Le grand jeu de la citation libérale. (Page 3 sur 41)

Il oublie les experts, le con.

J'ai aucune idée de ce que peut vouloir dire "matriceurs d’objets nomades" mais ca doit en jeter sale sur une carte de visite holographique.

C'est un mec qui fait des applis BRUIT DE PISTOLET RIGOLO pour iphone, en gros.

Ni les capacités, d'ailleurs.

Te voila bien attrapé Niark, seul face au libéralisme sans l'aide du chevalier ALU.

Une bonne question.
Trois réponses possibles et complémentaires.

Tu te doutes que, pendant la composition du corpus, j'ai du faire face à un paquet de dilemme de ce genre. Qui garder ? Qui mettre de côté ? Pourquoi lui et pas un autre ? A partir de combien d'auteurs et de combien de livres j'ai un corpus qui me semble à la fois suffisant pour trouver de quoi écrire le mémoire et significatif ?

- En accord avec ma directrice de recherche, j'ai orienté le choix de mes sources vers les auteurs ayant pu avoir, selon nous, un impact "important" (ça reste à définir, je ne le ferais pas ici) : médiatique (Minc, Baverez, Sorman), politique (Attali), universitaire (Daniel Cohen). Ça ne veut pas dire pour autant que tous les autres auteurs libéraux (la liste est longue) ne l'ont pas été.

- Il me fallait trouver des publications qui tombent dans les bornes chronologiques que je me suis fixé, à savoir 2000-2006. On pourrait discuter longtemps du choix de la période plutôt qu'une autre. Pour moi, elle est parfaite : coincé entre la bulle internet et les Subprimes, on est dans l'époque de rêve pour les libéraux. Période post-URSS et fin de l'histoire aussi pour l'intégralité de mes auteurs.

- Très pratiquement : ce n'est qu'un M2 (sachant que j'ai changé de sujet et de directeur entre les deux années). Le travail sur le mémoire ne commence pas avant janvier et se termine théoriquement fin mai. Personnellement, mes sources représentent quand même plusieurs centaines de pages, à quoi il faut rajouter la biblio, les articles et les autres travaux de recherches. Il faut aussi retrancher à ce temps déjà court le travail à coté pour payer le loyer. Bref, je ne peux pas étendre la liste des auteurs étudiés indéfiniment.

Normalement, j'ai répondu à ta question.

Y a le Figaro et Valeurs Actuelles, pour le genre d'analyse que tu cherches.
Tu pourras y lire que François Hollande est un DICTATEUR TOTALITAIRE, que EELV est une masse de réactionnaires obscurantistes anti-progrès, que Mélenchon est la réincarnation de Robespierre (lui même DICTATEUR TOTALITAIRE), que la France est rouge, que les médias sont rouges, que l'administration est rouge, que les chars ROUGES sont à nos portes. Enfin, le genre de conneries habituelles que les libéraux disent pour se faire peur.

Si tu arrives à me trouver un intellectuel «collectiviste» (rien que de l'écrire, je me marre) contemporain français qui compte, fais le moi savoir.
De même que pour un «partisan de l'État providence» : on devrait les voir triompher, ceux-là. En 2008, il a fallu les reins des États pour remettre le bordel à flot. J'ai du mal à voir ou ils sont, entre deux experts AUSTÉRITÉS sur les plateaux télé.

Si je dois continuer la recherche un jour, ce sera sur ce tour de magie conceptuel de nos sociétés : plus le monde se libéralise et déconne, plus les gens ont l'impression que c'est la faute des religions, des idéologies mortes (communisme, je crie ton nom), des salauds de réactionnaires.

Bon, allez, on avance !
Petit passage détente aujourd'hui, toujours chez le sieur Attali.

Le progrès, c'est génial.
Ça dispense d'avoir des arguments, des sources et des faits.
Il suffit de dire « avant trente ans, on aura des foreuses sur la lune et on pourra se baigner dans piscines des centrales nucléaires » et d'y croire très fort.
Ces passages me font furieusement penser à un passage sur le progrès et ses merveilleuses applications écrit par un scientifique soviétique.
J'essais de retrouver ça.