Re : [lecture] now reading
J'ai trouvé ses délires sur Deleuze et Nietzsche assez cheaps, son style un peu lourdingue et ampoulé, mais le scénario est prenant.
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J'ai trouvé ses délires sur Deleuze et Nietzsche assez cheaps, son style un peu lourdingue et ampoulé, mais le scénario est prenant.
Je sais plus si je l'ai déjà mis vu que ça fait 1 siècle que je suis dessus:
Je pensais connaître la WWII, ça me remet à ma place.
Le livre de référence sur le plus célèbres des poètes-cambrioleurs-assassins-clercs-taulards.
Du même auteur, la biographie de Philippe le Bel est plus ou moins considérée comme ce qu'il se fait de mieux dans le genre.
J'ai aussi entendu que son Histoire de Paris valait le coup.
Je lis ça. A part que c'est juste The Call et qu'il y a pas les autres histoires.
Oui j'ai une grosse image.
Cher Apollinaire, bienvenue dans le domaine public
"Route 666", sortie en vo sous le titre Damnation Alley de Roger Zelazny (auteur des princes d'Ambre).
Post apo dans une Amérique dévastée par la guerre nucléaire, il ne reste que deux villes, LA & Boston. Boston semble entrain de crever d'une épidémie de peste, le héros de l'histoire est "choisi" pour aller leur porter du sérum, à la tête d'un convoi de 3 voitures blindées High tech comme sur la couv, car il est l'un des seuls qui a peut être une chance de rallier Boston en traversant des déserts infestés de pillards, monstres mutants et anomalies climatiques pire que dans stalker.
Alors c'est assez classique un peu déjà vu... Sauf que ça date de 1969.
Cela a parait il inspiré Mad Max (fort probable), et le héros très stéréotypé, un biker nihiliste, me fait énormément penser à Snake Plisken (ça plus la mission forcée, ça aide).
Sinon c'est du Zelazny, donc c'est agréable à lire.
J'ai bien aimé mais on a l'impression que c'est de la repompe vu tout ce qu'on a vu dessus depuis.
C'est un peu le problème quand on reprends des standard c'est qu'on à l'impression d'avoir déjà tout vu.
Ilium.
Ouais je suis fan de Dan Simmons et je rattrape mon retard.
C'est un pavé de près de 900 pages. J'en suis au tiers et il y a pour l'instant 3 histoires parallèles bien différentes et dont les liens se tissent petit à petit:
-La vie d'humains sur ce qui reste de la terre, des types nonchalants qui ne se soucient de rien, sont peu nombreux, et passent leur temps à s'amuser. Ils se déplacent sur la terre par des téléporteurs. L'un de ces humains commence à se poser des questions sur leur environnement ou même leur existence, et en engrène quelques autres.
-L'Iliade revisitée: sur Mars (ouais, Mars) depuis terraformée, les divinités grecques sont présentes, et c'est la 9eme année du siège de Troie.
-Des entités appelées "Moravecs", des sortes de cyborgs à conscience humaine, sorte de techniciens de maintenance galactiques, vestiges de l'ancien humanité. Ils s'inquiètent de l'activité martienne, et y dépêchent une patrouille.
Pour l'instant, ces 3 histoires sont un peu inégales.
Les survivant de l'humanité sont assez niais, c'est pas mal mais très "classique" pour de la SF.
Les moravecs sont des passionnés de littératures et sont du coup assez ennuyeux, (le travers de Simmons, il nous a déjà fait le coup avec Keats dans Hyperion), là ce ne sont pas des poèmes mais des discussions sur Shakespeare ou Proust. Classique pour du Simmons.
En revanche la 3eme partie est elle très intéressante: elle reprend le déroulement de l'Illiade mais tout y est "expliqué" par la SF. En effet, les dieux sont des mortels sans doute d'une autre race, bardés de technologies diverses. Quand ils insufflent du courage à un mortel, c'est qu'ils le bourrent de nanotechlogie, quand ils vont empêcher Achille d'égorger Agamemnon, c'est une déesse qui se téléporte à coté et gèle le temps, sauf pour Achille, et lui explique que les dieux ont d'autres desseins, etc.
Donc quand un héros repousse à lui tout seul un bout de l'armée d'en face, ce n'est pas une déformation des faits, c'est parce qu'il est devenu temporairement une machine de guerre ne sentant plus la douleur et découpant tout sur son passage: bourré de nanotechnologie, entouré d'un champ de force, et avec quelques dieux mesurant 2m et inspirant la terreur aux mortels à ses cotés...
Ce qui est assez amusant, c'est le comportement des héros dans l'action, Homère aurait "édulcoré" le tout avec son âme de poète, là dieux & héros sont beaucoup plus crus, ont plus de personnalité (certains sont d'ailleurs complètement crétins) et on a le détail de leurs dialogues qui contrastent avec les tirades homériques (genre Ménélas qui se fait chambrer par les autres Achéens car si il n'a pas su garder Hélène c'est parce qu'il n'arrivait pas à la satisfaire).
Enfin, il y a une intrigue dans cette partie avec des anciens humains mandatés par les dieux et les muses pour vérifier que le destin ne soit pas modifié (en gros que tout se passe comme dans l'Illiade), avec des guerres intestines entre les divinités, et l'un de ces rapporteurs se retrouvera missionné par Aphrodite dans un comploté visant à carrément tuer Héré, et équipé de matériel lui donnant une partie des "pouvoirs divins".
Donc pour l'instant je suis partagé: j'avale les partie sur Ilium avec grand plaisir, et je me fais un peu chier sur les autres. J'attends de voir comment vont se relier les 3 histoires.
Humm le coup des portails, des cyborgs littéraires et de la terre reconstituée, ça fait "un peu" penser à Hyperion.
Là les cyborgs littéraires n'ont pas forme humaine mais une forme adaptée à leur fonctions (selon les modèles, bras multiples, forme de silure...), mais oui ça fait repompe et c'est dommage: je trouverais ça de la même trempe qu'Hypérion coté talent si il n'y avait que la partie Troyenne. J'espère que la suite ne va pas elle non plus s'inspirer d'Hypérion.
j'avais bien aimé jusqu'a un certain point.
Ok.
Et t'as lu Olympos?
yep. j'ai lu les 2.
Ok bon bah je te dirais quand j'aurai fini.
Grâce à ce thread je viens de le lire: Vraiment je suis surpris. Je suis plus trop fan de fantasy, mais là je dis oui. C'est très frais et il y a de la sodomie en first person, j'ai toujours trouvé que c'est ce qui manquait à Tolkien.
J'ai wikipédié l'auteur et je découvre qu'il est prof dans un lycée/collège dans lequel j'ai fait une partie de ma troisième. Un truc privé et catho d'ailleurs. Je me demande si ils l'ont lu.
Sur l'Affaire Dreyfus. Tres tres bon.
C'est une fiction ou c'est historique?
Fatherland était excellent.
Grâce à ce thread je viens de le lire: Vraiment je suis surpris. Je suis plus trop fan de fantasy, mais là je dis oui. C'est très frais et il y a de la sodomie en first person, j'ai toujours trouvé que c'est ce qui manquait à Tolkien.
J'ai wikipédié l'auteur et je découvre qu'il est prof dans un lycée/collège dans lequel j'ai fait une partie de ma troisième. Un truc privé et catho d'ailleurs. Je me demande si ils l'ont lu.
Ouais Jaworski il démonte. Tu as Janua Vera qui se situe dans le même monde. C'est un recueil de petites histoires qui posent les bases du "lore" et puis on retrouve Gesufal.
Y'a Même pas mort sa nouvelle trilogie qui se chope des éloges de partout. C'est dispo à la bibliothèque d'ailleurs. Je ne l'ai pas encore lu, je comptais attendre au moins que le deuxième tome sorte avant de m'y mettre, mais ca me démange salement
Sinon depuis le temps, en vrac:
La société du spectacle de Guy Debord
De la merde. D'habitude quand tu écris des bouquins, c'est pour être lu et compris. Bah Debord ses idées, il les cache sous 3 tonnes d'artifices littéraires indigestes. Ca tape souvent juste et quand tu sais qu'il a écrit ca y'a un paquet d'années c'est d'autant plus remarquable.
Mais ca reste de la merde...au lieu de faire 30 pages intelligibles, tu en fais 150 à la limite de l'indéchiffrable. Mais bon une partie du "succès" de Debord doit venir de cette difficulté artificielle.
L'Iliade de Homère
Y'a des passages longuet mais sinon pour un truc sans age, ca démoule.
Le festin nu de William Burroughs
Trop perché pour moi ce bouquin. Burroughs l'a écrit presque constamment sous l'emprise de divers psychotropes. Y'a des petits moments de bravoures mais bon c'est quand même un bon gros foutoir moyennement plaisant à lire.
La Perle de Steinbeck
Alors autant Des souris et des hommes c'est un chef-d’œuvre autant celui là on sent que ce n'est qu'un brouillon. Moyen-
Sans parler du chien de Connie Willis
Un livre SF avec des voyages temporels le tout enrobé d'humour british. Très poussif et n'apporte pas grand chose au genre. Ca se lit mais bon c'est assez moyen.
Crime et Chatiment de Dosto
La littérature russe elle démonte tout. TOUT.
Le Démon de Selby
Celui-là je l'ai bien aimé. Un successful Imax qui monte dans sa boite comme il faut. Sauf qu'il doit baiser tout ce qui bouge. IL DOIT. Par la suite il remplace ce besoin par d'autres mais dans sa tête ca tourne pas rond.
Très très bon.
Spin Robert Charles Wilson
Un livre SF d'assez bonne facture. Le dernier gros bestseller du genre après Hypérion d'ailleurs. Un soir, les étoiles disparaissent. Une membrane entoure la terre, qui la coupe du reste de l'univers. Pourquoi? Comment? Couper dans quel sens?
Ca se lit sans forcer.
Et là en ce moment c'est du Orhan Pamuk avec La maison du Silence
L'Iliade de Homère
Y'a des passages longuet mais sinon pour un truc sans age, ca démoule.
Même avis, quand Achille se réveille, c'est plus bourrin que 300
Le Démon c'est un des meilleurs bouquin que j'ai lu avec Roman avec cocaïne.
La société du spectacle de Guy Debord
De la merde. D'habitude quand tu écris des bouquins, c'est pour être lu et compris. Bah Debord ses idées, il les cache sous 3 tonnes d'artifices littéraires indigestes. Ca tape souvent juste et quand tu sais qu'il a écrit ca y'a un paquet d'années c'est d'autant plus remarquable.
Mais ca reste de la merde...au lieu de faire 30 pages intelligibles, tu en fais 150 à la limite de l'indéchiffrable. Mais bon une partie du "succès" de Debord doit venir de cette difficulté artificielle.
Faut dire que tu commences par la fin. Ça se lit dans une édition critique, avec des cours, etc.
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