Chef d’œuvre
extrait : (un peu long, mais ta gueule)
§. Réalise-t-on la déconvenue que peut représenter la télé-transportation de Femen dans notre continuum espace-temps, pour un cosmonaute antiféministe ? Se voir doublé par une réalité cent fois plus parodique que la plus parodique satire, voilà qui incite un pamphlétaire à la modestie. Le surgissement gynéfable de ces fichues grognasses attifées de noirs fichus et de culottes puantes, inflige à l’esprit une défaite, la réalité dépassant en grotesque la plus extravagante science-fiction.
Il s’agit à n’en pas douter d’un phénomène physique de transformation de l’énergie en matière, les rayonnements en faux-cils se transformant en paires d’électro-conasses, mais rien n’empêche d’y voir aussi la matérialisation d’un cauchemar.
Sans les connaître je les avais imaginé, ces créatures, en tant que je suis en mon for un expressionniste allemand, forçant le trait pour révéler le visage lépreux de la gynécocratie.
§. Naturellement devant la factualité de telles caricatures nous ressentons un soupçon sur la facticité de ce monde, une vague angoisse de déréalisation, à mi chemin entre l’hallucination simple et le bad trip, qui pourrait pousser au désengagement : tout cela me concerne-t-il ?
Ce monde est une parodie de monde. Il lui manque le sceau de l’authentique. La « réalité » manque de légitimité, le monde entier est un théâtre et nous tous autant de bouffons. Dont la "vie" est une ombre qui passe, le passé n’est plus rien, le présent ne parait pas solide, l’avenir improbable. Il ne reste rien, sinon ce mauvais rêve, même pas le nôtre, car le rêveur atteint d’Alzheimer est sans doute une divinité ancienne en train de pourrir au fond de la cave de Malpertuis.
« C’est une histoire – pleine de bruit et de fureur, dite par un idiot – Et qui n’a pas de sens. [2]
Un S.A, en mille neuf cent trente-trois s’endort lourdement après un excès de bière et fait un mauvais rêve : c’est notre présent. Comment comprendre autrement que chacun s’ingénie à ne ressembler qu’à la pire caricature que l’on faisait en ces Zeures si sombres de sa communauté, de son genre, de sa religion, de sa race, et de ses penchants sexuels ?
§. La question qui demeure pendante devant les grimaces et les simagrées de cette bande de tiny tits topless pas bandantes, est celle-ci : comment pareille chose ne se voit pas immédiatement saluée par un universel éclat de rire, universel et non pas partisan, rire gargantuesque dont les soubresauts aurait chassé ces tiques femelles, comme un chien qui s’ébroue.
Nul doute qu’entendant à l’entour cette universelle hilarité, la perception sensible, spontanée, intuitive du monde l’emporterait sur la pénible démarche intellectuelle secondaire, nécessaire pour s’ancrer dans cette réalité de merde.
Car l’affect devant l’apparition de ces Female-Femen devrait être précisément l’envers de l’Angoisse : une Joie la plus pure, la plus enfantine devant des clowns. (Et qui devrait se doubler chez votre serviteur d’une autosatisfaction : voici qui vient confirmer, illustrer Fragrans Feminae, et de la manière la plus comique)
Mais nous devons endurer, au lieu de ce rire libérateur, les ergotages et les ratiocinations des « esprits » qui pèsent et soupèsent, qui ont avis et opinions sur rue !
- Alors rien ne va plus de soi, le monde est fictif....C’est Gorgias qui a raison.
§. Hélas, la pensée la plus lourde, le constat le plus amer : c’est que ces guenilles sont les oripeaux du pays légal, ces lumpen-pétasses exhibitionnistes les bandes supplétives du pouvoir d’Etat, du gouvernement !
Cela n’est pas possible et pourtant cela est !
Qu’est-ce que cette néo- physiocratie ordonnée autour du cul ? Ces nomenclatures au dessous de la ceinture, classant les hommes en fonction de leur gouts sexuels, trans-bi-gay, ou dieu sait quoi de plus relevé, ce qui n’a aucun caractère scientifique, et vise à légitimer les revendications les plus hystériques de pauvres tarés immatures. Le terme même d’ homosexualité est contre-nature et de construction pseudo-savante : le préfixe grec, le radical latin, un vrai boxon à pédéraste.
Cela me rappelle ces sodomites qui s’étaient rassemblés devant Notre-Dame, un quartier réputé difficile pour eux, afin de s’aller fourrer devant le monde la langue dans la bouche, pour protester contre ces affreuses discriminations dont ils se sentent victimes. La police était intervenue alors, et avec une rare brutalité, chargea, matraqua, et embarqua les …jeunes catholiques indignés par l’Obscène.
Si l’être générique prôné par ces gens est de se reconnaître dans une communauté génésique qui est censé légitimer leur être-là, comment l’Etat, qui est l’être-politique, accepte-t-il de reconnaître la réalité génésique comme fondement, dépolitisant par là l’individu générique, mis à quatre pattes, pour être rabaissé au niveau de ce fondement ?
§. Pour retrouver un peu le sens de la réalité perdue, inspirons nous d’Aristote, le plus encyclopédique des esprits, notre Père, le philosophe le plus solidement campé sur la Logique et l’Ontologie.
Quelle est donc la substance de ce projet ?
- cause formelle : l’idéologie féministe
- cause matérielle : En finir avec le Code de la famille et de l’aide sociale.
Sait on que la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a émis jeudi un avis défavorable sur ce projet de loi, déplorant notamment la suppression des termes de "père" et de "mère", ce qui « remet en cause la famille et la société française. »
Les Fédérations CGT, FO, CFE/CGC ont même lancé un appel à la grève hier jeudi dans les Caisses d’allocations familiales pour protester contre cette mesure qui vient aggraver la gestion des centres, avec les suppressions de postes, les retards dans le traitement des dossiers, la dégradation des conditions de travail.
§. Ces deux Causes, matérielle + formelle, n’épuisent pas le sujet, mais en délimitent les prémices. Ceci dit la Cause matérielle bien que la plus triviale, n’en demeure pas moins invisible, le pathos idéologique, comme Phébus crève les yeux. D’ailleurs la Cause formelle, qui est la détermination la plus spectaculaire (au sens situ), le féminisme agissant et vagissant, peut-être traitée à son tour en :
- Une Cause matérielle : l’existence des lobby uranistes et marchandes d’ail.
- Une Cause formelle : les plans du cabinet Belkacem- Haas
- Une Cause efficiente : Femen, Fourest, Ni pute etc., etc., et plus généralement tout le public pédérastique et femelle endoctriné.
Quant à la question la plus profonde « QUID EST », qu’est-ce que c’est, au plan Métaphysique, en tant que métaphysique du sexe, il nous d’abord peser la question au plan de l’anthropologie et de la Physique sociale :
- cause matérielle : la désagrégation de la force nucléaire du noyau atomique fondamental (mâle + femelle)
- cause formelle : l’entropie gynécocratique
- une cause efficiente : le boson lesbien
- une cause finale : la destruction universelle de la conscience.
Car conscience = virilité
Destruction du prolétariat révolutionnaire européen porteur de cette conscience. _ Non parce que les ouvriers industriels seraient individuellement plus aptes à comprendre que les autres hommes, mais parce que seule la classe ouvrière européenne, dans sa critique en tant que classe la plus exploitée, pouvait aller jusqu’au bout de la compréhension matérielle de cette mesure.
§. Cette tâche devrait être dévolue à un parti ouvrier. Mais il n’y a plus aucun vrai parti ouvrier. On imagine un Jaurès devant cette infamie !
À quelles hauteurs insoupçonnées, à quelle profondeur la parole prolétarienne eût porté !
Face à ce gouvernement du Capital, ce gouvernement strictement Strauss-kahnien, c’est-à-dire d’essence putassière, avec sa ministre Belkacem, à double allégeance franco-marocaine, sujette très royaliste de « sa majesté » [dixit Belkacem], des bourgeois royalistes français se sont vus laisser l’exclusivité de la protestation !
Bien sur, cette bourgeoisie saine qui a processionnée dimanche est parfaitement honorable, et légitime à la place qui est la sienne, ne vous faites pas lire ce que je n’écris pas, mais ce qui me choque, ce que je ressens comme un vide, c’est l’absence de défilés de Nation à République.
L’alliance de classe est possible et nécessaire sur de tels sujets : c’est une question de civilisation. (Quand les travailleurs hospitaliers se battent pour la sauvegarde de l’hôpital public, ils trouvent parfois le renfort de professeurs de médecine, grands bourgeois de droite s’il en est, et ne dédaignent pas leur concours. )
Il appartenait au prolétariat de ne pas aller s’agenouiller avec des cierges et des patenôtres devant l’assemblée des laquais des spéculateurs et des banques, qui ont voté le TSCG, mais de faire retentir une autre parole :
« Touchez pas à nos enfants !
« Belkacem va marier les sodomites au Maroc !
« Touraine bas les pattes sur le code de la Famille !
§. La nécessaire Dictature du Salut Public n’est pas seulement une opinion politique, c’est une cure de réalisme, le retour de la dure réalité, le dur pouvoir mâle à la place de la fantasmagorie femelle.
Retrouver « la cohérence perdue », la réalité plus forte, et aussi la plus belle, comme l’homme avec la femme, la femme à côté de l’homme, cette splendeur.
Le mouvement ouvrier, dans sa lutte pour s’extirper de la gangue idéologique petite-bourgeoise, aurait dû se trouver sur ce sujet dans la protestation virile la plus intransigeante.
Certes, ayant inscrit dès l’origine sur son drapeau le mépris pour la morale sexuelle bourgeoise, contre l’hypocrisie du mariage d’argent et sa fille la prostitution, il est assez naturel qu’à sa frange extrême se fussent trouvé des exagérés, les gauchistes de l‘ancien temps (d‘avant 68) : mais même ceux-là eussent été dans leur rôle en manifestant contre le projet du mariage de Sodome et Gomorrhe sur le thème :
« Le mariage est une institution réactionnaire ! Supprimons la ! ».
Voilà qui eût été un petit peu plus « radical » que l‘actuel « hardi les bougres, tous à l’autel ! », qui est parfaitement petit-bourgeois, d’un sodomite empantouflé, très péteux, très trou-du-cul, ceci expliquant sans doute cela.
Ne pas sentir le ridicule, quand on est de la jaquette, de revêtir le frac, les basques remuant sur les fistules et les hémorroïdes, pour s’aller apparier légalement devant les bacchantes de monsieur le Mammaire, sous le portrait de l’actuelle Tête de nœud, voilà qui en dit long sur le degré de ressingeation de notre époque imbécile.
Félix Niesche
"C'est souvent avec une femme idiote qu'on vit en bonne intelligence."
Albert Willemetz