Re : [lecture] now reading
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Un géant de l'information.
https://www.youtube.com/watch?v=UgQfX21xP2o
Pour les commentaires...
La kinésithérapie piégée par les mages
https://www.fichier-pdf.fr/2015/12/11/l … ew/page/1/
Vous êtes bien urbain ! Merci.
Mon beauf m'a offert ça à noël. Une enquête d'investigation mise en bédé.
Ça déboite. C'est axé sur le SAC, l'assassinat du juge Renaud, l'assassinat de Robert Boulin (encore officiellement un suicide). Ça m'a ouvert les yeux sur mon ignorance sur cette époque. 5 bites sur 5.
Ah le SAC, c'est le bon Pasqua qui a pu se faire une carrière politique avec tous les noms qu'il avait en poche. Ça a dérapé sévère dans le sud avec les croisements des réseaux mafieux du coin.
Ça battra pas les crimes de l'OAS, même sur le sol français. ça fait que le SAC dans les années 60 c'était plutôt des faits divers à coté. D'ailleurs le SAC n'a pas été très brillant pour protéger le Général contre l'OAS-métropole.
La BD est pas mal, je l'ai eu aussi pour Noël, mais ça reste un peu léger, genre pour eux des éléments circonstanciels font preuve et ils concluent assez facilement. Mais ça a le bon gout de rappeler à quel point la france était une république bananière et sur quoi se fondent les grands partis de droite.
Ah le SAC, c'est le bon Pasqua qui a pu se faire une carrière politique avec tous les noms qu'il avait en poche. Ça a dérapé sévère dans le sud avec les croisements des réseaux mafieux du coin.
Pas que dans le sud, à moins de considérer Lyon comme le sud.
La BD est pas mal, je l'ai eu aussi pour Noël, mais ça reste un peu léger, genre pour eux des éléments circonstanciels font preuve et ils concluent assez facilement. Mais ça a le bon gout de rappeler à quel point la france était une république bananière et sur quoi se fondent les grands partis de droite.
Je les trouve assez transparent sur les éléments sur lesquels ils se basent, laissant pas mal de place au jugement du lecteur.
Mais ça reste un exercice forcément synthétique. Ça m'a donné envie de lire le bouquin de Collombat sur l'affaire Boulin.
J'ai un nouveau héros, c'est Roland Lehoucq.
hou, je me sens tout chose. Fais-moi mal Roland, susurre-moi de la physique quantique quand tu m'attaches.https://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Lehoucq
En suivant des liens après l'exoconférence d'Astier, j'ai découvert ce conférencier astrophysicien plutôt cool, qui n'a pas honte de parler pop culture pour parler aussi de science. Et de science-fiction.
Et quand il conseille de lire un livre de Hard SF, je suis sa pute et j'obéis. Donc, je lis :
Un aller-simple pour découvrir et coloniser une nouvelle terre, mais tout ne vas pas se passer comme prévu...
C'est beau comme un trailer M6
Lu et approuvé, grosse tension dans ce hui clos abandonné des dieux et des hommes, très bon 8 zob sur 10
En ce moment je me refais une passe de Fantasy épique avec un classique (parait il)
http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cy … s-epees-30
J'attaque le tome 2 c'est un peu longuet, mais bon s'agissant d'un cycle de 8 bouquins, c'est prévisible.
. Dommage que tu n'aies pas continué outre l'introduction, effectivement, cela survole l'Antiquité un peu inutilement, mais après il y a des chapitres top sur les développements techniques de la marine, un chapitre entier et passionnant sur la cartographie…
Je reviens dessus parce que, effectivement, j'ai tenté la traversée et elle fut bien plus plaisante sur la fin. En fait, dès qu'il commence à aborder le 14ième, on commence à lire des trucs croustillants. Je ne connaissais pas certaines anecdotes sur Colomb et le voyage de Magellan.
Bref il est à lire aussi, comme tous les Faviers de cette collection.
Sinon j'ai aussi fini :
Vraiment excellent.
C'est un recueil de nouvelles d'anticipation bourré de très bonnes idées. Ce serait dommage de passer à côté.
En ce moment je me refais une passe de Fantasy épique avec un classique (parait il)
http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cy … s-epees-30
J'attaque le tome 2 c'est un peu longuet, mais bon s'agissant d'un cycle de 8 bouquins, c'est prévisible.
L'arcane des épées, c'est sympa, mais il y a de putains de longueurs sur la fin.
Un livre qui raconte la naissance du mp3, sa conséquence sur le piratage musical et sur l'industrie, de plusieurs points de vue:
- Dell Glover, le plus gros pirate de l'histoire, employé d'une usine de CD qui va leaker une quantité astronomique de skeud, à sa team, Rabid Neurosis (RNS)
- Karlheinz Brandenburg et sa team d'ingénieurs universitaires, les créateurs du mp3 et du AAC, qui vont bien galérer au début face au mp2, et qui vont ensuite devenir bien riches, notamment grâce au piratage, qu'ils condamnent.
- Doug Morris, ponte de l'industrie musicale (l'homme le mieux payé de l'industrie) passé par toutes les majors mais surtout par universal music ou en tant que PDG il va tenter de lutter contre le piratage.
Un boulot journalistique impressionnant basé entre autres sur des discussions (et interviews par d'autres) avec ces trois personnes (surtout la première), j'y ai appris plein de trucs, me suis fait corrigé pas mal de préjugés (d'où venaient mes torrent musicaux? etc). Pas une page de gras, tu es scotché.
Il y a aussi quelques chapitres sur Oink's Pink Palace, son créateur et l'expérience quand même assez fresh que ça a été.
Je viens de finir The Fall of Hyperion, la suite de Hyperion.
Autant je trouve que ce mec a réussit à créer un univers vraiment solide, autant je trouve que la couche de métaphysique et l'intrigue finissent par devenir incompréhensibles. Dommage, le premier était quand même vraiment impressionnant.
Alors Ovide t'explique comment pécho au théâtre, au cirque, ... et comment garder ta meuf après.
(et illustré par des récits mythologiques)
Tiens, ça fait un bail que je l'ai fini mais j'avais oublié d'en parler :
Les Chants de Maldoror de Lautréamont
C'est le genre de livre qui "vaut le détour" : il n'est pas parfait mais a des nombreux attraits assez inhabituels parmi lesquels son écriture violente tant dans les thèmes abordés que dans sa syntaxe même. On a souvent l'impression que l'auteur pratique l'écriture automatique ou qu'il commence une phrase en ne sachant pas où elle va mener, ce donne à ses textes une qualité variable. Ceci étant, quand ça fonctionne, ça fonctionne bien, pas étonnant que les surréalistes s'en soient inspirés. Il faut aussi lui reconnaître un certain talent à évoquer des idées ou des images incongrues.
Les éditions incluent souvent ses recueils Poésies I et II, qui sont des accumulations de verbiage. Une lecture de dossiers à ce sujet révèle l'ampleur de la perte de sens du lecteur contemporain face à une œuvre d'un certain âge, vu qu'environ 50 % de ces recueils sont en fait du plagiat d'autres auteurs, pratique révérée par l'auteur sans aucune honte :
Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste.
Du coup, un recueil qu'on pensait être composé uniquement de bullshit devient un troll littéraire.
Je conseille l'édition (désormais trouvable uniquement en occase) Pocket (http://www.babelio.com/couv/20031_aj_m_8763.jpeg), qui rassemble un dossier bien fichu pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de l'œuvre. Sa préface détaille le chemin parcouru par l'œuvre avant de connaître la "gloire", et c'est au moins aussi intéressant que le livre en lui-même car il s'en est fallu de peu pour que le bouquin soit oublié à tout jamais.
À noter pour le bingo trueasile que Faurisson écrit dans sa jeunesse une thèse sur Lautréamont. Tout est connecté.
Je viens de finir "The dark forest", le deuxieme livre de la trilogie de Cixin Liu. Autant le premier "The three body problem" etait un peu mou, la c'etait top, et avec une explication "possible" au paradoxe de Fermi bien sombre.
Un pamphlet de Bernanos contre la France de 2010, mais écrit en janvier 1945.
Cela va vite, en effet, cher lecteur, cela va très vite. J'ai vécu à une époque où la formalité du passeport semblait abolie à jamais. N'importe quel honnête homme, pour se rendre d'Europe en Amérique, n'avait que la peine d'aller payer son passage à la Compagnie transatlantique. Il pouvait faire le tour du monde avec une simple carte de visite dans son portefeuille. Les philosophes du XVIIIe siècle protestaient avec indignation contre l'impôt sur le sel-la gabelle-qui leur paraissait immoral, le sel étant un don de la Nature au genre humain. Il y a vingt ans, le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu'alors réservée aux forçats. Oh ! oui, je sais, vous vous dites que ce sont là des bagatelles. [...] Au petit bourgeois français refusant de laisser prendre ses empreintes digitales, l'intellectuel de profession, le parasite intellectuel, toujours complice du pouvoir, même quand il paraît le combattre, rispostait avec dédain que ce préjugé contre la Science risquait de mettre obstacle à une admirable réforme des méthodes d'identification, qu'on ne pouvait sacrifier le Progrès à la crainte ridicule de se salir les doigts. [...] On avait beau lui dire : « Que risquez-vous ? Que vous importe d'être instantanément reconnu, grâce au moyen le plus simple et le plus infaillible ? Le criminel seul trouve avantage à se cacher... ». Il reconnaissait bien que le raisonnement n'était pas sans valeur, mais il ne se sentait pas convaincu. En ce temps-là, le procédé de M. Bertillon n'était en effet redoutable qu'au criminel et il en est de même encore maintenant. C'est le mot de criminel dont le sens s'est prodigieusement élargi, jusqu'à désigner tout citoyen peu favorable au Régime, au Système, au Parti, ou à l'homme qui les incarne. Le petit bourgeois français n'avait certainement pas assez d'imagination pour se représenter un monde comme le nôtre si différent du sien, un monde où à chaque carrefour la Police d'État guetterait les suspects, filtrerait les passants, ferait du moindre portier d'hôtel, responsable de ses fiches, son auxiliaire bénévole et public. Mais tout en se félicitant de voir la Justice tirer parti, contre les récidivistes, de la nouvelle méthode, il pressentait qu'une arme si perfectionnée, aux mains de l'État, ne resterait pas longtemps inoffensive pour les simples citoyens. C'était sa dignité qu'il croyait seulement défendre, et il défendait avec elle nos sécurités et nos vies. [...] L'idée qu'un citoyen, qui n'a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d'un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l'esprit de personne.
Le jour n'est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d'ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l'État jugera plus pratique, afin d'épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L'épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée.
Il y a aussi des passages où il se plaint qu'on le prenne pour un fâcheux quand il prophétise que des milliers de familles seront jetées sur la paille quand on trouvera des moyens de produire plus vite et plus cher le fruit du travail ouvrier à l'autre bout de la planète.
Ca a l'air délicieux !
Bring up the bodies. la suite de Wolf Hall.
C'est à dire une biographie "romancée" de Thomas Cromwell. J'avais lu le premier tome sur son ascension vers le pouvoir et son rôle dans la chute de Katherine, la première femme de Henri VIII. Le deuxi'eme tome concerne son rôle dans le procès et la décapitaion de Anne Boleyn, la deuxième femme d'Henri VIII. J'imagine qu'elle va en faire un troisième sur la chute de Cromwell.
J'aime beaucoup. Une vision "une sacré pute au grand coeur mais quand même une sacré pute" de Cromwell assez fresh.
Une série BBC en a été tirée récemment.
Pas encore vue. De très bonnes critiques en dépit de ce Henri VIII qui me paraît moyennement crédible.
Aurevoir La Haut
Goncourt 2013 sur 2 poilus de 14 qui montent une arnaque. Ca se lit tout seul, y a de la drolerie, on PASSE UN BON MOMENT
4 obus sur 5
Meme pas mort de Jaworski.
J'ai beaucoup ailé gagner la guerre, moins le recueil de nouvelles, donc l'idee d'une trilogie me bottait bien.
Ca part bien mais au milieu du bouquin y a un gros flashback retour en enfance et ca devient mega chiant. Il se passe plus rien, des pages de descriptions et des comptines a la noix. J'ai fini les 200 dernieres pages en diagonales et je lirais pas la suite, tristesse.
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