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Ouais ou alors c'est juste une grosse flemme et qu'il optimise, ce qui en soit, n'a rien de scandaleux et est plutôt louable. Bon, c'est mieux quand c'est sincèrement assumé.

oh putain la chorégraphie

C'est un des trucs le plus ringard que j'ai vu depuis longtemps.

Mais d'où tu cliques sur play ????

mec, tout est chaos okay ??

C'est encore une EX de Kefka ?

ptain sed j'ai plus de pecs que toi.

TITS OR GTFO !

jaloux!

Une photo de vide dressing en ligne haha, arrête tout. NAZE Kefka, pourquoi tu essayes si fort, que se passe-t-il?

Ah ! Enfin une connerie.

1- les médias sociaux (et internet en général) ont démontré leurs influences en politique et dans l'organisation des mouvements politiques. Entre autre dans les pays où la démocratie est mise à mal où cela est encore plus flagrant. Tu pourrais lire par exemple : La révolution numérique sur wiki ou voir qu'on arrive à faire un colloque d'experts sur le sujet (les révolutions au moyen-orient et les médias sociaux) http://media.mcgill.ca/fr/annabelle_sreberny_news. Y a assez d'études sur le sujet pour ne pas prétendre manquer de preuve. Certes c'est moins marqué en occident simplement parce qu'il parait aux yeux de la populace qu'on soit encore une démocratie « mais si madame, regarder on peut voter et s'exprimer librement », mais quand même identifiable.

Il y a un effet de masse qui par contre casse les doctrines révolutionnaires traditionnelles. Ça a mené à de nouveaux mouvements, plus étendus grâce à un accès plus facile au reste du monde, mais plus limité car les personnes resteront derrière leur clavier plutôt que prendre la rue («... qui explique en partie le phénomène de la dépolitisation et la "crise de l'engagement » et « qu'on ne s'exprime plus que par l'incantation (cf : l'altermondialisme qui ne propose pas de solution de rechange au libéralisme), l'utopie ("un autre monde est possible") et l'exaspération » (« les indignés » ou les cyniques de ton genre) »). Il n'en reste pas moins que politiquement ce serait dangereux et inconscient d'ignorer les médias sociaux. Ils ont une influence réelle et aucun parti politique n'en doute. Comme n'importe quel autre média de communication. Oui militer sur facebook peut changer le monde. Mais là encore faut-il s'entendre sur la définition de changer le monde. Ce n'est pas comme certains rêveurs le croient, mettre tout à terre et construire un monde utopique ou « révolutionner » dans le sens populaire le système dans lequel on évolue. Et cela, même en politique active ce n'est pas différent. Chaque victoire a son lot de compromis et quand je dis victoire c'est le mot qu'on emploie quand on ne recule pas ! Parfois même la victoire c'est de pousser son adversaire à faire avancer notre projet, pas forcément gagner une élection ou un vote. La politique c'est tout sauf ce que tu semble imaginer. On en vient au point 2.

2- la politique ne se limite pas aux élections et plusieurs mouvements politiques civiques (pour faire plaisir à l'autre) ont déjà réussi à faire reculer les politiciens sur des projets qu'ils auraient voulu imposer. Donc ce serait faux de dire que cela se limite à uniquement voter et choisir le moins pire. La politique on en fait tous les jours, entre les élections, entre les choix électoraux.

3- si cela ne s'améliore pas, c'est qu'il y a des millions de gens qui pensent comme toi. « mais on ne peut rien y changer, c'est foutu, c'est pas possible ! » C'est encore plus dur aujourd'hui, de lever le monde, justement parce que comme expliqué plus haut, la révolution numérique en rapprochant tout le monde numériquement a eu aussi comme effet de créer un individualisme civique. C'est pour caricaturer comme les amis facebook. Tu en as mille, mais y en aura pas un pour te donner un coup de main à ton déménagement. Pourtant ils t'adorent tout plein.

Ouais je sais :  je suis lourd, c'est un pâté, je raconte n'importe quoi, ... c'est pour cela qu'on a inventé la roulette sur les souris.

PS : merci à tous de me distraire ce matin. Je n'ai pas envie de bosser. Parce que j'ai tellement rien à foutre de ma journée c'est sûr, j'ai une job de feignasse ; demandez à vos mères comment on se pogne le cul quand on s'occupe d'une maison. C'est binouze qui résume le mieux ce que je fais : une grosse flemme qui optimise. Mon papa me disait toujours que les vrais fainéants sont ceux qui travaillent le mieux ... pour en foutre le moins. Je comprends que certains avec des obligations, un emploi du temps décidé par d'autres, avec un patron, soit un peu jaloux de voir que j'exerce le plus beau métier du monde et qui malgré ce que l'on croit demande bien plus de qualifications que d'aller foutre son cul sur une chaise dans un bureau en se faisant acroire qu'on est important. Vous vous rendez-compte que ça fait depuis 2002 que je n'ai pas eu d'emploi ? Que le temps passe vite.

Pour facebook, sans troller, c'est vrai que c'est souvent plus rigolo, parce qu'il y a de la viande fraîche à tous les jours, les noobs de l'internet que tu trolles sans effort. Mais c'est vite plus surement ennuyant à la longue que le site de cuisine. Ici y a comme une historique, un patrimoine et c'est avec nos mains à nous qu'on a construit ça. Je n'échangerai jamais l'Asile contre facebook. C'est la maison ici ... mais c'est vrai que vous devenez triste les mecs. Lâchez votre coté sérieux, on s'en fout que vous soyez des gros cons, c'est l'Asile putain ! Y a une époque même zlu prenait le temps de me sortir autre chose que ses platitudes pour me pourrir la gueule. Il se passe quoi ? Vous avez eu tous des promotions trop importantes dans votre vie successful ?

Bon sans déconner, faut que j'y aille, parce que j'ai quand même une sorte de boss qui serait capable de me virer si je foutais réellement rien de mes journées. Parce que du coup ça se verrait. Je ne peux pas compter sur un collègue pour faire ma part, comme dans le temps que j'étais employé dans une boite. Le mec payé à rester sur internet, c'est le rmiste mongolien, pas moi.