reblochon a écrit:Donc en gros tu nous dis qu'il n'y a pas d'autres alternatives au libéralisme à court ou moyen terme. Super !
Hein ?
Je n'ai pas dit ça. Les prévisions, c'est bon pour les politiciens et les démographes.
Donc la révolution conservatrice, c'est un fantasme, ça n'a jamais existé ? Ah ! Faudrait prévenir certains de tes collègues qui écrivent sur le sujet.
Les termes forment quand même une belle oxymore.
Du reste, si tu lisais la discussion, tu aurais probablement noté que je donne une piste à ce sujet. Si la libéralisation de l'économie et des mœurs sont selon toi des points d'une "révolution conservatrice" à l'oeuvre, je suppose qu'on est pas prêt de comprendre quoique ce soit au problème.
On a juste fait remarquer que le néolibéralisme, c'est du libéralisme débridé.
Et, répondant à Jako, je pointais du doigt le fait que le libéralisme EST débridé et que cette distinction est factice. Pire encore, elle sert de coupe-feu particulièrement efficace contre la contestation. Quand les révolutionnaires facebook s'indignent de l'ULTRA-libéralisme (dans vingt ans de ça, les Reblochons du monde parleront surement de MÉGA-libéralisme pour expliquer la période qui s'ouvre avec les Subprimes) qu'il faut à tout prix changer, ils ne disent finalement pas autre chose que : «ramenez moi au vieux libéralisme de Keynes avec ses gardes-fous sivouplait".
L'image du chien que tu donnes est typique, d'ailleurs. Comme si, avant 1970, le libéralisme n'avait été ni violent ni dangereux ! Alors que celui-ci était aussi destructeur pour l'homme et pour la planète. Comme l'était d'ailleurs le libéralisme au XIXe siècle pour les travailleurs et les colonies (l'Inde britannique devrait être l'exemple le plus flagrant de l'horreur humaine que peut-être le marché "libre").
Bref, pour sortir de cette ornière géante, il va falloir que les contestataires comprennent qu'ils ne peuvent pas avoir le monde libéral sans l'idéologie qui va avec.
Et ça, c'est pas près d'arriver. Je remet la fin du passage de Castoriadis qui reflète exactement l'impasse dans laquelle nous sommes aujourd'hui :
Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."
SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"