Enemy at the gates

Apres une soirée minée par la grosse déception de Switch, je tombe sur ce film que j’apprécie énormément; je me dis que passer la scène d'intro me remontera le moral avant de me coucher, et puis je me fais avoir : le film en entier passe sous mes yeux. Reveil difficile ce matin, mais content de m’être endormi sur de belles images.

Car oui j'aime ce film, cette mélancolie dramatique, cette âme russe qui ne vit son histoire que dans le malheur, l’absurdité du bureau politique de Staline, le massacre de la jeunesse soviétique, cette innocence sans arme ni formation militaire livrée a la puissance de feu industrielle des allemands, c'est irréaliste, absurde, et pourtant réel. On prend part a une des batailles les plus importantes de l'humanité, pourtant si peu décrite dans notre culture occidentale, on tremble pour les personnages, on comprend qu'il n'y a pas de gentils et de méchants, de héros et de lâches, mais juste des humains qui n'aspirent qu'a vivre, abandonnés dans un lieu qu'ils ne comprennent pas.

Et pourtant ils mangent, ils chantent, ils aiment, pour ne pas perdre la raison, pour trouver la force de vivre. Basé sur une histoire vraie, sans surenchère sur l’hémoglobine ou les explosions on ne peut que relativiser sa propre existence et l'amplitude de nos petits problèmes au quotidien.

J'adore ce film, meme si on peut reprocher aux acteurs un accent un peu trop british pour des moujiks illettrés.

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Les allemands perdent la bataille de Stalingrad
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