1 801

Re : [lecture] now reading

velvetu a écrit:

L'intégrale d'Emmanuel carrere vaut le coup. Sa mère étant qui tu sais, sa lecture du monde russe et toujours pertinente je trouve.

L'intégrale je sais pas. Il a quand même lui même mis en scène La Moustache, une de mes expériences les plus chiantes aux cinéma, avec The Element of Crime de Lars Von Trier.

Bref, à l'instinct je me focaliserai plutôt sur la partie "non-fictionnelle" de son oeuvre. Il paraît que son bouquin d'avant, d'Autres vies que la mienne, est très bien aussi.

1 802

Re : [lecture] now reading

Je suis en train de lire le Détroit de Behring, un essai sur les uchronies de lui et c'est vraiment pas mal. (J'ai bien aimé aussi Limonov, en le lisant je me suis dit qu'il ne détonerait pas trop ici).

Moi monsieur j'ai fait la colo, Dakar, Conakry, Bamako. Moi monsieur, j'ai eu la belle vie, Au temps béni des colonies. Les guerriers m'appelaient Grand Chef  Au temps glorieux de l'A.O.F.  J'avais des ficelles au képi, Au temps béni des colonies.

1 803 Dernière modification par Kek (23-10-2012 07:11:26)

Re : [lecture] now reading

"D'Autres vies que la mienne", je l'ai lu est c'est sympa. Sinon y'a "L'Adversaire" avec le mec qui pipote toute sa vie et tue tout le monde. C'est son livre le plus connu qui a donné le film éponyme.
J'avais même pas tilté que c'était le même auteur pour Limonov.

Sinon en ce moment c'est Moby Dick. On connait tous l'histoire mais le livre est tout de même sympa. Déjà la description du "Léviathan" (les cachalots-baleines) c'est marrant. En 1800 c'était un mix entre mammifère réel - dragon des mers imaginaire - Monstre qui bouffe tout. Par exemple il cite les baleines mythologiques que les pécheurs citent de temps en temps, Melville préférant ne croire qu'aux cachalots qui eux existent pour sur. Dans le tas y'a la baleine bleue...mais bon mythologie quoi, c'est bien trop grand pour exister tongue
Y'a un petit côté encyclopédique qui peut rebuter mais ca reste de la balle.
J'ai chopé la version des ebookers pirates "Hermes Clandestin" avec une traduction de Armel Guerne (celle que j'ai foutu dans la biblio). C'est la meilleure de loin dixit des fadas qui ont lu toutes les différentes traductions.

1 804

Re : [lecture] now reading

Aaaah, encore un fils de, je n'avais pas percuté sur le moment...

Re : [lecture] now reading

Allé hop, j'ai découvert les joies de la bibliothèque, en plus de ne rien coûter, ça permet d'avoir toujours un truc intelligent à lire, et cela, sans prendre de la place dans les étagères.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41ADZXN4DGL._SL500_AA300_.jpg

Søren de son prénom et ça se dit "gaurd" comme ça je vous aurait appris un truc pour briller en société, comme munch se prononce "monk". Vous me remercierez.

Il parait que c'est le seul bouquin à être facile d'accès. Et en plus c'est rigolol.

http://myboox.f6m.fr/images/livres/reference/0003/31/mademoiselle-julie-august-strindberg-9782851810298.gif

De la pièce de théâtre sympa, pourtant je suis pas fan mais c'est pas casse-couille et ça se lit d'une traite, idem pour

http://ecx.images-amazon.com/images/I/316KMAVNADL._SL500_AA300_.jpg

Du coup je regrette un peu de ne pas avoir saisi l'occase parce que Mademoiselle Julie passait l'an dernier... Gngngnn..

Puis, j'me suis lancé sur les sagas islandaises... Alors bon faut aimer les "Bjørn machin chouette fils de truc de fils de truc de fis truc... d'autant qu'il le répète à chaque début de chapitre (d'ici qu'on aurait oublié toute leur lignée). Mais bon. Vu que ça se lit d'une traite aussi c'est plaisant.
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51KbcEvjOOL._SL500_AA300_.jpg

Ah oui, le traducteur Régis Boyer est un ancien prof de ma filière, spécialiste en traduction de vieil islandais (il doit être le seul, d'ailleurs), je l'ai même vu en conférence et il est très drôle.

Le goût du chlore.

1 806

Re : [lecture] now reading

Le RnB français se porte bien, et avec bon goût :

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl … 4ARh26acrc[/video]

Je ne veux plus qu'il m'appelle Madame Bitch mais comment faire ?

1 807 Dernière modification par mox (11-11-2012 01:46:34)

Re : [lecture] now reading

http://i.imgur.com/els8vl.jpg

Sorti en 91.Traduit récemment.
Le journal de bord de David Simon qui suit la brigade criminelle de baltimore pendant une année.
En l’occurrence 1988 , Bmor' pue du cul et c'est bon.
Du "the wire" cru , brut , avec des flics qui se prennent 2 bastos en full face à bout portant et de la gamine de 11 ans violée dans l indifférence collective.
Un pavé facile à lire , vous saurez tout sur le quotidien de fonctionnaires -peu importe la hiérarchie- qui se farcissent 250 homicides par an.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

1 808

Re : [lecture] now reading

mox a écrit:

Du "the wire" cru , brut.

Bah évidement Simon a dit que The Wire était la version télé qu'on lui a demandé de faire après avoir lu ce livre.

C'est parce que vous êtes une majorité à avoir tort que vous avez raison.

1 809

Re : [lecture] now reading

http://pilou.me/wp-content/uploads/2012/03/orly.jpg

Et quand tu quotes , ne change pas la ponctuation et mets la suite de la phrase qui explique le début...

idiot

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

1 810

Re : [lecture] now reading

http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/local/cache-vignettes/L210xH300/arton142-88f1d.gif

Anna Navarre: You're wearing sunglasses on a night operation?
JC Denton: My vision is augmented.

1 811

Re : [lecture] now reading

Team Alexandriz, ou les pirates qui rémunèrent l'ayant droit

Anna Navarre: You're wearing sunglasses on a night operation?
JC Denton: My vision is augmented.

Re : [lecture] now reading

Chef d’œuvre

http://uppix.net/4/5/d/d91550b2355d4b84e6d9359cca135.png

extrait : (un peu long, mais ta gueule)

§. Réalise-t-on la déconvenue que peut représenter la télé-transportation de Femen dans notre continuum espace-temps, pour un cosmonaute antiféministe ? Se voir doublé par une réalité cent fois plus parodique que la plus parodique satire, voilà qui incite un pamphlétaire à la modestie. Le surgissement gynéfable de ces fichues grognasses attifées de noirs fichus et de culottes puantes, inflige à l’esprit une défaite, la réalité dépassant en grotesque la plus extravagante science-fiction.
Il s’agit à n’en pas douter d’un phénomène physique de transformation de l’énergie en matière, les rayonnements en faux-cils se transformant en paires d’électro-conasses, mais rien n’empêche d’y voir aussi la matérialisation d’un cauchemar.
Sans les connaître je les avais imaginé, ces créatures, en tant que je suis en mon for un expressionniste allemand, forçant le trait pour révéler le visage lépreux de la gynécocratie.

§. Naturellement devant la factualité de telles caricatures nous ressentons un soupçon sur la facticité de ce monde, une vague angoisse de déréalisation, à mi chemin entre l’hallucination simple et le bad trip, qui pourrait pousser au désengagement : tout cela me concerne-t-il ?
Ce monde est une parodie de monde. Il lui manque le sceau de l’authentique. La « réalité » manque de légitimité, le monde entier est un théâtre et nous tous autant de bouffons. Dont la "vie" est une ombre qui passe, le passé n’est plus rien, le présent ne parait pas solide, l’avenir improbable. Il ne reste rien, sinon ce mauvais rêve, même pas le nôtre, car le rêveur atteint d’Alzheimer est sans doute une divinité ancienne en train de pourrir au fond de la cave de Malpertuis.
« C’est une histoire – pleine de bruit et de fureur, dite par un idiot – Et qui n’a pas de sens. [2]
Un S.A, en mille neuf cent trente-trois s’endort lourdement après un excès de bière et fait un mauvais rêve : c’est notre présent. Comment comprendre autrement que chacun s’ingénie à ne ressembler qu’à la pire caricature que l’on faisait en ces Zeures si sombres de sa communauté, de son genre, de sa religion, de sa race, et de ses penchants sexuels ?

§. La question qui demeure pendante devant les grimaces et les simagrées de cette bande de tiny tits topless pas bandantes, est celle-ci : comment pareille chose ne se voit pas immédiatement saluée par un universel éclat de rire, universel et non pas partisan, rire gargantuesque dont les soubresauts aurait chassé ces tiques femelles, comme un chien qui s’ébroue.
Nul doute qu’entendant à l’entour cette universelle hilarité, la perception sensible, spontanée, intuitive du monde l’emporterait sur la pénible démarche intellectuelle secondaire, nécessaire pour s’ancrer dans cette réalité de merde.
Car l’affect devant l’apparition de ces Female-Femen devrait être précisément l’envers de l’Angoisse : une Joie la plus pure, la plus enfantine devant des clowns. (Et qui devrait se doubler chez votre serviteur d’une autosatisfaction : voici qui vient confirmer, illustrer Fragrans Feminae, et de la manière la plus comique)
Mais nous devons endurer, au lieu de ce rire libérateur, les ergotages et les ratiocinations des « esprits » qui pèsent et soupèsent, qui ont avis et opinions sur rue !
- Alors rien ne va plus de soi, le monde est fictif....C’est Gorgias qui a raison.

§. Hélas, la pensée la plus lourde, le constat le plus amer : c’est que ces guenilles sont les oripeaux du pays légal, ces lumpen-pétasses exhibitionnistes les bandes supplétives du pouvoir d’Etat, du gouvernement !
Cela n’est pas possible et pourtant cela est !
Qu’est-ce que cette néo- physiocratie ordonnée autour du cul ? Ces nomenclatures au dessous de la ceinture, classant les hommes en fonction de leur gouts sexuels, trans-bi-gay, ou dieu sait quoi de plus relevé, ce qui n’a aucun caractère scientifique, et vise à légitimer les revendications les plus hystériques de pauvres tarés immatures. Le terme même d’ homosexualité est contre-nature et de construction pseudo-savante : le préfixe grec, le radical latin, un vrai boxon à pédéraste.
Cela me rappelle ces sodomites qui s’étaient rassemblés devant Notre-Dame, un quartier réputé difficile pour eux, afin de s’aller fourrer devant le monde la langue dans la bouche, pour protester contre ces affreuses discriminations dont ils se sentent victimes. La police était intervenue alors, et avec une rare brutalité, chargea, matraqua, et embarqua les …jeunes catholiques indignés par l’Obscène.
Si l’être générique prôné par ces gens est de se reconnaître dans une communauté génésique qui est censé légitimer leur être-là, comment l’Etat, qui est l’être-politique, accepte-t-il de reconnaître la réalité génésique comme fondement, dépolitisant par là l’individu générique, mis à quatre pattes, pour être rabaissé au niveau de ce fondement ?

§. Pour retrouver un peu le sens de la réalité perdue, inspirons nous d’Aristote, le plus encyclopédique des esprits, notre Père, le philosophe le plus solidement campé sur la Logique et l’Ontologie.
Quelle est donc la substance de ce projet ?
- cause formelle : l’idéologie féministe
- cause matérielle : En finir avec le Code de la famille et de l’aide sociale.
Sait on que la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a émis jeudi un avis défavorable sur ce projet de loi, déplorant notamment la suppression des termes de "père" et de "mère", ce qui « remet en cause la famille et la société française. »
Les Fédérations CGT, FO, CFE/CGC ont même lancé un appel à la grève hier jeudi dans les Caisses d’allocations familiales pour protester contre cette mesure qui vient aggraver la gestion des centres, avec les suppressions de postes, les retards dans le traitement des dossiers, la dégradation des conditions de travail.

§. Ces deux Causes, matérielle + formelle, n’épuisent pas le sujet, mais en délimitent les prémices. Ceci dit la Cause matérielle bien que la plus triviale, n’en demeure pas moins invisible, le pathos idéologique, comme Phébus crève les yeux. D’ailleurs la Cause formelle, qui est la détermination la plus spectaculaire (au sens situ), le féminisme agissant et vagissant, peut-être traitée à son tour en :
- Une Cause matérielle : l’existence des lobby uranistes et marchandes d’ail.
- Une Cause formelle : les plans du cabinet Belkacem- Haas
- Une Cause efficiente : Femen, Fourest, Ni pute etc., etc., et plus généralement tout le public pédérastique et femelle endoctriné.
Quant à la question la plus profonde « QUID EST », qu’est-ce que c’est, au plan Métaphysique, en tant que métaphysique du sexe, il nous d’abord peser la question au plan de l’anthropologie et de la Physique sociale :
- cause matérielle : la désagrégation de la force nucléaire du noyau atomique fondamental (mâle + femelle)
- cause formelle : l’entropie gynécocratique
- une cause efficiente : le boson lesbien
- une cause finale : la destruction universelle de la conscience.
Car conscience = virilité
Destruction du prolétariat révolutionnaire européen porteur de cette conscience. _ Non parce que les ouvriers industriels seraient individuellement plus aptes à comprendre que les autres hommes, mais parce que seule la classe ouvrière européenne, dans sa critique en tant que classe la plus exploitée, pouvait aller jusqu’au bout de la compréhension matérielle de cette mesure.

§. Cette tâche devrait être dévolue à un parti ouvrier. Mais il n’y a plus aucun vrai parti ouvrier. On imagine un Jaurès devant cette infamie !
À quelles hauteurs insoupçonnées, à quelle profondeur la parole prolétarienne eût porté !
Face à ce gouvernement du Capital, ce gouvernement strictement Strauss-kahnien, c’est-à-dire d’essence putassière, avec sa ministre Belkacem, à double allégeance franco-marocaine, sujette très royaliste de « sa majesté » [dixit Belkacem], des bourgeois royalistes français se sont vus laisser l’exclusivité de la protestation !
Bien sur, cette bourgeoisie saine qui a processionnée dimanche est parfaitement honorable, et légitime à la place qui est la sienne, ne vous faites pas lire ce que je n’écris pas, mais ce qui me choque, ce que je ressens comme un vide, c’est l’absence de défilés de Nation à République.
L’alliance de classe est possible et nécessaire sur de tels sujets : c’est une question de civilisation. (Quand les travailleurs hospitaliers se battent pour la sauvegarde de l’hôpital public, ils trouvent parfois le renfort de professeurs de médecine, grands bourgeois de droite s’il en est, et ne dédaignent pas leur concours. )
Il appartenait au prolétariat de ne pas aller s’agenouiller avec des cierges et des patenôtres devant l’assemblée des laquais des spéculateurs et des banques, qui ont voté le TSCG, mais de faire retentir une autre parole :
« Touchez pas à nos enfants !
« Belkacem va marier les sodomites au Maroc !
« Touraine bas les pattes sur le code de la Famille !

§. La nécessaire Dictature du Salut Public n’est pas seulement une opinion politique, c’est une cure de réalisme, le retour de la dure réalité, le dur pouvoir mâle à la place de la fantasmagorie femelle.
Retrouver « la cohérence perdue », la réalité plus forte, et aussi la plus belle, comme l’homme avec la femme, la femme à côté de l’homme, cette splendeur.
Le mouvement ouvrier, dans sa lutte pour s’extirper de la gangue idéologique petite-bourgeoise, aurait dû se trouver sur ce sujet dans la protestation virile la plus intransigeante.
Certes, ayant inscrit dès l’origine sur son drapeau le mépris pour la morale sexuelle bourgeoise, contre l’hypocrisie du mariage d’argent et sa fille la prostitution, il est assez naturel qu’à sa frange extrême se fussent trouvé des exagérés, les gauchistes de l‘ancien temps (d‘avant 68) : mais même ceux-là eussent été dans leur rôle en manifestant contre le projet du mariage de Sodome et Gomorrhe sur le thème :
« Le mariage est une institution réactionnaire ! Supprimons la ! ».
Voilà qui eût été un petit peu plus « radical » que l‘actuel « hardi les bougres, tous à l’autel ! », qui est parfaitement petit-bourgeois, d’un sodomite empantouflé, très péteux, très trou-du-cul, ceci expliquant sans doute cela.
Ne pas sentir le ridicule, quand on est de la jaquette, de revêtir le frac, les basques remuant sur les fistules et les hémorroïdes, pour s’aller apparier légalement devant les bacchantes de monsieur le Mammaire, sous le portrait de l’actuelle Tête de nœud, voilà qui en dit long sur le degré de ressingeation de notre époque imbécil
e.

Félix Niesche

"C'est souvent avec une femme idiote qu'on vit en bonne intelligence."
Albert Willemetz

1 813 Dernière modification par JM (03-12-2012 19:46:27)

Re : [lecture] now reading

J'ai attaqué Fictions de Borges, qui trainait dans ma to-read-list depuis des années. Le quatrième de couverture prétend que sa lecture rend "plus intelligent" ; c'est l'effet inverse chez moi : je me sens complètement dépassé. J'en suis à la moitié et je n'ai toujours rien compris.

Sinon j'ai lu La forêt d'Iscambe, de Christian Charrière, et j'ai été plutôt déçu. On m'avait vendu ça comme du post-apo (Paris engloutie par la jungle), en fait c'est de la fantasy avec des termites géants anthropomorphisés et une mystique à deux francs.

1 814

Re : [lecture] now reading

JM a écrit:

Sinon j'ai lu La forêt d'Iscambe, de Christian Charrière, et j'ai été plutôt déçu. On m'avait vendu ça comme du post-apo (Paris engloutie par la jungle), en fait c'est de la fantasy avec des termites géants anthropomorphisés et une mystique à deux francs.

Ha purée, pareil. je me suis forcé à le finir mais putain que c'était lourd.
Les 50 premières pages s’annonçaient bien, pourtant.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : [lecture] now reading

JM a écrit:

J'ai attaqué Fictions de Borges, qui trainait dans ma to-read-list depuis des années. Le quatrième de couverture prétend que sa lecture rend "plus intelligent" ; c'est l'effet inverse chez moi : je me sens complètement dépassé. J'en suis à la moitié et je n'ai toujours rien compris.

peut-être es tu Vincent Moon ?

No pussy blues.

1 816

Re : [lecture] now reading

C'est lequel Fictions déjà ? C'est celui avec le pastiche de Lovecraft et la bibliothèque de Babel ? Ou c'est celui où il y a la vie de Pierre Ménard, c'était assez drôle ça.

Re : [lecture] now reading

aliocha a écrit:

C'est lequel Fictions déjà ? C'est celui avec le pastiche de Lovecraft et la bibliothèque de Babel ? Ou c'est celui où il y a la vie de Pierre Ménard, c'était assez drôle ça.

bah c'est tout dans le même non?

J'ai entamé les Liaisons Dangereuses et j'ai le cul troué par tant de persiflage diabolique

http://2.bp.blogspot.com/-9PBVzONtoOo/Tfzl6cpCkCI/AAAAAAAAANA/n_z_XBm0_b8/s1600/Les+liaisons+dangereuses.jpg

No pussy blues.

1 818

Re : [lecture] now reading

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51JVHRCFD5L._SL500_AA300_.jpg

1 819

Re : [lecture] now reading

Des farces de Molière.

Anna Navarre: You're wearing sunglasses on a night operation?
JC Denton: My vision is augmented.

1 820 Dernière modification par Kek (13-12-2012 09:31:18)

Re : [lecture] now reading

L'Odyssée de l'Endurance
http://uppix.net/7/3/b/0caffbc2608f227f6efa99e3c1f0a.gif

On a tous besoin de rêver d'inconnu et d'impossible. Bon ok aujourd'hui on rêve d'Iphone 5 mais avant y'avait la Lune et encore avant y'avait les Pôles.
Ce bouquin narre les aventures de Shackleton à bord de l'Endurance.
2 bateaux: Endurance et Aurora. Le premier arrive par le Nord et débarque hommes et matériel pour la traversée de l'Antarctique. Le second arrive par le sud et doit déposer des vivres un peu partout sur la deuxième moitié du trajet pour aider le premier groupe qui aura a ce moment tout cramé/bouffé.
Ils partent en 1914 au moment où éclate la première guerre mondiale.
Le projet est déjà super ambitieux mais il se heurte sur un "petit" soucis. Cette année là l'hiver est monstrueux et l'Endurance sera prise dans les glaces avant même d'arriver à toucher terre. A partir de là c'est l'aventure...mais genre ils foutent ca dans un film on dirait que c'est pas crédible.
Le bateau se fait écraser par les glaces obligeant les hommes à vivre sur la banquise.
http://uppix.net/9/e/b/378b9e7f401abb6fd5e33dacf3525.jpg
Ils doivent faire gaffe à la glace qui se rompt sous leur pied et campement, ne pas penser aux baleines qui passent en dessous et qui cassent la glace au pifomètre pour respirer, prévoir les vivres et surtout la manière de revenir sur la terre ferme.
Ils se laissent dériver pendant des mois en attendant que la mer redevienne navigable. Quand c'est possible ils se barrent avec les 3 canots de sauvetage restants. Après des jours de navigation ils arrivent sur l'île de l'éléphant. Les mecs sont exténués, engelures, aveuglements, maladies. La fête quoi.
A partir de là Shackleton repart avec quelques hommes cherche du secours pendant que les autres se préparent à l'attente.
http://uppix.net/d/d/a/f7d50e418988d27eb0edc5c9658e3.jpg
Ils feront 1500 kilomètres à bord d'un putain de canot de 7 mètres. Le tout sur une des mers les plus WTF, se bouffant des vagues de 20m, des vents et des températures glaciales.
Ils arrivent en Géorgie du Sud, traversent des glaciers et trouvent des baleiniers comme secours.
Au final aucun des 28 mecs de l'Endurance crèvera.

Enfin pas de la faim ni du froid. Car bon au retour en 1916-17 on les enverra dans les tranchées pourrir afin de sauver la couronne.

C'était franchement mieux avant.
(sinon le livre ça se bouffe tout seul)

1 821

Re : [lecture] now reading

Voila les vacances de merde.

1 822 Dernière modification par Cyp (13-12-2012 10:18:21)

Re : [lecture] now reading

Un classique du récit de guerre que j'ai dévoré :

http://images-booknode.com/book_cover/45/le-grand-cirque-2000---memoires-d-un-pilote-de-chasse-ffl-dans-la-raf-44648-250-400.jpg



Le journal de bord de Pierre Clostermann, pilote de chasse pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un fils a papa bourge qui s'engage dans la RAF (enfin les FAFL intégrées à la RAF) vers la fin de la bataille d'Angleterre, et y reste jusqu'à l'armistice.

Je savais bien que pilote de la WW2 n'était pas exactement un poste confortable, mais je ne pensais pas qu'ils risquaient leur vie à ce point là : absolument tous les jours les pilotes sont attaqués par la flak ou les avions ennemis, tous les jours y'en a au moins un qui clamse dans son avion en feu. Les survivants comme lui sont réellement l'exception. Pendant une longue période de 1944 l'unité de Clostermann fait 2 à 3 sorties par jour, des attaques de trains  et de convois par centaines, des combats aériens tous les jours bref de la guerre à la chaine, avec des amphets pour tenir le coup.

Je pensais aussi que la chasse allemande était moribonde à partir de 1944, mais ces teutons volants se sont battus jusqu'au dernier jour de la guerre et continuaient à produire des ME262 (les premiers chasseurs à réaction) dans des usines souterraines en utilisant des autoroutes comme pistes.

Le livre est plein d'anecdotes historiques de ce style, en vrac,  les attaques sur les sites de V1 en Normandie, l'attaque sur la bagnole de Rommel (pur hasard), les escadrons de centaines de B17 revenant décimés d'Allemagne, la fuite de la Wermacht en Norvège etc...
Il critique aussi pas mal les américains, sur les bombardements de civils bien sur (cruels, inutiles et contre productifs selon lui), mais aussi sur leur système d'homologation des victoires aériennes qui tenait plus de la propagande que du rapport militaire (si 10 pilotes ont tiré sur un même avion abattu, hop 10 victoires aériennes).

Il décrit assez bien la peur des pilotes et comment ils composent avec elle, exactement le sujet qui me pousse à m'intéresser à la guerre.
Pas super bien écrit mais passionnant pour qui s'intéresse un tant soit peu au sujet.
Cerise sur le gâteau c'est reblochon-approved, après lecture vous pourrez disserter sans souci jusqu'à 4h du matin des avantages intrinséques du Spitfire sur le FW190.

1 823

Re : [lecture] now reading

"Grand cirque 2000"

C'est une version révisée ?

(la question est sérieuse, ne cherchez pas un jeu de mot)

1 824 Dernière modification par Cyp (13-12-2012 10:24:41)

Re : [lecture] now reading

Oui augmentée de commentaires de l'auteur je crois, et de photos.

1 825

Re : [lecture] now reading

Ouais le bouquin on me l'avait filé un soir, je l'ai rendu le lendemain après une nuit blanche. Je m'en souviens par bribes mais pour qui aime l'histoire et les avions c'est clairement un Must-Read.