hohun a écrit:Pareil, j'ai toujours cru que c'était d'abord et surtout un effet placebo cette histoire d'endorphines.
Edit : car oui, j'ai couru, mais sans attirail de mesure homosexuel.
Ah non, le coup de l'endorphine c'est loin mais très loin d'être une connerie.
J'ai (merci la génétique) une sacrée tendance à m'engraisser. Certains (comme ma copine) bouffent pour 8 mais crament pour 15 et restent sveltes. Moi si je bouge pas, je grossis. Souvent quand j'ai une vie de merde, genre comme maintenant, je prends 15 kilos en moins de 6 mois. Alors quand t'es stable tu peux t'en foutre du sport mais moi si je m'en fous je termine obèse et je meurs avant 40 piges. Donc j'ai déjà donné dans l’hédonisme sportif.
Et bordel le coup de l'endorphine mais ça marche au cube du carré exposant 1000.
Au début tu en chies (surtout quand tu démarres gros) mais après tu as:
-la carotte du poids et de l'apparence
-la carotte de la performance (d'où les gadgets pour quantifier ton effort)
-la carotte de l'endorphine
Quand j'ai quitté la clinique du bonheur en 2010, je suis parti 3 mois dans mon trou paumé en Turquie et si je me souviens bien c'était ça mes journées:
-Pompes-tractions-abdos matin et soir (1h on va dire)
-Natation et vélo (genre 2h)
Mes journées était calées sur le sport et quand je ne pouvais pas le faire, je devenais mauvais. Mais mauvais comme quand j'ai pas de clopes (ou de café le matin). Je DEVAIS le faire.
Et la béatitude post-étirements après une bonne heure de sport est plus ou moins comparable -et je rigole même pas- à une bonne baise.
Donc ouais ça marche l'endorphine. Faut juste une semaine avant que tu deviennes accro. Si tu fais 3 longueurs 1 fois dans le mois, tu ne l'aura jamais ce kiff.
Après la course c'est pour les tapettes. N'allez pas croire que je cautionne ce topic de geekspters.