Sujet : Asilecon: le rapport secret
En exclusivité, le rapport secret d'un agent sarkozyste infiltré dans l'asilecon.
18:40 Planqué parmi les affalés de la fontaine des innocents, j'assiste au regroupement des suspects. Ils forment déjà un petit groupe de 6-7 personnes devant le micromania. J'y reconnais Napalm, Cossu, Maximo, Topy, Kekhouse, Thedarkdreamer et deux lurkers.
18:45 Pour échapper à mon micro parabolique, le groupe se réfugie dans le black dog. J'ai donc acheté le barman en échange de deux vierges à sacrifier.
"Ils sont arrivés, et j'ai tout de site compris leur petit manège. Ils me commandaient des demi de bière l'un après l'autre, sans faire de commande groupée, juste pour que je ne voie pas qu'ils étaient en train d'occuper progressivement tout le côté ouest du comptoir. Cette expansion territoriale a continué tandis qu'arrivaient un musclor [Il s'agit de jean- Note de l'Agent Sarkozyste]. Puis ils sont parti juste à temps, évitant d'être les victimes du sacrifice rituel du vendredi soir, vu qu'ils avaient véner grave les habitués qu'étaient trop des rebelles, tavu"
19:30 Le petit groupe qui ne marche déjà plus tout à fait droit sort du Black Dog et se dirige vers le Ban Thaï. Au courant de la destination, j'ai placé des micros sur la table et acheté les serveurs. Je pourrai donc les observer à distance.
Ils sont rejoints au début du repas par Aliocha [ref TF1/UMP n° 234567967] et en mileu de soirée par un géant albanais sans doute destiné à couvrir leur fuite et à alourdir la note finale.
Les sujets de conversation évoqués sont dans leur majorité non politiques. Il fut question de: la facilité de pourrir ceux qui jouaient à magic en jouant gobelin/ boule de feu/ rouge; la mauvaise qualité du nouvel alliage utilisé par Games Workshop pour ses figurines; le rire de Kekhouse quand il découvrit le mail accusateur de Pyoupyou; l'origine du pseudonyme d'aliocha; l'explication de divers titres attribués aux aliénés; l'impossibilité de battre thedarkdreamer de manière régulière à Street fighter; la nullité totale du suscité à marvel vs. street fighter; les mérites comparés des restaurant thaï à volonté de l'agglomération parisienne; la lourdeur salutaire de la gastronomie espagnole; la détresse quotidienne du hotliner face au client; ainsi que diverses putasseries sur le compte des membres du site de racistes non présents.
J'ai au passage réussi à pirater le système informatique de thedarkdreamer, et à m'emparer de ses "notes concernants les plats".
Notes concernants les plats
3 catégories: entrées chaudes et salades, plats chauds, riz
-les entrées chaudes
Les nems
il y en avait aux légumes et au porc. De bonne facture (roulés serrés), bien croustillants. On pouvait cependant leur faire le reproche d'un taille trop petite, d'où pas assez de farce, et avancer que la farce n'était pas assez relevée.
-les salades
la salade de porc au gingembre
Fraîche, bien relevée, rien à dire.
la salade de boeuf thaï
Plutôt réussie également.
La salade de chou
On ne lui en demandait pas grand chose, elle se plaçait néanmoins au dessus de la moyenne, par ses saveurs originales.
-les plats chauds
Les travers de porc caramélisés
LE plat qui fit l'unanimité. Très réussi.
Les fruits de mers thaï
Le calamar était tendre, les moules sympa, mais les crevettes brillaient hélas par leur absence.
Le curry vert de poulet thaï
Plutôt réussi, les saveurs citronnées étaient bien présentes, même si j'ai regretté un bambou trop présent et une viande discrète.
Les nouilles thaï
Sympathiques, mais un peu lourdes, hélas.
-Le riz
Le seul que j'ai goûté fut le riz sauté thaï, qui tint toutes ses promesses.
22:30 Alors que le groupe se prépare à quitter le restaurant, une bisbille éclate sur un reste à payer sur l'addition. Après une courte confusion, Topy, sur les conseils de thedarkdreamer, menace le patron de le dénoncer à l'inspection du travail, et à la DGCCRF, ce qui applanit les difficultés.
jean,Sergent, et Topy quitteront le groupe sur le boulevard Sébastopol. Ils seront arrêtés deux rues plus loin par des agents en civil. Ensemble tout devient possible.
Le reste des participants, menés par Mister Zlu, se dirige vers un bar qui se révèle être plein. Faisant alors appel à son huitième sens, Aliocha détecte à 50 mètres un bar dont l'happy hour ne se termine qu'à minuit.
C'est ici que s'achève ma surveillance, puisqu'on ne m'a pas accordé pour ce soir là davantage d'heures supplémentaires, alors que j'étais prêt à travailler plus pour gagner plus.