La guerre du tagada

Forwardé par un pote qui connait le preneur d'otage. Apparament chez Haribo, le second degrés n'est pas bien compris.

Subject: Fwd: Reclamation

Je vous transfert la suite des mon échange de mail avec HARIBO. Leur réponse a été assez violente, j'ai donc du durcir mon discours. J'avais envoyé ces mails là :

PREMIER MAIL :

J'achète souvent les boîtes Dragolo de 750 g pour mon service ou mes
amis et j'aimerais signaler quelque chose de très gênant (vraiment
très gênant) : on aime bien les nounours-ne-me-mange-pas, on aime bien
les gros dragibus (surtout les roses) mais personne ,et je dis bien
PERSONNE, n'aime les trucs rouges à l'extérieur et blanc dedant.

Si vous pouviez arrêter de mettre ces trucs rouges dans les boîtes
Dragolo de 750g, ça serait vraiment sympathique de votre part parce
que j'en ai marre de devoir les bouffer tous avant d'acheter une
nouvelle boîte. La dernière fois, quand je suis revenu de ma pause
café, Régis ne m'avait laissé que ces affreux trucs rouges. J'ai
failli en être malade.

Merci de votre compréhension

Thomas ***

DEUXIEME MAIL :

Bonjour,

Mon message posté sur votre site web fin mars étant resté sans réponse
et n'ayant constaté aucun changement dans vos boîtes de DRAGOLO, je me
permet de vous relancer.

Le fait d'avoir les meilleurs nounours-ne-me-mange-pas du marché ne
vous dispense pas de répondre à vos clients. Je suis un fidèle
défenseur de vos produits et aussi peu de reconnaissance de votre part
m'attriste réellement. Non seulement vous me rendez malade en
continuant de glisser sournoisement des affreux bonbons rouges dans
vos boîtes de DRAGOLO mais en plus vous semblez tout faire pour que je
craque psychologiquement en ignorant mes messages.

Vraiment, vous me décevez et vous semblez bien moins sympathiques que
le bonhomme Haribo. Hans Riegel ne serait pas fier de vous !

Cordialement,

Thomas ***

REPONSE HARIBO :

Le 06/07/05, Maryvonne *** < maryvonne.***@fr.haribo.com> a écrit :

        Marseille le 06/07/05

        M. *** Thomas
        127,  rue ***
        75014 PARIS

        nos réf. BS/ML/357
        votre mail du 3 juin 2005

        Bonjour,
        En réponse à votre mail, nous vous signalons tout d'abord que "les
trucs rouges", portent le nom de FLOPPY et qu'ils sont appréciés par
beaucoup de consommateurs vu le succès des ventes les concernant.
        Nos consommateurs et nous-mêmes d'ailleurs, les dégustons avec
beaucoup de plaisir contrairement à vous et vos amis qui, nous reprenons vos
termes" les "bouffez" malgré votre aversion à leur égard.
        Enfin nous tenons à vous informer que d'autres consommateurs se
plaignent au contraire qu'il n'y en ai pas assez dans nos boites.
        Voyez, tous les goûts sont dans la nature. Notre objectif est de
faire un assortiment qui convienne au plus grand nombre. Les bonbons peuvent
aussi se trouver séparément dans le commerce de façon à ce que chacun
constitue son assortiment personnel préféré.

        Nous tenons cependant à vous remercier pour votre fidélité à nos
produits et vous prions d'accepter nos meilleurs sentiments gourmands.

        Le Service Consommateurs.

TROISIEME MAIL :

Bonjour,

Vous qui semblez aimer tant ces trucs rouges que vous nommez FLOPPY laisserez-vous une tragédie arriver ? J'ai en ma possession une trentaine d'ennemis du peuple, détenus pour avoir tenté d'investir mon palais :

Si vous n'accédez pas à mes demandes, mes hommes et moi torturerons à mort, chaque jour, un FLOPPY. Regardez ce couple de FLOPPY apeuré :

Lisez –vous la peur dans leurs yeux ? Les laisserez-vous mourir ?

Pour preuve de notre détermination, nous avons d'hors et déjà exécuté un truc rouge devant trois de ses congénères.

Si les trois témoins ont ce regard terrifiant, ce n'est pas uniquement parce qu'ils ont assisté à la scène : ils savent qu'ils sont les prochains et que rien ne m'empêchera des les exécuter.

Je suis avant tout un homme de paix et je déteste avoir recours à de telles méthodes. Je sais que vous détenez dans vos usines des centaines de prisonniers politiques de la division « NOUNOURS-NE-ME-MANGE-PAS ». Je suis disposé à échanger mes otages contre la libération de mes camarades.

Vous recevrez des instructions sur le lieu et les conditions de l'échange ultérieurement, une fois que vous m'aurez fourni la preuve que mes NOUNOURS sont encore en vie. Vous avez l'air d'être une personne pleine de bon sens Madame Letendre et vous savez que je suis un dur à cuire. Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai pas peur de la défaite et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que mes enfants puissent vivre dans un monde libre et sans FLOPPY.

Il est inutile d'essayer de me localiser, cela ne ferait qu'augmenter la fréquence des exécutions. Ne prévenez pas la police et conservez vos habitudes pour ne pas éveiller les soupçons. Au moindre faux pas, le sucre coulera.

Hasta la victoria !

Thomas ***