Chavez a écrit:NiarkNiark a écrit:Chavez a écrit:la notion de "bonheur" souvent mise de côté par les historiens
Je vois pas trop comment en arriver à cette conclusion et si le gars argumente dans son bouquin là-dessus je serais curieux de savoir quels est son cheminement. Ça me parait même totalement con comme assertion, à vrai dire. Et je vois pas non plus quel "grand empire" on serait entrain de former à l'échelle planétaire.
Bon après l'angle d'attaque du bouquin est loin d'être évident. Et ne pas se vautrer où écrire une connerie quand on couvre l'Histoire de l'humanité dans sa globalité, ça me laisse perplexe.
Deux points
1) C'est pas non plus une question nouvelle: L'histoire met souvent en avant la notion de progrès. Mais est-ce vraiment du progrès si les gens sont plus malheureux?
Un chapitre entier est consacré à la révolution agriculturelle. Pour résumer très vite, son point est que la transition de chasseur/cueilleur à agriculteurs n'a finalement pas été très bénéfique sur le plan individuel (santé, bien être.):
- Alimentation beaucoup moins diversifiée
- "travail" bien plus long (en terme de temps qu'il prend dans une journée)
- travail bien plus mauvais pour le corps (dos, etc), confirmé par les restes humains.
- beaucoup plus de "crises". beaucoup de gens vivant sur un type de culture = famines en cas de problème pour cette culture
Ce que cette transition a permis est avant tout une explosion démographique. Donc un pas de plus vers l'hégémonie de l'homo sapiens.
2) Pour ce qui est de la notion d'empire, rien de renversant dans ce qu'il dit:
Au cours de son histoire Sapiens a toujours tendu vers l'interdépendance économique et politique. Durant des siècles la plupart des humains ont vécu dans des empires (plusieurs pays dominés par une culture qu'ils finissent pas assimiler), et la globalisation capitaliste est en train de créer un empire global. Les causes principales sont selon lui l'argent et les religions universelles.
Merci pour les précisions. Les arguments se "tiennent" plus ou moins pour le 1 mais je suis quand même très dubitatif ses conclusions. Les travaux sur la période montrent bien que, à part dans les régions les mieux lotis (les plus fertiles, quoi), le passage entre chasseur cueilleur et agriculteur est pas aussi évident et définitif que ça. Ces nouveaux agriculteurs continuent de chasser et de se déplacer, en gros.
Pour toute la partie "santé", es-ce que les risques liés à la chasse sont pris en compte dans son savant calcul ? Risque réel (mourir, se casser une cheville et mourir, se faire mordre et infection de la blessure et mourir) mais aussi risques psychologiques (stress de la chasse, ne pas savoir si tu va manger ou non le lendemain, etc).
J'ai aussi du mal avec l'argument sur le type de culture : déjà parce qu'avec l'agriculture, les hommes ont développé le stockage. C'est d'ailleurs cette première accumulation qui va entraîner la création de classes sociales distinctes (guerriers dont la fonction est de protéger la nourriture).
Pour le 2 je suis totalement en désaccord : je ne vois pas quels sont les arguments convaincants qui amènent à penser que la globalisation est réussi à créer un empire global.
Fait chier, je vais être en retard.
SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"