Re : [lecture] now reading
Ouais, parce que sans ça, cela fait un peu Céline du pauvre (mais riche à la base tout de même.)
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Ouais, parce que sans ça, cela fait un peu Céline du pauvre (mais riche à la base tout de même.)
Ouais, parce que sans ça, cela fait un peu Céline du pauvre (mais riche à la base tout de même.)
En parlant de Céline, "D'un château l'autre" m'est clairement tombé des mains, malgré plusieurs tentatives. Les pleurnicheries sur le thème "je suis ruiné et malade" ajouté à l'impression nette que le gars se regarde écrire m'ont rendu le bouquin lourd et pénible.
Ça vaut le coup de retenter, ou il vaut mieux que j'aille sur un autre d'abord? Je précise que je n'ai quasiment rien lu de lui, si ce n'est quelques extraits du "Voyage".
T'as lu Mort à crédit quand meme ?
Parfaitement positivement immanquable.
Oui, Mort à crédit, c'est ultime, mais vraiment.
J'ai adoré D'un Château l'autre, mais peut-être parce que c'est du fan service : ouiiii, je ne comprends pas, j'ai seulement un peu défendu un peu M. Pétain, maintenant on m'en veut, etc.
Les Entretiens avec le professeur Y, c'est énorme aussi, assez hilarant dans son genre.
Si tu veux du Céline d'extrême-gauche, je te conseille Septentrion de Luis Calaferte. C'est beau, c'est émouvant, c'est plein de cul.
Tu peux lire tout le reste de Louis calaferte d'ailleurs. L'homme vivant est ma putain de bible.
je suis sûr la philosophie dans le boudoir by the Marquis de sade, si bon
Oh oui, gamahuchez donc Dolmancé…
Je ne me souviens que du pamphlet politique qui se trouve au milieu des dialogues.
ouais je continue et c'est de mieux en mieux...
sinon j'ai fini "Il pleuvait des oiseaux" by jocelyne saucier.
ça se passe au Canada, trois vieux vivent planqués en ermitage dans une forêt à 150 bornes de la première ville. L'un d'eux a connu les grands feux du début du siècle, et c'est la raison de la visite d'une photographe, qui consacre sa life à retrouver les gens qui ont assisté à ça. Sauf que le vieux vient de caner en laissant des centaines de tableaux derrière lui
pas mal, il se passe pas grand chose mais c'est plaisant, l'ambiance hiver glacial dans une cabane en forêt avec des vieux est bien foutue.
3,5 bites sur 5
Edit: typiquement un truc qui sera adapté au cinoche à tous les coups
Une bd sur le gazage du metro de Tokyo par la secte Aum, plus particulièrement sur leur expérimentation quelques mois avant à Matsumoto, qui aurait du être le moment ou ils se font calculer (8 morts, 200 blessés). Mais la police japonaise du coin sera en dessous de tout et ne démordra pas de son suspect principal (une des victimes) malgré l'envoi de lettres anonyme de membres de la secte expliquant la vérité...
Ça se déguste comme un bon épisode de Faites entrer l'accuser mais ça se focalise exclusivement sur l'exécution et les conséquences, pas sûr la secte ou ses croyances.
Ça donne envie ton truc.
Ouais perso ça me donne envie de lire un bouquin plus complet sur tout ça.
Tome 4 de GOT, je l'avais laissé depuis 2 ans en suspend car je le trouvais chiant à mourir, il se passe enfin quelque chose au bout de 600 pages, Arya devient aveugle, et bien il était temps !
(Franchement, je ne sais pas si j'ai envie de me farcir le tome 5)
Il est à peu près pareil.
Ah putain. Okay, après ce tome-là je lâche l'affaire jusqu'à ce qu'il finisse sa série. J'ai des trucs plus intéressants sous le coude.
Ah, et je ne sais pas si j'en avais parlé :
Je l'ai lu en 2016, et il m'a laissé des papillons dans le ventre pour toujours.
Pour te donner une idée, je ne sais même pas si je lirai le prochain, je trouve cela vraiment merdique en fait, la série est bien mieux.
Voilà l'avis que j'avais émis sur Sens Critique :
J'ai vu par hasard que la saga de Martin squattait dans le haut du classement, passant crânement devant Dante, Céline, ou même Shakespeare. Au fond, pourquoi pas, ces classements dont l'Internet est friand révèlent systématiquement leurs lots d'horreurs.
Mais j'ai quand même décidé de m'adresser aux personnes vierges de toute ligne du Jabba the Hutt de la fantasy, afin de les enjoindre à se contenter de la série qui leur économisera une effroyable perte de temps, car ASOIAF ne pèse pas loin de 7 000 pages.
Mon court développement sera issu de ma lecture des cinq premiers tomes en anglais, soit l’intégrale publiée à la date de cette critique.Ne lisez pas A Song of Ice and Fire, parce que vous n’en verrez jamais la fin. Martin a 65 ans. Il est gros, a le teint cireux et l’œil glauque. La cuisine est, selon son roman, ce qu’il semble avoir compris le mieux du Moyen-Âge, monsieur doit aimer les plats en sauces.
Donnons lui encore cinq ans et paf ! Infarctus ! AVC ! Au-dessus d’une machine à écrire qui se trouvait par hasard sur le trajet qui reliait deux restaurants. Et lui n’aura pas de prêtre de R’Hllor pour lui sauver la mise, comme il le fait avec la moitié de ses désormais increvables personnages.
Bref, les fidèles moudjahidines de Martin et autres Westerosiens de Clichy-la-Garenne ou Mulhouse, devraient lui foutre des coups de pompes dans ses grosses fesses en gelée, et le coller sur une feuille de papier au plus vite. C’est ce qu’a fait Herbert pour Dune m’a-t-on dit, il a abandonné ses projets parallèles pour se concentrer sur son cycle. Mais Herbert était écrivain.Ne lisez pas G.R.R. Martin qui n’a de Tolkien que deux initiales. Mais lui présume que le maître d’Oxford aurait apprécié son œuvre. Difficile de parler à la place d’un mort, je reste dans le doute, Tolkien gavé de littérature classique et de grands textes médiévaux, comment savoir si ce fantasme de Moyen-Âge en carton-pâte hollywoodien, saturé de vulgarité et de coïts qui sentent plus l’exploitation douteuse que le D.H. Lawrence, lui aurait sis ?
Tolkien est entièrement style, il passe sans gène du poème à la narration, chez lui un coucher de Soleil n’est pas « rouge sang », les portraits ne se contentent pas de répéter à l’infini qu’un personnage se mord la lèvre ou se gratte furieusement un moignon de nez, ou à ânonner sur tous les tons de sous-entendus possibles les métaphores les plus épaisses (« prenez garde ! Le lion est le plus féroce quand il garde son territoire, mais n’oubliez pas que le loup est toujours en meute ») afin de donner l’illusion du trait d’esprit.Ne lisez pas le Trône de fer si l’on vous a raconté que c’est plus médiéval que fantastique. En vérité, le premier à avoir raconté ça, c’est Big George lui-même, reprochant aux autres auteurs de faire de la fantasy de Disneyland, alors qu’il allait envoyer la vraie sauce. Malheureusement, l’éjaculat que voilà n’est pas digne d’un Peter North.
La culture médiévale de Martin vient, si j’en crois son site, de divers romanciers de genre à la Follett, et des Rois maudits de Druon, mais à ma connaissance, n’est ni étayée par des sources académiques, ni classiques. On pourrait s’en foutre, hélas, quand on s’est fait blouser en pensant venir pour autre chose qu’une expérience à la Jacquouille la Fripouille, on calcule rapidement les limites du décor: Martin met deux tomes pour découvrir l’héraldique, au moins quatre pour épaissir un peu le fait religieux (et encore, à côté de la pétasse de Stannis, presque personne ne prie dans ASOIAF), l’architecture, il n’y en a pas, à part bien sûr les mâchicoulis réglementaires, pas de poésie, pas d’art, la musique fait son apparition au troisième tome. Pourtant, en 7 000 pages, il y en avait de la place pour faire rentrer une civilisation. Il faut croire que pour Martin, le Moyen-Âge ça s’est arrêté au bûcher de Jacques de Molay et à Azincourt. Et à bien y réfléchir, les seules tentatives qui vont en ce sens concernent les territoires de l’est, là où l’on nage en pleine fantasy sans l’exigence pénible de la mauvaise histoire.Voilà, lisez plutôt Guerre et Paix. Ça parle de la même chose : la grande politique, l’amour sous les coups de canon, les drames des petits et des grands peuples, des millions d’hommes qu’on extermine. Et puis le grand méchant est ultra bath, c’est Napoléon, c’est quand même autre chose que cette cruche à moitié conne de Cersei.
Je veux bien les liens de tes chroniques sur Sens Critique. Je sens que ça va me mettre du baume au cœur.
Je n'ai que des trucs de trois lignes que j'avais écrites en speed pour avoir un achievement, la seule qui dépasse le format c'est celle sur Martin parce que j'avais la rage quand j'ai fini le bouquin.
en 2002 après avoir vu le premier seigneur des anneaux au cinoche j'ai acheté le bouquin du 2
ils faisaient que marcher c'était douloureux j'ai tenu 60 pages
Voilà, lisez plutôt Guerre et Paix. Ça parle de la même chose : la grande politique, l’amour sous les coups de canon, les drames des petits et des grands peuples, des millions d’hommes qu’on extermine. Et puis le grand méchant est ultra bath, c’est Napoléon, c’est quand même autre chose que cette cruche à moitié conne de Cersei.
AMEN !!!!!
ça fait bientôt 6 ans que Dance with Dragons est sorti... mais putain il branle quoi le George?
Il bosse sur la série, et il prépare une autre série, et aussi sur des recueils de nouvelles à la con qui se passent dans Westeros. Il y en a qui doivent rager… il a quasiment soixante-dix piges. La seule ville dans laquelle il a fait sa tournée en France, c'est Dijon : « ouuuuui euh… centre-ville médiéval… ville historique… tout ça… » Mon cul ouais, surtout les petits Bourgognes et les auberges de folie…
Honnêtement c'est pas bien grave si il le sort jamais, il y a la série qui est désormais largement au-dessus des bouquins.
Il nous a bien entubé avec sa série de merde en tout cas.
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