Re : [lecture] now reading
Kekouse a écrit:Fontaine pétrifiante de Christopher Priest.
J'ajoute à la liste, merci !
Ajoute tout ces bouquins tant que tu y est, surtout le monde inverti.
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Kekouse a écrit:Fontaine pétrifiante de Christopher Priest.
J'ajoute à la liste, merci !
Ajoute tout ces bouquins tant que tu y est, surtout le monde inverti.
hohun a écrit:Florence Aubenas c'est pas celle qui s'était fait enlever et qui était insupportable avec sa façon de parler dès qu'elle s'est faite libérer ?
Oui, en Irak.
Ouais voilà, à croire que se faire enlever fait devenir socialement con.
Le bouquin "Le quai de Ouistreham" est plutôt mauvais.
Ça dépeint le prolétariat avec pas mal de complaisance et de misérabilisme.
En plus on a l'impression que c'est écrit par une personne découvrant totalement le milieu.
Bah oui travailler en bas de l'échelle ce n'est pas marrant, déjà que pour ceux plus en haut ça ne l'est pas.
Après j'imagine que ca a cartonné, les bobos en lisant ce livre vont se dire "Ohlala mais quelle injustice" avant de partir au Nature & Découverte du coin acheter le dernier CD des chants de baleine.
Y'a un truc qui m'a fait marrer quand même.
Un mec essayait de la draguer un peu et un jour l'a invité à prendre l'air "dans la nature".
Il l'a emmené dans un magasin type Jardinerie Truffaut
Le truc le plus intéressant que j'ai retenu c'est que sa nouvelle femme le laisse passer par derrière.
Mais sinon ouais, attention, on cherche tous à être "normal" et à copier tous ses amis/famille et ainsi à faire des choix qui au final nous rendent malheureux.
C'est pas du Kundera ni du Freud mais c'est contemporain.
Ses nouvelles sous ectasy sont plus réjouissantes.
Attention, ça ne parle pas d'ecstasy.
Alors:
Epicure Lettre à Ménécée chez Garnier Flammarion (je précise l'édition car il doit exister de nombreuses traductions)
Comme chaque fois, je trouve que la philosophie antique se lit beaucoup mieux que celle du 18ème-19ème. Epicure expose les principes par lesquels sa philosophie permet d'accéder au bonheur: ne pas se préoccuper des dieux, se méfier des opinions de la foule, ne pas craindre la mort et apprendre à vivre une vie faite de plaisir raisonné. J'ai bien aimé, c'est très court, ça m'a donné envie de lire d'autres textes d’Épicure et de relire certains stoïciens.
Zoé Shepard Absolument débordée
En en commençant la lecture, je me suis rendu compte que j'avais déjà lu une bonne partie des textes, publiés dans un blog intitulé "éloge de la pipeautique". Le blog était très bon, le livre beaucoup moins. D'une part, même si un travail de réécriture est indéniable, je trouve le style comme les situations encore largement perfectibles. Ce qui passe dans un blog défouloir est moins acceptable dans un livre dont on ne sait pas trop ce qu'il prétend être, témoignage ou pamphlet (même si c'est vers ce dernier genre que penche l'ouvrage). D'autre part, les illustrations du blog, sa mise en page participaient de son humour et le transfert vers le support papier nous en prive.
Reste un livre qui est beaucoup moins anti-fonctionnaire qu'on ne pourrait le penser, l'auteur décochant surtout ses flèches aux élus, aux membres des cabinets de ceux-ci et aux logiques de fonctionnement des collectivités territoriales. Même si ce n'est pas ouvertement exprimé, j'en retire qu'on peut contempler dans ce livre une des faces sombres de la décentralisation.
Badiou et Hazan L'antisémitisme partout
J'entamerai cette notule par un léger coup de gueule sur le prix. Dix euros pour soixante pages, c'est trop cher. Je veux bien soutenir la création, mais là, il y a de l'abus. A 7 euros ça passait en dessous de mon radar.
Badiou et Hazan, qui se sont tous deux fait traiter d'antisémite, l'un par Alain Duhamel (Badiou), l'autre par Finkielkraut (Hazan) se penchent sur l'accusation d'antisémitisme en France. Ils partent de la dénonciation d'une "nouvelle vague d'antisémitisme" qui commence peu après le début de la deuxième Intifada, pour évoquer ensuite différentes caractéristiques de l'accusation d'antisémitisme (qui en fait l'objet, qui émet ces accusation, dans quel but, s'agit-t-il d'une spécificité française, quelle réponse peut-on apporter à une telle accusation). C'est pas mal, mais ça ne vaut pas les dix euros susmentionnés.
Carlos Ruiz Zafon L'ombre du vent
Mon coup de coeur. Ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu, mais c'est à coup sûr un des plus prenants. J'ai dévoré d'une traite les six cent et quelques pages de l'édition de poche. C'est un roman d'aventure qui se passe dans le Barcelone d'après la guerre civile, un livre qui parlera à ceux qui aiment lire. C'est celui sur lequel j'en dirai le moins tant je ne veux pas déflorer le suspense pour ceux qui le choisiront.
Gaffe à ne pas associer les stoïciens aux épicuriens qui s'opposent, notamment, sur la question des dieux.
Sinon il va falloir piquer Onfray qui essaiera de te mordre la bave aux lèvres.
Gaffe à ne pas associer les stoïciens aux épicuriens qui s'opposent, notamment, sur la question des dieux.
Oui, j'aurais du le préciser, les stoïciens ont figuré parmi les plus féroces critiques des épicuriens.
"Last exit tou Brouklyn" de Houbert Selby Jr
c'est écrit à la truelle super dense très épais massif avec des grumeaux quoi y'a pas à dire pour être écrivain il faut avant tout avoir un bon dealer
"La vie sexuelle de Catherine M.", de Catherine Millet, en audio book.
"bite", "cul", "con", "enculer", "sucer", "partouze", "plaisirs", "foutre", etc.
On se lasse vite, et parfois entre tout ça on trouve un peu de psychologie mais vite fait parce que c'est chiant de réfléchir, vite une bite !
Je ne l'ai même pas fini ce bouquin.
Grosse fournée :
King c'est mon péché mignon. Malgré de nombreux défauts j'ai toujours apprécié ce talent de conteur et sa capacité à aller chercher des histoires farfelues. Ici le pitch est simple et efficace : Une petite ville se retrouve enfermée sous un "dôme" invisible à l'oeil nu et surtout indestructible. C'est débile mais ça marche très bien, au moins pendant le premier tome. Comme le dôme apparaît d'un coup, il nous peint toute une série de situations au moment où le machin apparait : Voitures qui s'écrasent dessus etc. La suite est plus convenue (expérience d'E.T).
Pas son meilleur bouquin (de loin) mais agréable pour passer le temps. Un gros plus pour certains personnages détestables que King sait si bien peindre.
L'auteur est déjà connue par le (génial) Livre de Cendre.
On y suit Valentin Raoul Rochefort, créature et espion de Sully (proche d'Henri IV donc), à qui Marie de Médicis donne l'ordre d'assassiner ce bon vieux Henri. Ne voulant pas s'attirer les foudres de la reine ni jeter l’opprobre sur son maître, il prépare une tentative d'assassinat vouée à l'échec. Manque de bol, Ravaillac esquive les gardes et la surveillance de Rochefort et surine le roi Dhimmi. L'espion doit alors s'enfuir très vite en Angleterre.
A ce pitch il faudrait rajouter des devins capable de lire, par de savant calculs mathématiques, les possibles futurs de l'humanité et qui se regroupe en secte pour influer sur ceux-ci, un ambassadeur Japonais échoué sur une plage de Normandie et beaucoup de cul. Beaucoup.
Un très bon et très gros bouquin. La plume est excellente et elle connait son histoire.
Enfin terminé et digéré. Grosse grosse claque dans la gueule.
Personnage atypique qui naît noble de la petite noblesse de Bretagne sous l'Ancien Régime. Il va voir la Révolution, servir dans l'armée des Princes, être témoin de l'apogée et la chute de l'Empire et ambassadeur sous la Restauration. Un parcours hors norme (il voyage en Amérique, en Palestine) qu'il retrace avec une plume à faire pleurer d'envie les apprentis auteurs émo d'aujourd'hui. Il s'y décrit avec une simplicité confondante et un romantisme touchant, tout ça s'en être dépourvu d'un certains humour, surtout quand il s'agit de rire de lui (Ce qui le différencie d'un Rousseau par exemple).
La première partie de ses mémoires sur son enfance au château familial et sur son éducation religieuse est la plus réussie. Le reste est un peu plus indigeste, notamment ses descriptions de la flore (il est aussi botaniste, le con). Il parsème aussi ses lignes de citations bibliques, d'Homère , de Virgile où encore Dante sans jamais que ce soit chiant et lourd à lire. A noter la très bonne édition, blindée de notes en bas de pages qui permettent de remettre l'écrit dans le contexte de l'époque.
Réticent au début de la lecture, je me vois contraint de me trouver au plus vite "Le génie du Christianisme" (Aliocha, si tu as une suggestion pour l'édition à choisir..).
Ah oui, celui-là je lui en mets 5 aussi, voire 6.
Pour le Génie, j'ai une édition électronique. Il existe en poche chez GF avec toute la merde que ça implique : pages qui se décollent et se salissent rapidement, police de caractères antivieux, notes en fin d'ouvrage si jamais. Sinon, il reste évidemment la Pléiade, mais bon...
Futur intérieur de Christopher Priest
Des scientifiques qui construisent une machine permettant d'entrer en stase et faire un rêve commun à tous.
Ils se connectent à une machine via le cou (olol comme matrix) et partent dans un futur commun fantasmé où ils ont tous un alter-ego et une vie propre.
C'est sympa dans l'idée mais on sent bien que c'est un livre antérieur à la fontaine pétrifiante.
Moins travaillé, plus manichéen, pas assez de mindfuck.
Ça reste quand même lisible et sympa.
Mais quitte à lire du Priest autant lire la Fontaine Pétrifiante qui est bien meilleur.
j'ai une édition électronique
Je te l'aurai bien piqué mais j'ai pas la foi nécessaire pour m'attaquer à un pavé pareil sur mon CRT..
il reste évidemment la Pléiade
50e sur Amazon. Gloups.
C'est le moment d'acheter une liseuse mec.
Sans déconner je le redis tout le temps comme un grabataire mais c'est de loin le meilleur achat que j'ai pu faire depuis un bail.
Une fois que tu as une liseuse le soucis c'est pas "mais où vais-je trouver ce bouquin", ce sera plutot "mais qu'est ce que je vais lire" en scrollant dans un catalogue de plus de 1500 bouquins.
(Bon après la Team Alexandriz pourrait revenir ainsi que son forum...ce serait cool)
King c'est mon péché mignon. Malgré de nombreux défauts j'ai toujours apprécié ce talent de conteur et sa capacité à aller chercher des histoires farfelues. Ici le pitch est simple et efficace : Une petite ville se retrouve enfermée sous un "dôme" invisible à l'oeil nu et surtout indestructible. C'est débile mais ça marche très bien, au moins pendant le premier tome. Comme le dôme apparaît d'un coup, il nous peint toute une série de situations au moment où le machin apparait : Voitures qui s'écrasent dessus etc. La suite est plus convenue (expérience d'E.T).
Il a repris les Tommyknockers en inversant la narration?
C'est son dernier.
A chaque fois que je termine un bouquin, je passe devant The Dome de King en matant la liste et je dis "un autre jour".
Le truc fait genre 1000 pages et avec King ça peut vite partir en calvaire...
Je le lirai...un jour.
Juste 250 pages sur le parquet en bois de hêtres du Maine et la façon dont les bucherons les coupent.
A chaque fois que je termine un bouquin, je passe devant The Dome de King en matant la liste et je dis "un autre jour".
Le truc fait genre 1000 pages et avec King ça peut vite partir en calvaire...Je le lirai...un jour.
Bof, t'as lu un King, tu les as tous lu : Alors c'est l'histoire d'un écrivain alcoolique qui vit dans le Maine ...
[/troll]
Mouais, comment écrire "les croyants sont des imbéciles" en 5 lignes...
C'est un peu facile, non ?
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