Re : [lecture] now reading
Il est vivant, et oui, c'est de ce livre qu'est tiré le film avec Aragorn.
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Il est vivant, et oui, c'est de ce livre qu'est tiré le film avec Aragorn.
Il est vivant, et oui, c'est de ce livre qu'est tiré le film avec Aragorn.
il était putain de hard celui là, toujours eu peur de lire le livre
Le film est une très bonne adaptation du bouquin, même rythme, même ambiance.
Le livre est genial, le film est fade a coté. La faute au gamin insuportable et a l'incapacité du cinema d'apporter toute la profondeur du livre. Ca me donne envie de le relire d'ailleurs.
Au contraire, j'ai trouvé que le film montrait beaucoup mieux le rapport père / fils face à la mort imminente que le bouquin, où le gamin n'est ni plus ni moins qu'un bout de bois qui marmonne pour lequel le père se fait du soucis.
La faute au gamin insuportable
Clair que je l'aurai vendu aux cannibales assez rapido.
Comme le mome a grandi dans ce monde ca colle pas je trouve de le voir si flipette dans le film. Il fait completement inadapté alors que ca c'est le role du pere finalement. Faudrait que je relise le bouquin, ca m'avait paru mieux foutu.
Né dans un monde où tu risques de te faire bouffer le visage pendant que des clodos syphilitiques te violent le cul, le tout en ayant mangé en deux mois l'équivalent nutritionnel d'un repas moyen de Cyp par -5°, je suis pas sûr que ce sera la confiance en toi qui t’étoufferas.
Wow, wow, ce livre est dément. Il faut remonter à Joseph Conrad, Céline ou Faulkner pour retrouver des pages aussi perchantes sur la mystique du voyage.
Est ce aussi palpitant que mes voyages aux states avec mes tournées de nesquik ?
Wow, wow, ce livre est dément. Il faut remonter à Joseph Conrad, Céline ou Faulkner pour retrouver des pages aussi perchantes sur la mystique du voyage. Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi noir.
Juste un paragraphe pour donner une idée de la beauté de l'œuvre :Ils commençaient à rencontrer de temps à autre de petits cairns de pierres au bord de la route. Il y avait des repères dans une langue de gitans, des signes de piste inutiles. Les premiers qu’il voyait depuis pas mal de temps, fréquents dans le nord, jalonnant le chemin de fugitifs échappés de villes pillées et exsangues, messages sans espoir à des êtres chers perdus et morts. En ce temps-là déjà tous les magasins d’alimentation avaient fermé et le meurtre régnait partout sur le pays. Le monde allait être bientôt peuplé de gens qui mangeraient vos enfants sous vos yeux et les villes elles-mêmes seraient entre les mains de hordes de pillards au visage noirci qui se terraient parmi les ruines et sortaient en rampant des décombres, les dents et les yeux blancs, emportant dans des filets en nylon des boîtes de conserve carbonisées et anonymes, tels des acheteurs revenant de leurs courses dans les économats de l’enfer. Le talc noir et mou volait à travers les rues comme l’encre d’un poulpe déroulant ses spirales sur un fond marin et le froid s’insinuait sous la peau et l’obscurité tombait de bonne heure et les pillards courant les canyons abrupts leurs torches à la main trouaient les congères de cendre de soyeuses crevasses qui se refermaient sur leurs pas aussi silencieusement que des yeux. Sur les routes là-bas les fugitifs s’écroulaient et tombaient et mouraient et la terre glauque sous son linceul suivait tant bien que mal son chemin de l’autre côté du soleil et s’en retournait aussi vierge de toute trace et tout aussi ignorée que la trajectoire de n’importe quelle planète sœur innommée dans le noir immémorial.
Pour une fois on est d'accord!
Bouquin énorme.
Du même auteur, un bouquin violent, brutal et bien perché:
Ça se passe au far west mais appeler ça un western serait réducteur. 6 bites sur 5.
C'est justement sur celui-ci que je voulais enchaîner. Je vais voir s'il est dans la bibliothèque de Kek.
C'est justement sur celui-ci que je voulais enchaîner. Je vais voir s'il est dans la bibliothèque de Kek.
Tu y as encore accès?
Je croyais le truc mort...
C'est justement sur celui-ci que je voulais enchaîner. Je vais voir s'il est dans la bibliothèque de Kek.
Nope, je viens de mater sur le forum des copiteurs et tu as pas mal de bouquins de McCarthy sauf celui là.
Pas de bol
Sinon je lis plein de trucs en ce moment et gros cœur avec les doigts pour Greg Egan.
Je n'ai lu que son recueil de nouvelles Axiomatique et franchement ça poutre. Ok c'est de la HardSF écrite par un mathématicien donc c'est un poil plus chaud que la SF de papa-maman. Mais ça poutre d'une force...
Dès que je suis motivé je me lance dans un de ses gros bouquins.
(Là je suis en train de lire La Horde du Contrevent, le truc encensé par un paquet de gamers et bon....c'est euh...comment dire...chiant?)
Pour Egan, dans les romans, je te conseille la Cité des permutants : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cit%C3 … permutants
Je remet la référence d'un très bon bouquin français qui fait agréablement écho à La Route :
Franchement, c'est inattendu et très sympa.
tiens tiens, No Country est adapté de Cormac itou.
Cormac c'est mignon comme prénom
Par contre, La cRoute n'existe pas en poche, je passe donc la main.
Heu si, en Points Seuil : http://www.amazon.fr/route-Cormac-McCar … c+mccarthy
Il est à 6,90 en neuf.
Heu si, en Points Seuil : http://www.amazon.fr/route-Cormac-McCar … c+mccarthy
Il est à 6,90 en neuf.
lis les commentaires, la traduction est parait il à ierch
صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:Wow, wow, ce livre est dément. Il faut remonter à Joseph Conrad, Céline ou Faulkner pour retrouver des pages aussi perchantes sur la mystique du voyage. Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi noir.
Juste un paragraphe pour donner une idée de la beauté de l'œuvre :Ils commençaient à rencontrer de temps à autre de petits cairns de pierres au bord de la route. Il y avait des repères dans une langue de gitans, des signes de piste inutiles. Les premiers qu’il voyait depuis pas mal de temps, fréquents dans le nord, jalonnant le chemin de fugitifs échappés de villes pillées et exsangues, messages sans espoir à des êtres chers perdus et morts. En ce temps-là déjà tous les magasins d’alimentation avaient fermé et le meurtre régnait partout sur le pays. Le monde allait être bientôt peuplé de gens qui mangeraient vos enfants sous vos yeux et les villes elles-mêmes seraient entre les mains de hordes de pillards au visage noirci qui se terraient parmi les ruines et sortaient en rampant des décombres, les dents et les yeux blancs, emportant dans des filets en nylon des boîtes de conserve carbonisées et anonymes, tels des acheteurs revenant de leurs courses dans les économats de l’enfer. Le talc noir et mou volait à travers les rues comme l’encre d’un poulpe déroulant ses spirales sur un fond marin et le froid s’insinuait sous la peau et l’obscurité tombait de bonne heure et les pillards courant les canyons abrupts leurs torches à la main trouaient les congères de cendre de soyeuses crevasses qui se refermaient sur leurs pas aussi silencieusement que des yeux. Sur les routes là-bas les fugitifs s’écroulaient et tombaient et mouraient et la terre glauque sous son linceul suivait tant bien que mal son chemin de l’autre côté du soleil et s’en retournait aussi vierge de toute trace et tout aussi ignorée que la trajectoire de n’importe quelle planète sœur innommée dans le noir immémorial.
Pour une fois on est d'accord!
Bouquin énorme.
Du même auteur, un bouquin violent, brutal et bien perché:
Ça se passe au far west mais appeler ça un western serait réducteur. 6 bites sur 5.
Du coup, le dyptique La Syrène Rouge / Babylon Babies passe pour un truc de lopettes à côté ou quoi?
Honnête homme et libertin, épris de liberté et possessif, tourmenté et frivole, qui sait la transparence impossible
et les femmes éternelles sottes casseuses de couilles fragile, ce recueil d'aphorismes est pour toi, extrait :
Les gens qui se laissent abuser par le mensonge sont plus dangereux que ceux qui mentent ;
et ceux qui se laissent corrompre sont plus misérables que les corrupteurs.
Car c'est une loi psychologique, que les imbéciles et les faibles recherchent, et nullement de façon inconsciente
ceux dont ils attendent mensonge et corruption, et ne s'accordent aucun repos avant de les avoir trouvés.
Ah tiens, bonne idée, je n'ai jamais lu Schnitzler, et l'extrait que tu me donnes, c'est exactement ce que j'ai besoin de lire en ce moment.
Les livres ricains, vous les lisez en VO ou en VF?
Les livres ricains, vous les lisez en VO ou en VF?
Bah, en VF, par exemple, bukowsky est assez bien traduit.
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