Europa Universalis IV (Page 9 sur 18)

Fin de partie en Ironman avec Milan, représenté en vert sur la carte (parce que formation de l'Italie). c'était beaucoup plus facile que ce à quoi je m'attendais. Très content du déroulement, même si quelques petites choses m'agacent atrocement, comme les deux territoires français au milieu de ma botte. Mais j'ai pris en compte l'ampleur de la France bien trop tard : l'attaquer, c'était me suicider. Aussi, j'ai commencé beaucoup trop tard l'extension en Afrique et, du coup, je n'ai que Tunis sous mon contrôle en 1820.

Je recommande chaudement les Milanais pour celui qui veut tâter du régime républicain avec son système de vote et de dirigeant imbattable (en se débrouillant bien, on arrive presque toujours à avoir un mec avec 6/6/6 dans ses stats). Gaffe à bien se renseigner sur ce système parce que après l'évent pour devenir une république, on ne peut pas revenir dessus "manuellement". Il faudra, pour redevenir une monarchie, faire baisser sa tradition républicaine à zéro pour ensuite changer de régime (et se taper un premier roi avec une légitimité de 0...).

En vrac, les points qui me semblent important :

- l'alliance avec la France : elle permet à peu près tout. Surtout, elle t'assures de ne pas avoir l'empereur qui te casse les couilles dès que tu t'étends dans le SERG au tout début du jeu. Elle te protège aussi des vues de la Bourgogne.
- L'alliance avec la République des Deux Nations (la réunion de la Pologne et de la Lituanie, si elle se fait), essentielle si tu veux aller du côté Ottoman.
- Dès que possible, récupérer Gène et son nœud commercial complètement fumé.
- Récupérer Venise et l'autre nœud commercial complètement fumé.
- Avec tout cet argent, spammer les bâtiments militaires qui font monter la limite des troupes : le problème de Milan, c'est que tu alignes peu d'hommes sur le champs de bataille, au début. En fin de partie, j'avais 150-170k de trouffions se baladant.
- Avec tout cet argent, spammer les galères et se faire une flotte monstrueuse en Méditerranée : elle servira contre un peu tout le monde (Venise, Ottoman, Aragon et Castille).

Prochaine étape, les États pontificaux, Unam Sanctam et la guerre sainte.

En terme de stratégie, c'est clair. Le seul truc qui reste à TW, c'est la possibilité de faire soi-même les batailles (contre une IA complètement fantaisiste).

Partie terminé avec l’Éthiopie.

Situation en début de partie :

En 1821 :

C'était très très fun.

La place du pays en début de partie est vraiment sympa : pleins de petits pays autours avec lesquels faire mumuse et aucun véritable danger à part le mamelouk. Surtout, tu commences avec un monarque de malade (6/5/5) qui permet d'aller faire la guerre sans problème (et l'héritier est pas mauvais non plus). Enfin, un nœud commercial intérieur qui ramène du pognon sans rien faire.

Son problème : sa place, aussi. Trop loin pour avoir des alliances qui comptent (France, Autriche en début de partie puis Russie plus tard). Son problème : sa religion (Comte, une secte catho). Tu te retrouves seul autour de 10.000 pays sunnites et chiites. Pas facile de pas pouvoir utiliser de mariage royaux pour faciliter les relations.

Bref, ça se complique vers 1500 si et quand l'Ottoman met une pile à tout ce qui se trouve au Sud. C'était le cas dans ma partie et j'ai passé 3 siècle avec la peur de me faire bouffer par ce putain d'ogre. Je me suis étalé à l'intérieur de l'Afrique par dépit (les provinces là-bas sont pas fameuses).

En fait, passé 1750 j'ai bien cru finir 65ième et ne rien pouvoir faire pour contrer ses putains d'ottomans. Mais voilà qu'en 1789, un retournement de situation incroyable : Alliance avec la France et la Russie et l'Ottoman déjà en guerre. Je me précipite et, ensemble, on lui bourre suffisamment le museau pour en terminer totalement avec sa puissance (ça va durer jusqu'en 1805). Le plus drôle étant que, une fois la paix signée, il se mange la révolution républicaine derrière (alors que la France protestante ne frémit même pas).

Pour les 15 dernières années, je me contente d'envahir un peu en Afrique et prendre la moitié de la Tunisie. J'ai tenté le rush sur Tombouctou mais ces connards ont une réserves d'hommes juste improbable. Malgré le pilonnage, impossible de faire une percée jusqu'à l'Atlantique.

Bref, c'était sympa mais la prochaine fois je tenterai de réduire un peu les Turcs avant qu'ils ne deviennent impossible à battre.

Sinon je copie-colle ici la carte de la partie multi qui commence la semaine prochaine sur Mundus Bellicus :

Les noms affichés sont les joueurs humains. j'aurai perso la Savoie ou l'Oman. La seconde solution me parait biiiiiiien plus tranquille au début.
Dans tous les cas, j'espère ne pas me faire sortir dès la première session.

Le couperet est tombé : je vais jouer l'Oman, au bout de la péninsule arabique. Cela m'éloigne quand même beaucoup des autres joueurs humains. Nous serons donc une bonne quarantaine.

Quel but, avec ce petit pays ? Le commerce, surtout. La possibilité d'aller coloniser les îles autour de l'Inde. Ou tenter de former l'Arabie. Ou s'étendre sur les côtes africaines.

Le danger ?

Le Quara, pas tellement : ils ont l'énorme bloc timouride sur la droite et doivent se prémunir contre l'expansion ottomane.
Les Mameloukes : Très probablement mon plus gros problème. Ils ne peuvent pas s'étendre au nord et l'ouest est vite bloqué par la Tunisie. Suivant le joueur, je peux peut-être arriver à une entente. A lui l'Afrique, à moi l’Arabie.
L'Éthiopie : Si je la laisse s'étendre de trop, elle peut devenir un vrai danger. Il va me falloir voir avec l'Ajuuraan, mais les côtes africaine m'intéressent quand même beaucoup.

ça va être grand.

Bon, le patch change entièrement la manière de faire la guerre et de gérer les révoltes.

Les provinces sans forts sont prises en un mois si une armée l'occupe et celle autours d'un fort sont automatiquement récupérer par l'assiégé tant que le fort n'est pas tombé. Le fait de ne plus pouvoir changer de direction une armée qui a déjà parcouru la moitié du chemin oblige à ralentir encore plus le temps lors des guerres et à réfléchir aux trajets.

Dur de changer les habitudes mais c'est bien plus marrant comme ça.