Dj! a écrit:Bak, c'est un troll ?
"Je pense qu'on sait tous que le manque de diversité génétique conduit à des tares négative pour la suite de l'évolution de l'espèce où du groupe concerné."
Oui et non. Un champs de mais au profil génétique similaire ne résistera pas à un virus mutant auquel il est sensibles, la diversité des profils d'un champ plus diversifié permettra au contraire à certains éléments de résister et de refleurir l'année suivante. Concernant l'évolution c'est un non-sens, il n'y a pas de tares génétique au sens de l'évolution, l'idée de tare rejoint celle de qualité ce qui n'a rien à avoir avec la théorie de l'évolution. Celle ci se produit, autrement dit, toutes les espèces dérivant d'une autre peuvent être envisagé comme atteinte de tare génétique par rapport à leur ancêtre/cousin.
J'ai utilisé le mot "tare" pour faire jaillir certaines personnes de leur trou, mais j'aurais pu dire mutation impactant négativement l'évolution de l'espèce. Ce qui est vrai pour ton champs de mais l'est pour nous aussi : l'hémophilie est issue d'un manque de diversité génétique et que tu le veuilles où non est un défaut génétique conduisant à l'extinction des porteurs de cette spécificité dans la nature. D'ailleurs je n'ai jamais entendu parler d'espèces sauvages hémophiles, c'est sans doute une mutation non viable, donc une tare.
Dj! a écrit:"L'homme blanc et l'homme noir font partie de la même espèce, ils ont le même nombre de chromosomes et peuvent se reproduire. Peut-on en déduire qu'ils sont de la même race ? Non (voir l'exemple avec les chiens).
Le croisement des chiens pour leur valeur marchande est anecdotique comparé aux milliers d'années passées à croiser des chiens pour leur performances à la défense de la tribu, du village, du troupeau, etc.."
Tu as tout à fait tort dans le sens ou tu compare ici sélection naturelle et artificielle, il te semble que le chinchilla et le berger allemand sont aussi différents que l'africain et l'européen parce que tu te fie au différences d'apparences qui sont les plus évidentes: couleur de peau et morphologie du visage qui te font croire à une différence génétique plus marquée. Or, cette vision est parcellaire est biaisée, en réalité, les différences présentes entre deux individus du même groupe ethnique et deux individus pris au hasard dans la planète sont statistiquement équivalent.
Elles ne me font croire rien du tout puisque dans les deux messages que j'ai posté sur ce sujet j'ai demandé, demander, question, incertitude, c'est plus clair là? Parce que répondre "tu as tords" à une question, c'est étrange.
Je compare deux espèces, l'une où l'on parle de race, l'autre dont on n'a pas le droit de parler de race, l'origine artificielle, naturelle où sociétale de ces divergence ne sont pas importante puisque, ma question à l'origine ne porte pas sur l'idéologie derrière les races mais la génétique, donc la science : les hommes très différents entre eux sont-ils génétiquement plus où moins proche que des races différentes d'autres espèces? Merci de répondre si tu connais la réponse au lieu de parler de champs de mais.
Dj! a écrit:Sans compter qu'une mutation génétique induisant un changement visuel important sur l'individu (comme la couleur de peau) n'est absolument pas signifiant sur le plan génétique, on a par exemple l'exemple fréquent de frères d'unions métisses dont l'un est blanc et l'autre noir. Pourtant ils sont génétiquement très proche.
Merci de ton intervention à ce sujet, sans toi je n'aurais jamais compris que phénotype et génétique sont deux choses différentes ...
Dj! a écrit:Tu as également tort quand tu avance que l'isolement génétique des populations humaines est comparable à la sélection artificielle des animaux: c'est commettre deux erreurs. Tout d'abord c'est envisager l'humanité dans sa phase récente de sédentarisation qui n'a que partiellement limité les échanges génétiques entre différents groupes humains par rapport à ceux présent durant la période précédente (cependant cela n'a arrêté ni les migrations, ni les conquêtes).
Même si j'ai du mal à trouver des références historiques sur les échanges entre les indiens d'Amérique et le peuple d'Afrique depuis la fin de la dernière ère polaire, je suis d'accord que la tendance naturelle est à la mixité génétique chez l'homme comme chez les animaux et qu'il faut des circonstances particulières chez l'un comme chez l'autre pour qu'elle (la mixité) ne se produise pas, comme ton message m'étonnais je me suis relu, et je n'ai pas trouvé où j'ai affirmé que la ségrégation (pas raciale, vu que ça ne peux pas exister en France) est la règle.
Dj! a écrit:Au contraire, la sélection des animaux se fait dans un but spécifique en pratiquant volontaire la cession de tout échange génétique pouvant potentiellement induire des caractères non voulus, tout le contraire de l'histoire humaine en soit.
Je ne sais pas si tes paragraphes font un concours à celui qui réinventera l'eau chaude mais affirmer que l'histoire de la génétique humaine est fidèle à l'histoire de la génétique en général, à savoir mixité > diversité du patrimoine génétique > richesse du patrimoine > évolution darwinienne, c'est pas vraiment utile pour répondre à ma question.
Dj! a écrit:La race c'est de l'idéologie pas de la biologie, après chacun en fait ce qu'il veut.
Je suis plus ou moins d'accord, cependant si l'on tolère le fait de parler de races pour des espèces animales, pourquoi ne tolère-t-on pas la même chose pour des humains, s'il s'avère que les différences génétiques sont égales (ah tiens mais c'est la question que je pose ça). Parler de type, de phénotypes, d'haplogroupe ou d'origine pour ne surtout pas parler de race, me semble surtout être dans le but de ne pas choquer les bobos de gauches au préjugé facile, exemple :
"Ok, y a les blancs pure race, les noirs pure race, faut éviter de les mélanger sinon ca fait des batards sans race " (toute ressemblance avec la réponse d'une personne ayant existée serait tout à fait fortuite)
Rappel :
"BaKouneT a écrit:En France on ne peut pas parler de races
dans l'espèce humaine parce que dans l'esprit du législateur et du peuple français en général, sans doute à cause de l'histoire, parler de race impliquerai une hiérarchie des races.
Charles-Marie a écrit:Comment ça hors sujet ? C'est toi qui a lancé l'histoire des bergers belges et allemands. Pour moi ça ne fait aucune différence. Pareil pour Homo Sapiens.
Je voulais dire que je me pose la question des différences, pas de l'origine des différences, si race ne désigne que des différences artificielles, très bien, je reformule avec le mot "type" à la place (mais il faudra quand même préciser au reste du monde cette définition (à laquelle j'adhèrerai volontiers, soit dit en passant).
Pour ne choquer personne donc, il y a-t-il plus de différences génétiques entre un individu de type aborigène et de type viking qu'entre une vache de type charolaise et de type normande?
C'est parce que vous êtes une majorité à avoir tort que vous avez raison.