aliocha a écrit:Avec tout ce que les alliés ont bombardé, les infrastructures du Reich il ne doit plus en rester grand chose à part les routes. Par contre, qu'ils aient gardé les ingénieurs (pas tous nazis en plus), c'est clair !
Bah pas tant que ça. Et même si leurs usines étaient en vrac, ils se sont quand même sacrément enrichis durant la période.
BMW/Varta:
A la différence d'autres grands patrons du IIIe Reich, tels que Flick ou Krupp, Quandt ne sera pas inquiété par la justice alliée. Les documents, pourtant accablants, qui se trouvent en possession des Britanniques ne sont jamais parvenus aux juges de Nuremberg. Les Britanniques, estiment les auteurs du film, ont à leur tour besoin des usines de Günter Quandt : grâce aux soutiens dont il disposait à Berlin, l'industriel avait pu maintenir ses sites en état de marche, malgré les bombardements alliés. Au début des années 50, la dénazification n'est plus prioritaire aux yeux des Alliés, dans un contexte de guerre froide naissante.
http://www.liberation.fr/monde/01011159 … passe-nazi
Mercedes:
http://www.linternaute.com/auto/voiture … nazi.shtml
Porsche:
http://historizo.cafeduweb.com/lire/113 … rsche.html
Opel:
http://www.michelcollon.info/Opel-en-Al … ml?lang=fr
Il y au moins un bon docu sur le sujet (celui dont parle l'article de libé), on y apprend que ce brave monsieur pdg de BMW/Varta avait un petit camp rempli de prisonniers politiques nordiques qui travaillaient le plomb et l'acide dans la joie (et sans gants). Coup de cul pour lui, ce n'était pas des pancakes.