hydrogènes trainant dans l'Univers afin de diminuer son "facteur Thau" et être en accéleration constante, va vers une planète colonisable depuis la Terre. A bord, la crème double de la gruyère des scientifiques terriens prêts à se taper le voyage. Le vaisseau percute un nuage de gaz trop dense et le moteur décélérateur est endommagé, mais impossible de sortir pour réparer à leur vitesse.
[spoiler]Ils décident d'accélerer pour approcher le plus possible de la vitesse de la lumière et sortir de la galaxie, mais ca ne suffit pas et ils finissent par devoir quitter le clan de galaxie pour trouver un espace suffisament vide pour réparer. Avec tout ca, leur temps propre relativement à la galaxie n'a pas eu la même allure: tout ce qu'ils laissaient derrière eux ainsi que leur but d'origine est mort. Trop loins dans le temps de l'endroit où ils voulaient aller, ils décident de continuer à accélerer pour pour se donner plus de chances de trouver une planète cool. La relativité fait vieillir l'univers trop vite, et ils se retrouvent à contempler le Big Bang inversé, attendent qu'il explose de nouveau, le rident et décelèrent pour se trouver une petite planète sympatoche dans ce nouvel univers.
Pendant ce temps là, la ciquantaine de personnes dans le vaisseau perdent la boule à tour de rôle et niquent tous les uns avec les autres en essayant de maintenir un semblant de société hiérarchisée. C'est pas le point fort du bouquin, ces parties parlent surtout de couples qui se font et se défont en survolant de coourtes descriptions l'aspect psychologique des passagers. L'auteur devait être dans sa crise de la quarantaine.
Le personnage principal est le flic du vaisseau, là pour protéger les autres d'eux même en maintenant fermement l'ordre et le respect des règles. Même s'il est détesté, il devient petit à petit le décideur principal dans le vaisseau, le capitaine dépressif lui laissant les rênes. Il est super fort et charismatique, plein de volonté, et quand il doute il le fait en privé, discrètement et balaye tout ca de la main en redevenant sûr de lui. Et il sauve tout le monde.
L'auteur devait être dans sa période Superman Fachiste.[/spoiler]
La partie SF pure est cool.
Putain de balises en mousse, ca marchait mieux y'a 10 berges
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