Sujet : J'ai testé le Blackdog...
... hier soir, et afin de participer au non sens absolu de ce forum, j'ai décidé de vous faire partager mon retour, tout autant dénué d'intérêt.
Rendez-vous donc hier soir à 20h00 pour tester le Black Dog, bar restaurant dont l'existence a été révélée par Napalm sur l'eskellentissime IRC du site de racistes.
Telle une bande de testeurs à la Laurent Ruquier (une bande de connards, koua), nous y allâmes à 5. Pigou ( de passage ici de temps en temps et dont le coup de fourchette n'a d'égal que sa capacité à détecter une babe à 5 kilomètres), Chtitelarve, Dieu, Flatti, (2 connards de mon clan) et votre serviteur.
Pigou et moi sommes donc arrivés en pétrolette devant la gargotte avec 20 minutes d'avance. Pas de nom sur le fronton du bouzin, le rade reste cependant simple à trouver. Nous entrons dans le bar. Une bonne première impression, vite effacée. Nous nous asseyons à une table haute. La liste des binouzes pressions est somme toute sympathique (5 bières dont de la Guiness), le patron a une bonne tête de ouineur. le lieu est décoré sympatoche, la musique au bon volume, permettant de causer à son voisin san avoir à s'égosiller. Les clients par contre c'est pas gagné. Nous sommes tombés sur un ramassi de post ados soignés au Biactol, le genre de connards encore élevés au lait maternel et qui partent du principe qu'un bon métalleux doit avoir des poignets de force, les cheveux longs et un T-Shirt de groupe true-rebelz. Quelques gonzesses d'un âge approchant la trentaine remontaient toutefois la moyenne. M'enfin. La bière était fraîche, et l'happy hour Pinte au prix du Demi était bien urbain. Bonne ambiance en générale malgré tout.
Notre troupe rassemblée et l'heure de l'ouverture de l'ordinaire sonnant, nous nous installons dans l'arrière salle. Au fond se dresse la "cuisine", ou ce qui ressemble à une cuisine américaine/Kebab de 4m². Le cuistot à la tronche de l'endroit. La déco là aussi est bien pensée, seules les chaises et tables sont un chouilla trop serrées et on a tendance à se marcher dessus. L'envie d'une clope me prenant, je porte à la bouche une tige et un " l'endroit est non fumeur môssieur" me casse dans mon élan. Non-fumeur ? Wtf ? On est dans un bar de rebelz ou dans une halte garderie ? Foutage de gueule ! L'endroit est si exigu que la fumée du bar innonde joyeusement la partie restaurant. Bien. Je remet la clope dans son paquet.
Nous avons testé une assiette de charcuterie et des boulettes en guise de tapas. Bon, mais sans plus. Le cochon a peu de goût, et les boulettes ressemblent à celles vendues par Charal en emballage sous vide. Vient l'heure de la bidoche, "méga-agentine topissime" annonçait la carte. Mouais. A 20 euros le plat, mémé s'est retrouvée à 4 pattes dans les orties. La viande servie avec des patates sautées version salardaise d'amérique du sud, je l'ai trouvée moyenne.
La clientèle du resto est plus variée que celle du côté bar: cadres sortis du boulot et en costard cravate, touristes en manque d'originalité, en tout cas pas d'habitués qui se feraient remarquer par leurs familiarités avec le patron.
En résumé:j'y retournerai surement boire un coup, mais pas y diner. La musique et la bière y sont de qualité, le quartier sympatoche, l'accès est simple en treum ou mobylette, le staff est courtois.