Bon, pour ceux qui veulent étayer un peu plus scientifiquement leur argumentaire, il y a dans le numéro 276 du magazine de l'Afis(mars 2007), "Sciences et pseudo-sciences" un article sur le bio, par un type de l'inra.
Si je me rappelle bien, l'auteur se livre à une comparaison des mérites des agricultures bio et de l'agriculture "standard".
Il démonte férocement l'idée que le bio serait meilleur pour la santé, ou aurait meilleur goût comme étant une affirmation irrationnelle(ou en tout cas ne pouvant être démontrée par les expériences menées par l'inra).
Le bio a incontestablement le mérite de moins nuire à l'environnement.
Les arguments que j'ai trouvé les plus intéressants sont:
1) l'agriculture bio admet certains produits et pas d'autres, mais ce refus des produits "chimiques" semble à l'auteur un peu dogmatique, et il a deux conséquences:
a)le refus d'employer des pesticides expose plus les récoltes bio aux insectes et parasites. La raison pour laquelle elles ne sont pas dévastées, c'est que... la plupart des agriculteurs utilisent des pesticides, ce qui limite la population des insectes et parasite bouffant les récoltes. Autrement dit, l'agriculture bio ne peut être qu'une agriculture de niche, et sa généralisation tient, selon l'auteur, de la chimère.
b)le refus d'utiliser certains produits qui "nourrissent" le sol entraîne au boût de quelques récoltes, une baisse non négligeables des rendements. Autrement dit, l'agriculture bio n'est pas nécessairement un choix prometteur.
"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."