Sujet : Moi, les femmes ou les affres de ma vie sentimale de merde
Bon je t'explique vite fait hein et profite-en parce que c'est pas tous les jours
J'ai un relationnel très simple avec les femelles, je ne fais généralement aucune distinction entre une femme et un homme dans mes relations amicales ou professionnelles mis à part dans le degré de vulgarité et de profonde débilité de mes blagues ou de mes références que j'adapte en fonction du sexe. Et encore je ne fais quasi aucun effort. Je suis vaguement misogyne certes mais je ne m'en cache pas vraiment, mes amies femelles s'en moquent éperduement, je crois même que ma franchise naturelle est quelque chose qu'elles aiment bien. Au taff je travaille toute la journée avec des femmes sans soucis, qu'elles soient chiantes, agréables, moches ou sympas peu m'importe. Je crois même que j'apprécie réellement le travail avec les femmes plus qu'avec les hommes.
La raison profonde qui trahit ce manque d'intérêt pour la gente féminine est lié je crois à la nature de ma relation avec ma femelle officielle, que je côtoie depuis plus de 10 ans mais je n'ai aucune idée de la durée exacte de notre relation. Nous avons une existence harmonieuse et sans crise particulière. Ses problèmes émotionnels féminino-pute m'agacent vaguement mais elle tient sagement la maison quand je suis ne pas là, j'ai une confiance aveugle en elle et je crois qu'elle est plutôt folle de moi ce qui me permet de mener une existence tout à fait confortable et d'être peinard. En plus elle veut pas trop de gosses, ce qui m'arrange aussi. Bref je suis bien casé quoi.
L'acte sexuel en lui-même me fait vaguement chier depuis quelques années mais je ne crois pas que ce soit du au fait que je me tape à peu prêt toujours le même cul, non c'est juste que la chose sexuelle en soit m'agace un peu. Je crois que je préfèrerais même parfois lâchement aller me branler rapidos pour éviter d'avoir à besogner ma femme pendant 2 heures et avoir à fournir tant d'effort mais bon là encore rien d'extraordinaire, parfois on est crevé tout ça.
Il m'arrive (même souvent) de partir en tête à tête avec des femmes dans le cadre de mon taff, on part en mission à l'étranger on picole un peu, on se raconte nos laife de merde. De temps en temps on me traine en boite où invariablement une pute asiat' ou latine se colle à moi mais même avec 7/8 verres dans le caisson, je n'ai jamais l'envie de me taper une étrangère. D'ailleurs le simple fait de devoir la ramener à l'hôtel en baragouinant une pseudo conversation en broken-english et lui payer ensuite le taxi en bas du Novotel pour qu'elle rentre dans son slum quotidien m'emmerde un peu.
Récemment je suis parti faire le job avec une fille d'à peu prêt ma condition sociale et mon âge et on a grave accroché. Pourquoi aucune idée. On a commencé par discuter boulot, puis quand tous les sujets de conversation au sujet de la boite se sont épuisés on a versé dans le quotidien et le perso. On a passé 4 jours merveilleux juste à bosser ensemble. Je me suis senti bien, comme un con. On s'est donné des RDV ensuite une fois rentré en France à la machine à café pour tailler le bout de gras.
Le mois dernier elle est partie au Japon dans une des filiales, c'était déjà prévu. Définitivement. Ou en tout cas pour plusieurs années. Ca m'a un peu contrarié. Aujourd'hui on en est au stade où on discute quotidiennement par chat, le matin quand je vais au boulot, dans l'aprème aussi quand elle va se coucher. Récemment je suis parti deux semaines en vacances avec ma femme, elle m'a demandé de lire un livre en pensant à elle, un truc de merde vaguement sentimental et je me suis exécuté comme un débile. Elle est catho putain, catho quoi, va à la messe tous les dimanches et moi qui ne peut pas supporter la vue d'un bénitier je trouve ça super. Je vais lui envoyer mes photos de vacances. Elle me demande des conseils sur des sujets débiles mais ça me passionne. Elle s'en fout que j'ai déjà une femme.
On a projeté de se faire des vacances au Japon cet été, dans les montagnes. Ma vie est devenue bizarre. Est ce que je fait une espèce de crise de la trentaine ou est ce que je n'ai jamais vraiment palpité pour une meuf? Impossible de le savoir. Bordel. Est ce que je dois en parler à quelqu'un ? Je suis pudique sur ma propre vie perso, je lâche jamais rien et ça m'ennuie d'avance d'en parler. Internet c'est pas pareil, on peut lâcher des trombes de merde sans soucis. Evidemment on a que des amis en commun, elle connaît ma famille, sa famille est aussi comme la mienne. C'est le bordel. J'imagine des futurs alternatifs où je largue ma femme comme une sombre merde et moi je retourne vivre en célibataire-loser dans un appart miteux de 30m². Ou alors je me casse à l'étranger et je me tape tout ce qui passe. Je perds tout, une famille, la moitié de nos amis, tout ça parce que j'ai flashé sur une connasse. Putain c'est pas possible quoi. On fait quoi dans ce cas là ?
Bon vous pouvez rire maintenant.