401

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

Je n'ai jamais dis ça.

Donc si tu n'as pas dit cela, on peut bien donner deux noms au libéralisme, celui d'avant et celui d'après 70 ! Je note une différence notable entre les politiques libérales réelles, appliquées (et non celles développées et théorisées lors de discussion ou dans des bouquins, là d'accord, c'est la même merde). Donc avant 70 du libéralisme, après 70 du néolibéralisme. Avec comme point marquant la révolution conservatrice sous Thatcher et Reagan, deux personnes dont Chirac entre autre était fan ! Par pour rien qu'il a enculé les visions Gaulliste avec la création du RPR et fini de flinguer les derniers courants nationalistes économiques français (dans le sens politique du protectionnisme et de la préférence nationale) avec l'UMP. Séguin étant le dernier dinosaure d'une époque révolue. Et la je caricature, parce que j'aime les caricatures et aussi parce que j'ai pas que ça à foutre. J'ai du linge à plier.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

402

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

reblochon a écrit:

Juste à penser à cette grosse pute de Giscard en 1973 ! Juste pour ça on devrait ramener la guillotine.

Ah tiens, j'aimerais bien rentrer dans les détails techniques de la loi de 1973 justement. C'est la phrase « Le Trésor public ne peut présenter ses propres effets au réescompte de l'institut d'émission » qui te choque ?

403 Dernière modification par Aliocha (27-01-2015 16:50:26)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Et surtout Giscard n'a rien à voir avec l'article 25, c'est sorti d'un parlementaire.

Un peu de lecture sur tout ce mythe bullshito-complotiste par ici : http://www.theorie-du-tout.fr/2012/03/l … 5113498262
Je crois que même Chouard a reconnu s'être planté sur le sujet.

404

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

C'est surtout parce que c'est le  nom qu'on lui file : la loi pompidou-giscard.

Et il va falloir ajouter un paquet de politiciens, de gauche comme de droite, en plus de Chouard alors. Parce qu'il semble clair que c'est le tournant où l'état ne pouvait plus emprunter comme il le voulait à la banque de France, devant se retourner vers des institutions privées et le commencement de la dette incontrôlable. C'était le discours de Rocard entre autre.

Cette putain de dette qui fait qu'aujourd'hui on nous pompe notre fric pour le jeter dans les poches de financiers privés. Une dette qui aurait semble-t-il largement remboursée et qui est une grosse arnaque vu qu'on ne fait que payer les intérêts des intérêts. Mais ça c'est que la théorie de quelques économistes de gauche, surement des communisses !

Bien qu'expert sur le sujet, pour une fois l'analyse d'un historien de bon goût serait la bienvenue sur le sujet.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

405

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Oui, mais en fait non, l'article explique exactement le contraire. La loi n'interdit qu'une seule chose, celle de « présenter ses propres effets au réescompte de l'institut d'émission ». Ce qui était déjà interdit depuis une loi de 1936.

406

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Mais pourquoi je clique sur ce thread moi ?

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

407

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Les dating tips se trouvent dans la ligne du dessous.

408 Dernière modification par favicon (27-01-2015 20:09:20)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Napalm a écrit:

C'est justement ça la bonne blague, le capitalisme moderne et ceux qui pensent que la finance a encore trop de barrières s'appuient sur des théories écrites au 18eme, du temps du transport marchand en voilier et du courrier à cheval.

Mais déjà au 18eme, ces grands marchands hurlaient pour plus de libéralisme... pour finir en cartel. Le ver est dans le fruit.
Il y a eu une semaine d'émission sur le sujet sur france culture: http://www.franceculture.fr/oeuvre-cont … co-losurdo
Bien fichu.
"" Le libéralisme continue aujourd'hui d'exercer une influence décisive sur la politique mondiale et de jouir d'un crédit rarement remis en cause. Si les «travers» de l'économie de marché peuvent à l'occasion lui être imputés, les bienfaits de sa philosophie politique semblent évidents. Il est généralement admis que celle-ci relève d'un idéal universel réclamant l'émancipation de tous. Or c'est une tout autre histoire que nous raconte ici Domenico Losurdo, une histoire de sang et de larmes, de meurtres et d'exploitation. Selon lui, le libéralisme est, depuis ses origines, une idéologie de classe au service d'un petit groupe d'hommes blancs, intimement liée aux politiques les plus illibérales qui soient : l'esclavage, le colonialisme, le génocide, le racisme et le mépris du peuple."

409

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Il a écrit blanc parce qu'il n'avait pas les couilles d'écrire pancake ?

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

410 Dernière modification par Frénésies (28-01-2015 00:24:53)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

reblochon a écrit:

Il a écrit blanc parce qu'il n'avait pas les couilles d'écrire pancake ?

http://i.imgur.com/cjNQhzol.jpg

Laudate Domina Ebola

Lavet Sua pestilentia infinita sanguine terram de paedore purget

411

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Haha thezog.info, tout un programme big_smile

412 Dernière modification par Frénésies (28-01-2015 03:35:35)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:

Haha thezog.info, tout un programme big_smile

Bah je source du reblochon hein big_smile .

Laudate Domina Ebola

Lavet Sua pestilentia infinita sanguine terram de paedore purget

413

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

favicon a écrit:
Napalm a écrit:

C'est justement ça la bonne blague, le capitalisme moderne et ceux qui pensent que la finance a encore trop de barrières s'appuient sur des théories écrites au 18eme, du temps du transport marchand en voilier et du courrier à cheval.

Mais déjà au 18eme, ces grands marchands hurlaient pour plus de libéralisme... pour finir en cartel. Le ver est dans le fruit.
Il y a eu une semaine d'émission sur le sujet sur france culture: http://www.franceculture.fr/oeuvre-cont … co-losurdo
Bien fichu.
"" Le libéralisme continue aujourd'hui d'exercer une influence décisive sur la politique mondiale et de jouir d'un crédit rarement remis en cause. Si les «travers» de l'économie de marché peuvent à l'occasion lui être imputés, les bienfaits de sa philosophie politique semblent évidents. Il est généralement admis que celle-ci relève d'un idéal universel réclamant l'émancipation de tous. Or c'est une tout autre histoire que nous raconte ici Domenico Losurdo, une histoire de sang et de larmes, de meurtres et d'exploitation. Selon lui, le libéralisme est, depuis ses origines, une idéologie de classe au service d'un petit groupe d'hommes blancs, intimement liée aux politiques les plus illibérales qui soient : l'esclavage, le colonialisme, le génocide, le racisme et le mépris du peuple."

Effectivement du France culture..'maintenant le même sujet traité par BFM business et tu devrais pouvoir avoir une vision équilibrée.

http://www.bettercallsaul.com/

N'imprimer ce message que si nécessaire, pensez à l'environnement

414 Dernière modification par NiarkNiark (28-01-2015 09:14:18)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

reblochon a écrit:

Et si le message était tout simplement : « le libéralisme est une merde qui peut s'endurer quand ça ne commence pas à être lâché trop loose ! Donc quand ça reste réglementé et sous le contrôle d'un état fort. » suivit d'un : « et cet état sera sous le contrôle des citoyens qui de part la constitution s'assureront que les lois ne soient pas appliquées contre les intérêts collectifs »

J'ai du relire 4 ou 5 fois la première phrase et je suis toujours pas certain de ce que tu essais de dire.
Tu peux bien croire un truc pareil, si ça t'arranges. Il reste qu'absolument RIEN dans l'histoire récente (post 1945) ne permet de dire que nos sociétés vont dans ce sens.

on s'en branle que plein de gens aient écrit des beaux bouquins et que tu les aies tous lus, je te parle de constats factuels. Les réglementations qui bridaient un minimum le libéralisme sont tombés les uns après les autres depuis 70 et cela explique en grande partie le bordel actuel. Du moins son ampleur. Ce qui ne veut pas dire que si rien n'avait changé nous serions dans un monde magique avec des licornes et des arc-en-ciels, sans guerre et sans famine.

Tiens, ça faisait longtemps le couplet du bouquin et de l'université : qu'es-ce que ça vient faire là ? C'est quand même TOI qui parle de livres, connard !
Souviens-toi :

Reblochon a écrit:

Je pense que si il y a autant de bouquin d'économiste de gauche et de droite sur le sujet, c'est que cela dépasse l'enfumage !

Comme d'hab, tu es à court d'arguments et tu fais une jolie pirouette réalité versus tour d'ivoire/livres/intellectuels.
Sauf que j'ai écrit plus haut qu'il existe bien un différence (notable) entre les deux périodes mais qu'elle ne réside surement pas dans le TYPE de libéralisme appliqué.

En vérité, quand tu fabriques ce genre de distinction plus factices qu'autres choses, tu ressembles étrangement aux communistes loin de l'URSS qui vaticinaient sur le socialisme idéal auxquel il faudrait revenir et le "socialisme réel pas super beau à voir mais quand même tout est pas mauvais vous comprenez ?"

Un historien d'ailleurs ne peut juger d'une période que longtemps après, quand c'est rendu dans des livres d'histoire. Sinon c'est plus un historien, c'est un politicien.

Celle-ci, elle est raide.
En fait, l'Histoire s'appréhende à partir de n'importe quand. C'est même pour ça qu'il existe un courant de réflexion, l'histoire immédiate, qui permet d'éviter qu'elle soit déformée par les politiciens et les hommes de ménage.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

thedarkdreamer a écrit:

Haha Niark curé rouge sur son sujet de thèse, c'est un autre niveau de difficulté asile.

Je tente un saut high kick balayette saut high kick :

1) avons nous un exemple historique dun système politico économique permettant l'égalité au sein dune société sans restriction des libertés politiques?

2) peux tu développer la liste des droits et libertés bourgeois qu'il sera nécessaire de restreindre pour sortir du libéralisme?

- Pas à ma connaissance. Mais faudrait définir précisément cette égalité (affichée et réelle) et les restrictions qui en découlent.

- Je ne suis pas certain que restreindre les libertés bourgeoises ait comme conclusion une sortie pratique du libéralisme. L'idéal est si souple conceptuellement... Et ce n'est certainement pas le bon bout par lequel l'imaginer : la tentation de faire paraître le moindre mouvement de sortie de cette idéal politique désastreux étant invariablement ramenée au stalinisme et au goulag. La route est longue et la pente est dure.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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416

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

La route est longue et la pente est dure.

Je traduis : « on voudrait bien, mais c'est trop dur, on n'y arrivera jamais ! » 

Donc en gros tu nous dis qu'il n'y a pas d'autres alternatives au libéralisme à court ou moyen terme. Super !

Pour ma pirouette tour d'ivoire, le classique t'es plongé dans des bouquins, si t'arrives pas à voir le troll grotesque, pas grave.

NiarkNiark a écrit:

Il reste qu'absolument RIEN dans l'histoire récente (post 1945) ne permet de dire que nos sociétés vont dans ce sens.

Donc la révolution conservatrice, c'est un fantasme, ça n'a jamais existé ? Ah ! Faudrait prévenir certains de tes collègues qui écrivent sur le sujet.

NiarkNiark a écrit:

mais qu'elle ne réside surement pas dans le TYPE de libéralisme appliqué.

À quel moment on a dit que le libéralisme était différent idéologiquement ? On a juste fait remarquer que le néolibéralisme, c'est du libéralisme
débridé.

Tiens je vais te filer une image qu'un gamin de maternel pourrait comprendre. Médor est attaché, c'est un brave chien mais totalement désobéissant, je le détache. C'est toujours médor, mais il se barre où il veut, t'as plus de contrôle sur lui.

Alors pour bien expliquer aux gens (parce qu'on est quand même en politique) que Médor il n'est plus en laisse et peut niquer le mollet de n'importe qui, on lui a donné le nom de néomédor, mais c'est le même putain de clébard, ça on le sait !

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

417

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Il faut moraliser le capitalisme ! (En bougeant un peu les bras au G8).

418

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Ou lui trouver une jambe sur laquelle se frotter.

419

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Napalm a écrit:

Il faut moraliser le capitalisme ! (En bougeant un peu les bras au G8).

Le discours typiquement néolibéral. Parce que les libéraux se battant contre cette forme de « capitalisme sauvage » (ouais je sais Niark, c'est le même capitalisme, y a pas de différence sur l'idéologie de base) parlent de le brider, pas de le moraliser.

صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:

Ou lui trouver une jambe sur laquelle se frotter.

L'UE, c'est une magnifique jambe.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

420

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

reblochon a écrit:

Le discours typiquement néolibéral.

Je sais, c'est même du bismuth dans le texte. Lepage s'en moque en disant "Tu vas devant un tigre et tu dis "couché kiki!", hop".

421

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Napalm a écrit:

Lepage s'en moque en disant "Tu vas devant un tigre et tu dis "couché kiki!", hop".

Ah ouais, je me souviens. Je la rigole encore.

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422

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Lepage Corinne?

http://www.bettercallsaul.com/

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423

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Franck je pense.

424 Dernière modification par NiarkNiark (29-01-2015 08:56:11)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

reblochon a écrit:

Donc en gros tu nous dis qu'il n'y a pas d'autres alternatives au libéralisme à court ou moyen terme. Super !

Hein ?
Je n'ai pas dit ça. Les prévisions, c'est bon pour les politiciens et les démographes.

Donc la révolution conservatrice, c'est un fantasme, ça n'a jamais existé ? Ah ! Faudrait prévenir certains de tes collègues qui écrivent sur le sujet.

Les termes forment quand même une belle oxymore.
Du reste, si tu lisais la discussion, tu aurais probablement noté que je donne une piste à ce sujet. Si la libéralisation de l'économie et des mœurs sont selon toi des points d'une "révolution conservatrice" à l'oeuvre, je suppose qu'on est pas prêt de comprendre quoique ce soit au problème.

On a juste fait remarquer que le néolibéralisme, c'est du libéralisme débridé.

Et, répondant à Jako, je pointais du doigt le fait que le libéralisme EST débridé et que cette distinction est factice. Pire encore, elle sert de coupe-feu particulièrement efficace contre la contestation. Quand les révolutionnaires facebook s'indignent de l'ULTRA-libéralisme (dans vingt ans de ça, les Reblochons du monde parleront surement de MÉGA-libéralisme pour expliquer la période qui s'ouvre avec les Subprimes) qu'il faut à tout prix changer, ils ne disent finalement pas autre chose que : «ramenez moi au vieux libéralisme de Keynes avec ses gardes-fous sivouplait".

L'image du chien que tu donnes est typique, d'ailleurs. Comme si, avant 1970, le libéralisme n'avait été ni violent ni dangereux ! Alors que celui-ci était aussi destructeur pour l'homme et pour la planète. Comme l'était d'ailleurs le libéralisme au XIXe siècle pour les travailleurs et les colonies (l'Inde britannique devrait être l'exemple le plus flagrant de l'horreur humaine que peut-être le marché "libre").

Bref, pour sortir de cette ornière géante, il va falloir que les contestataires comprennent qu'ils ne peuvent pas avoir le monde libéral sans l'idéologie qui va avec.
Et ça, c'est pas près d'arriver. Je remet la fin du passage de Castoriadis qui reflète exactement l'impasse dans laquelle nous sommes aujourd'hui :

Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

425 Dernière modification par Aliocha (29-01-2015 12:06:10)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Les termes forment quand même une belle oxymore.

« Un »

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