Re : Le grand jeu de la citation libérale.
On dit pas de mal de Bernard sivouplait ! moi je l'aime bien mon bisounours de 8h17.
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On dit pas de mal de Bernard sivouplait ! moi je l'aime bien mon bisounours de 8h17.
Insupportable Guetta, je préfère me taper la matinale de France Culture même avec cet enfoiré de Brice Couturier
Ahahah putain c'est le frère de David.
On me l'aurait dit je l'aurais pas cru.
Bon Niark j'attends toujours ton expetise !
Oui.
Je sais pas trop quoi te dire, surtout parce que c'est très court et très mauvais, quand même.
Déjà, il y a le problème du terme de "néolibéralisme" et de son utilité réelle pour comprendre ce qu'il se passe. En utilisant ce terme, il me semble que l'on tente de produire une cassure entre un le "bon" libéralisme du passé, ses méthodes éprouvées et sures et une forme "nouvelle" à partir de 1970-1980 au USA (et ensuite dans ton cul). En fait, c'est de l'enfumage. On retrouve dans l'un comme dans l'autre les fondements intellectuels de la pensée libérale politique et philosophique dont la croyance dans la technique et le progrès est la pierre angulaire.
Sur l'opposition Obama/néolibéraux que l'on pourrait étendre à celle libéraux/conservateur propre au USA : ça me semble être plus fabriqué qu'autre chose. Il suffit de regarder qui sont les donateurs du parti démocrates, comment est composé le staff de l'administration Obama pour se rendre compte que l'"UMPS", c'est pas que chez nous.
Plus largement, des tas d'auteurs ont analysés ça , comme Thomas Franck par exemple pour l'Amérique avec son "Pourquoi les pauvres votent à droite ?" Michéa en parle aussi dans ses bouquins. Pour lui, la pensée libérale est une sorte de ruban de Möbius et les différences entre les deux camps (libéraux pro moeurs contre conservateur pro économie, pour faire court) s'expliquent très bien historiquement si on introduit le concept d'opportunisme électoral. En clair, les libéraux de chaque tendances veulent se faire élire plutôt que le collège d'en face. Pour se faire, il va promettre, selon sa position à un instant t sur l’échiquier politique, plus de sécurité (pour attirer le pauvre) ou une ouverture des mœurs (pour attirer la classe moyenne). Dans TOUS les cas, les propositions faites s’inscrivent elles dans un cadre politique général qui est celui de la société libérale moderne.
En fait, pour éviter la critique (facile) du à la simplification que je viens de faire, il faudrait des pages et des pages de définition rigoureuses, d'exceptions régionales ou nationales et de notes en bas de pages plus longues que ma bite. Difficile à faire ici, impossible en dix minutes à la radio.
Sur l'analyse de la crise du capitalisme et des inégalités : Guetta ne prend aucun risque. Allez, il a surement du lire Piketty (Le Karl Marx libéral de la décennie) et, d'un coup d'un seul, comprend que ce sont les inégalités le problème qui menace l'édifice. En 2015. Vaut mieux pas lui expliquer que, tout ça, on le sait depuis Marx, au moins. Mais, beaucoup plus proche de Guetta, par exemple Castoriadis :
"Qu’est-ce qui est requis ? Compte tenu de la crise écologique, de l’extrême inégalité de la répartition des richesses entre pays riches et pays pauvres, de la quasi impossibilité du système de continuer sa course présente, ce qui est requis est une nouvelle création imaginaire d’une importance sans pareille dans le passé, une création qui mettrait au centre de la vie humaine d’autres significations que l’expansion de la production et de la consommation, qui poserait des objectifs de vie différents pouvant être reconnus par les êtres humains comme valant la peine. Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."
Les carrefours du labyrinthe IV, 1996
Sur les solutions, défense de rire : "La révolution technologique a été faite et nous avons maintenant besoin d'une meilleure répartition de la richesse". Déjà, on aurait beaucoup à redire sur la prétendue révolution industrielle et technologique. Mais surtout, pour mettre un terme au fléau libéral, il faudrait utiliser des solutions provenant... d'auteurs libéraux ! Comme Rawls, par exemple, et sa naïve théorie de la justice :
"Les inégalités économiques et sociales doivent remplir deux conditions pour être acceptables ; d'abord, elles ne doivent pas empêcher l'égale opportunité de mobilité sociale. Ensuite, elles doivent se faire au plus grand bénéfice de l'ensemble de la société."
Il ose même parler d'un "nouveau Keynésianisme" peut-être en gestation au USA. Autant te dire qu'il se fout vraiment de son auditoire. Je suis à peu près certain de retrouver le même genre de chronique faite par un autre subordonné au Spectacle du temps de Clinton.
Bon par contre c'est suffisamment bisounours pour faire hocher de la tête tous les Velvetut de la terre : "Le système fonctionne ma bonne dame, c'est juste que... bon... il merde un peu... c'est à cause des méchants vous savez... quand les gentils seront de retour, ce sera pas pareil."
Donc, pour résumer ce que tu viens de dire : c'était mieux avant et la technologie n'a pas évolué, c'est un mensonge ?
Je pensais surtout a sa theorie d'une politique liberale pour un moment donné et le soutien a des "start up" qui aujourd'hui ne serait plus necessaire. J'avais jamais entendu cette vision histoiro-economique.
En fait, c'est de l'enfumage.
Il y a quand même eu une différence notoire entre un libéralisme « contrôlé » suivit dans les années 70 et surtout 80 ( le reaganisme/thatchérisme et leur révolution conservatrice) d'une montée ultralibérale (synonyme donné au néolibéralisme) attaquant l'état, déréglementant tout massivement, nous disant que les marchés allaient s'auto-réguler. Je pense que si il y a autant de bouquin d'économiste de gauche et de droite sur le sujet, c'est que cela dépasse l'enfumage ! Il y a réellement une différence, une cassure, visible à cette époque.
Nous dire que le néolibéralisme n'est qu'une continuité de la politique libérale, c'est vrai ... mais c'est aussi de l'enfumage.
Il y a quand même eu une différence notoire entre un libéralisme « contrôlé » suivit dans les années 70 et surtout 80 ( le reaganisme/thatchérisme et leur révolution conservatrice) d'une montée ultralibérale (synonyme donné au néolibéralisme) attaquant l'état, déréglementant tout massivement, nous disant que les marchés allaient s'auto-réguler.
Marrant, non ?
Sinon, oui les économistes écrivent beaucoup. Un peu comme toi.
La différence "notoire" entre 1945-1970/1970-2015, ce n'est certainement pas une différence dans le contenu même de la pensée politique libérale : celui-là est remarquablement le même qu'au 19e. Si tu veux, c'est comme si une entité politique aujourd'hui se servait uniquement des textes de Marx pour expliquer le monde, l'économie et la société. Ridicule. Sauf si on remplace Marx par Smith, Ricardo, Say et la ribambelle d'économistes classiques ayant pondus théorèmes, lois et définition de l'économie libérale il y a deux siècles. Si différence il y a, elle existe plutôt du côté des contre pouvoirs disponibles (politique, sociaux, moraux) pouvant poser une limite à l'idéal libéral (qui lui ne peut pas en avoir, par définition).
Bref, les semi-habiles et les idiots utilisent des termes comme néo et ultra (libéral) pour tenter de faire passer un message : "le libéralisme est bon mais il a merdé. Attendez qu''on revienne aux fondamentaux et ca ira mieux". Les premiers le font en sachant qu'ils altèrent la compréhension de l'interlocuteur, les seconds ne sont même pas conscient de la manipulation.
Haha Niark curé rouge sur son sujet de thèse, c'est un autre niveau de difficulté asile.
Je tente un saut high kick balayette saut high kick :
1) avons nous un exemple historique dun système politico économique permettant l'égalité au sein dune société sans restriction des libertés politiques?
2) peux tu développer la liste des droits et libertés bourgeois qu'il sera nécessaire de restreindre pour sortir du libéralisme?
On peut commencer par la liberté de circuler. Mais en général c'est la liberté d'expression qui gicle d'abord.
Le libre arbitre.
"le libéralisme est bon mais il a merdé. Attendez qu''on revienne aux fondamentaux et ca ira mieux"
Et si le message était tout simplement : « le libéralisme est une merde qui peut s'endurer quand ça ne commence pas à être lâché trop loose ! Donc quand ça reste réglementé et sous le contrôle d'un état fort. » suivit d'un : « et cet état sera sous le contrôle des citoyens qui de part la constitution s'assureront que les lois ne soient pas appliquées contre les intérêts collectifs »
Bref, venir nous dire qu'il y a pas de différence avant 70 et après 70, c'est un peu se foutre de notre gueule. On s'en branle que le concept existe depuis le début, on s'en branle que plein de gens aient écrit des beaux bouquins et que tu les aies tous lus, je te parle de constats factuels. Les réglementations qui bridaient un minimum le libéralisme sont tombés les uns après les autres depuis 70 et cela explique en grande partie le bordel actuel. Du moins son ampleur. Ce qui ne veut pas dire que si rien n'avait changé nous serions dans un monde magique avec des licornes et des arc-en-ciels, sans guerre et sans famine.
Mais bon, discuter politique avec un historien qui a le nez dans ses bouquins, je ne sais pas si c'est ce qu'il y a de plus constructif. Un historien d'ailleurs ne peut juger d'une période que longtemps après, quand c'est rendu dans des livres d'histoire. Sinon c'est plus un historien, c'est un politicien.
Oh merde on va repartir sur le debat de "quand l'Histoire ?".
On pourrait repartir aussi le débat : « est-ce que tout se trouve dans les livres ? »
Mais bon, discuter politique avec un historien qui a le nez dans ses bouquins, je ne sais pas si c'est ce qu'il y a de plus constructif. Un historien d'ailleurs ne peut juger d'une période que longtemps après, quand c'est rendu dans des livres d'histoire. Sinon c'est plus un historien, c'est un politicien.
T'en as pas marre de te ridiculiser à longueur de posts ?
Mais bon, discuter politique avec un homme au foyer qui a le nez dans sa cuisine, je ne sais pas si c'est ce qu'il y a de plus constructif. Un homme au foyer d'ailleurs ne peut juger d'une politique que par un engagement associatif de ouf sur Internet. Sinon c'est plus un homme au foyer, c'est un politicien.
REBLOTROLL VOUS A BIEN EU.
(mais vous ne le savez pas encore)
Sauf que je suis déçu. Chopper une amibe comme Dario, ça fait presque de la peine. On a l'impression d'avoir choppé une vieille sur facebook.
En plus ces connards ont surement cramé la réaction sanguine de Niark. Et là je suis inconsolable.
Reblochon a raison.
Il y a un mouvement de déréglementation de l'activité économique qui sur le plan juridique est observable ( ainsi les socialistes français ont été leaders de la déréglementation des instruments financiers entre 1984 et 1986).
Les capacités d'intervention de l'état français dans l'économie sont loin d'être les mêmes en 1965 et en 1995.
Partant même si l'idéologie est similaire et fondée sur les mêmes postulats et les mêmes auteurs, le contexte politique et économique me semble différent.
C'est justement ça la bonne blague, le capitalisme moderne et ceux qui pensent que la finance a encore trop de barrières s'appuient sur des théories écrites au 18eme, du temps du transport marchand en voilier et du courrier à cheval.
Bref, venir nous dire qu'il y a pas de différence avant 70 et après 70,
Je n'ai jamais dis ça.
Demain, je reprend point par point ton reblotroll.
Les capacités d'intervention de l'état français dans l'économie sont loin d'être les mêmes en 1965 et en 1995.
Juste à penser à cette grosse pute de Giscard en 1973 ! Juste pour ça on devrait ramener la guillotine.
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