reblochon a écrit:Y a une limite à la connerie humaine (oui je sais, c'est mon petit coté extreme droite, et qu'on ne me dise pas qu'on n'avait pas de preuve hors de tout doute que ce n'etait pas lui le preneur d'otage et qu'une vie c'est sacré, je vous emmerde).
Le débat sur la peine de mort est tout autre. Là où le bât blesse, comme le souligne Jihem, c'est qu'en France, on a des juges, des tribunaux, des jurés, même des manges merde d'avocat (beurk). Plein de trucs qu'on a mis des siècles à mettre en place, pour faire en sorte qu'on n'ait plus recours à la loi du Talion. Quelle est la légitimité d'un policier (ou de Pasqua) pour juger et administrer la sentence?
"Prendre en otage des enfants, c'est mal, ça mérite la mort". C'est une opinion. Mais quand c'est le gars qui porte un flingue qui décide, qui nous dit que la prochaine fois que tu roules bourré c'est pas le flic qui va directement t'emmener en prison pour te faire purger la peine qu'il a décidé, sans que tu ais eu l'occasion de te défendre, sans que tu puisses faire appel, etc...
Tout cela évidemment si Erik Schmitt a bien été assassiné. S'il a effectivement fait un mouvement vers son sac, comme le veut la version officielle (qui a souvent changé depuis 1992), alors je ne dirais qu'un mot, le dernier mot que Mesrine ait entendu: "PULL!"
Entre les connards qui voient Sarko comme le messie et ceux qui le voient comme le nouveau Hitler, je me dis qu'on est quand même dans un pays de cons. (Napalm)