Re : [Voyage] [Santé] Quels prods filer à sa progéniture ?
Merci Besta.
Putain c'était marrant.
De rien, j'ai un gosse qui dégueule traditionnellement au premier virage et s'endort au portail de l'arrivée. Le nausicalm a résolu ces deux problèmes.
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Merci Besta.
Putain c'était marrant.
De rien, j'ai un gosse qui dégueule traditionnellement au premier virage et s'endort au portail de l'arrivée. Le nausicalm a résolu ces deux problèmes.
Alors ?
Alors les espingouins savent pas se tenir :
Bon ca bougeait pas mal bien que ça rende pas trop en vidéo
[video]http://www.youtube.com/watch?v=8WU37l4DkzE[/video]
Mon père m'avait expliqué que ce n'est pas la taille des creux qui te file la gerbe, mais le fait d'être allongé et d'avoir un doux balancier pendant plusieurs jours qui pouvait faire dégueuler le plus aguerri des marins.
Je me demande quelle est la part de psychologie dans tout ça, j'ai eu des creux plus gros sur des petits bateaux de pêche ou des petits ferries, j'ai vu plein de gens gerber, mais ça ne me fait ni chaud ni froid, même après avoir bu. On doit chacun avoir un rythme qui nous fait dégobiller.
Bah on est surtout pas tous égaux face au mal de mer, certains n'en souffrent pas du tout, c'est peut être ton cas.
Et oui, je crois aussi que les rythmes lancinants sont plus mortels, j'ai jamais vu personne gerber sur un "petit" bateau qui te secoue bien sèchement, en revanche je me suis tapé une traversée France Angleterre par tempête sur un ferry qui faisait de belles montagnes russes, le machin était littéralement tapissé de gerbe.
Haha, oui, il y a tout un passage là-dessus dans la Mort à crédit de Céline
C’est elle la première qu’a vomi à travers le pont et dans
les troisièmes... Ça a fait le vide un instant...
« Occupe-toi de l’enfant, Auguste ! » qu’elle a eu le
temps juste de glapir... Y avait pas mieux pour l’excéder...
D’autres personnes alors s’y sont mises à faire des
efforts inouïs... par-dessus bord et bastingages... Dans le
balancier, contre le mouvement, on dégueulait sans
manière, au petit bonheur... Y avait qu’un seul cabinet au
coin de la coursive... Il était déjà rempli par quatre
vomitiques affalés, coincés à bras-le-corps... La mer
gonflait à mesure... À chaque houle, à la remontée, un bon
rendu... À la descente au moins douze bien plus opulents,
plus compacts... Ma mère sa voilette, la rafale la lui
arrache, trempée... elle va plaquer sur la bouche d’une
dame à l’autre extrémité... mourante de renvois... Plus de
résistance ! Sur l’horizon des confitures... la salade... le
marengo... le café-crème... tout le ragoût... tout
dégorge !...
À même les planches, ma mère à genoux, s’efforce et
sourit sublime, la bave lui découle...
« Tu vois qu’elle me remarque, à contre-tangage...
horrible... Tu vois toi aussi Ferdinand il t’est resté sur
l’estomac le thon !... » Nous refaisons l’effort ensemble.
Bouah !... et Bouah !... Elle s’était trompée ! c’est les
crêpes !... Je crois que je pourrais produire des frites... en
me donnant plus de mal encore... En me retournant toute
la tripaille en l’extirpant là sur le pont... J’essaye... je me
démène... Je me renforce... Un embrun féroce fonce dans
la rambarde, claque, surmonte, gicle, retombe, balaye
l’entrepont... L’écume emporte, mousse, brasse, tournoyé
entre nous toutes les ordures... On en ravale... On s’y
remet... À chaque plongée l’âme s’échappe... on la
reprend à la montée dans un reflux de glaires et d’odeurs...
Il en suinte encore par le nez, salées. C’est trop !... Un
passager implore pardon... Il hurle au ciel qu’il est vide !...
Il s’évertue !... Il lui revient quand même une
framboise !... Il la reluque avec épouvante... Il en louche...
Il a vraiment plus rien du tout !... Ilvoudrait vomir ses
deux yeux... Il fait des efforts pour ça... Il s’arc-boute à la
mâture... Il essaye qu’ils lui sortent des trous... Maman
elle, va s’écrouler sur la rampe... Elle se revomit
complètement... Il lui est remonté une carotte... un
morceau de gras... et la queue entière d’un rouget...
Là-haut près du capitaine, les gens des premières, des
secondes ils penchaient pour aller au refile, ça cascadait
jusque sur nous... À chaque coup de lame dans les
douches on ramasse des repas entiers... on est fouettés de
détritus, par les barbaques en filoches... Ça monte là-haut
par bourrasques... garnissant les haubans... Ça mugit la
mer autour, c’est la bataille des écumes... Papa en
casquette jugulaire, il patronne nos évanouissements... il
pavoise, il a dela veine lui, il a le cœur marin !... Il nous
donne des bons conseils, il veut qu’on se prosterne
davantage... qu’on rampe encore un peu plus... Une
passagère débouline... Elle vadrouille jusque sur maman...
elle se cale pour mieux dégueuler... Un petit clebs aussi
rapplique, rendu si malade qu’il en foire dans les jupons...
Il se retourne, il nous montre son ventre... Des chiots on
pousse des cris horribles... C’est les quatre personnes qui
sont bouclées qui peuvent plus vomir du tout, ni pisser...
ni chiader non plus... Elles se forcent maintenant sur la
lunette... Elles implorent qu’on les assassine... Et le rafiot
cabre encore plus... toujours plus raide, il replonge... il se
renfonce dans l’abîme... dans le vert foncé... Il rebascule
tout entier... Il vous ressoulève, l’infect, tout le creux du
bide...
Un trapu, un vrai insolent, devant aide à dégueuler son
épouse dans un petit baquet... Il lui donnait du courage...
« Vas-y Léonie !... Ne t’empêche pas !... Je suis là !...
Je te tiens. » Elle se retourne alors toute la tête d’un seul
coup dans le sens du vent... Tout le mironton qui lui
glougloutait dans la trappe elle me le refile en plein
cassis... J’en prends plein les dents, des haricots, de la
tomate... moi qu’avais plus rien à vomir !... M’en revoilà
précisément... Je goûte un peu... la tripe remonte. Courage
au fond !... Ça débloque !... Tout un paquet me tire sur la
langue... Je vais lui retourner moi tous mes boyaux dans la
bouche. À tâtons je me rapproche... On rampe tout
doucement tous les deux... On se cramponne... On se
prosterne... On s’étreint... on se dégueule alors l’un dans
l’autre. Mon bon papa, son mari, ils essayent de nous
séparer... Ils tirent chacun par un bout... Ils comprendront
jamais les choses...
Voguent les vilains ressentiments ! Bouah !... Ce mari
c’est un butor, un buté !... Tiens le mignon on va le
dégueuler ensemble !... Je lui repasse à sa toute belle tout
un écheveau parfait de nouilles... avec le jus de la
tomate... Un cidre de trois jours... Elle me redonne de son
gruyère... Je suce dans ses filaments... Ma mère
empaquetée dans les cordes... rampe à la suite de ses
glaviots... Elle traîne le petit chien dans ses jupes... On
s’est tortillés tous ensemble avec la femme du costaud...
Ils me tiraillent férocement... Pour m’éloigner de son
étreinte, il me truffe le cul à grands coups de grolles...
C’était le genre « gros boxeur »... Mon père a voulu
l’amadouer... À peine qu’il avait dit deux mots, l’autre lui
branlait un tel coup de boule en plein buffet qu’il allait se
répandre sur le treuil... Et c’était pas encore fini !... Le
mastard lui ressaute sur le râble... Il lui ravage toute la
gueule... Il s’accroupit pour le finir... Il saignait papa à
pleine pipe... Ça dégoulinait dans le vomi... Il a vacillé le
long du mât... Ila fini par s’écrouler... Le mari il était pas
quitte... Il profite que le roulis m’emporte... Il me charge...
Je dérape... Il me catapulte dans les gogs... Un vrai coup
de bélier... Je bute... Je défonce toute la lourde... Je
retombe dans les mecs avachis... Je me retourne dans le
tas... Je suis coincé dans leur milieu... Ils ont plus aucun
de culotte ! Je tire le cordon. On est noyés dans la tombe !
On s’écrase dans la tinette... Mais ils arrêtent pas de
ronfler... Je ne sais même pas moi si je suis mort.
Ouais voilà, bon sauf que ce que j'oublie de dire, c'est que tempête + voyage de nuit = accès extérieur fermés !
C'était euh... unique, toutes les poubelles remplies de sac à vomi usagés, les chiottes quasi indisponibles parce que certains renonçaient à les quitter et passaient la nuit dedans, de la gerbe partout et le bruit, le bruit putain, pas un endroit plus de 5 minutes au calme sans entendre quelqu'un rendre ses tripes !
6H comme ça, quand j'ai eu fini de penser à l'enfer que je vivais, je me suis mis à penser aux femmes de ménages.
Ah ah oui, Alioch grandiose, ça me fait penser aussi au passage où Louis Ferdinand raconte les chiottes bouchés dans Nord ou Rigodon je sais plus...
Jamais vomi, mais les deux fois ou je me suis pas senti a 100% c'etait sur de gros ferrys le lendemain de cuite.
Commencer sa vie en taveler hippie faisant le tour du monde en bateau pour finir a bicyclette a bouffer des pommes en se branlant sur la voisine ... quelle déchéance Mr Moule !
Ah ah oui, Alioch grandiose, ça me fait penser aussi au passage où Louis Ferdinand raconte les chiottes bouchés dans Nord ou Rigodon je sais plus...
C'est D'un château l'autre, quand il est avec le Maréchal à Sigmaringen. Par contre je ne retrouve pas le livre en ligne.
Mon père m'avait expliqué que ce n'est pas la taille des creux qui te file la gerbe, mais le fait d'être allongé et d'avoir un doux balancier pendant plusieurs jours qui pouvait faire dégueuler le plus aguerri des marins.
Je me demande quelle est la part de psychologie dans tout ça, j'ai eu des creux plus gros sur des petits bateaux de pêche ou des petits ferries, j'ai vu plein de gens gerber, mais ça ne me fait ni chaud ni froid, même après avoir bu. On doit chacun avoir un rythme qui nous fait dégobiller.
Il me semble que le mal de mer (de même qu'en voiture) est causé par le fait que ta vision (tu regardes un environnement immobile quand tu es à l'intérieur ; ou si tu lis en voiture) ne correspond pas aux infos reçues par ton oreille interne (ça bouge).
J'avais ces maux quand j'étais gosse. J'en avais aussi un peu quand j'ai commencé les FPS (le principe est le même (mais inversé) : décalage entre vision subjective mobile et position assise immobile). Le problème a disparu ; peut-être dû à une adaptation grâce aux FPS.
sojanecdote : J'ai un pote (non joueur) qui, s'il me regarde jouer a la gerbe au bout de quelques minutes.
sojanecdote : J'ai un pote qui, s'il me regarde a la gerbe .
J'avais ces maux quand j'étais gosse. J'en avais aussi un peu quand j'ai commencé les FPS (le principe est le même (mais inversé) : décalage entre vision subjective mobile et position assise immobile). Le problème a disparu ; peut-être dû à une adaptation grâce aux FPS.
[video]http://www.youtube.com/watch?v=blZUao2jTGA[/video]
Pour le mal de mer il suffit de regarder l'horizon
Ca dépend du bateau aussi certains sont susceptibles de filer plus la gerbe que d'autre
Le plus difficile est de dormir dans la cale d'un voilier ou autre rafiot de merde surtout s'il y a des odeurs de gasoil
Enfin bon franchement Noway ta traversée avait l'air aussi sympathique qu'une ballade le long du périph
Bon le voyage retour va être sympa. Ils viennent de m'appeler le départ est avancé à 16h. Je suis en région parisienne. Donc je me suis fait samaiser. Résultat 16h de bagnole m'attendent. J'ai bien fait de venir en bateau pour être relax.
C'est pas très grave, c'est juste le week end de la fin des vacances scolaires... c'est le bon moment pour traverser la France.
S'il part vers le sud ça devrait être moins reulou quand même.
Ah ... Et comme j'étais chez les connards on m'a braqué la caisse en pétant la p´tite vitre avant. Karma.
Erf, t'étais où ?
Cachan
Pas loin du gang des barbares.
N'est pas Tabarly qui veut, mossieur noway.
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