Re : Le coin de la décrépitude du PS
J'ai pensé à tout ça. En gros :
— oui, comme un système électoral, il faut que chaque citoyen soit à même de contrôler le processus sélectif, on y arrive très bien en France tant qu'on ne passe pas par des machines ;
— nous avons déjà des valeurs, en l'espèce les Droits de l'homme, de toute manière il faudrait réécrire une constitution, et il faudrait que ce système soit approuvé par le peuple par voie référendaire, on pourrait en conséquence proposer plusieurs codes, plusieurs systèmes à faire valider ;
— le contre-pouvoir existe déjà en théorie, mais il ne fonctionne pas en pratique car il est consanguin au monde politique, il s'agit du journalisme ;
— si on les paye autant que les députés et les ministres aujourd'hui, peu y perdront de l'argent, et d'autre part, on y pense peu, mais il y a aussi le prestige de la fonction, c'est une chose d'être un gros cadre et de gagner énormément d'argent, mais c'en est une autre dans la vie d'un homme ou d'une femme d'avoir la responsabilité d'une nation, même si tu ne penses qu'à ton CV ;
— non, on ne peut pas éviter la manipulation, d'ailleurs, on ne le peut pas aujourd'hui Éviter la manipulation ça tient de la magie, aucun humain n'en est capable, et je n'ai pas dit que ce système était parfait, seulement qu'il avait plus de représentativité et qu'il privilégiait la responsabilité sur le pouvoir. D'autre part, je ne pense pas que le peuple soit plus con que les croulants qui ont voté pour Hadopi sur un sujet dont ils n'ont strictement rien compris. Je cite cet exemple car c'est là je pense qu'on a bien compris ce qui se passait depuis longtemps dans l'hémicycle : on laissait des gens incompétents et manipulés décider pour nous. La différence, avec un système aléatoire, c'est que la réélection et les consignes du parti ne sont plus les curseurs principaux de la décision finale ;
— pour les pousser à travailler, il suffirait de faire comme pour 98% de la population : si tu ne vas pas travailler, on te remercie et on te remplace. Sérieusement, la raison pour laquelle tu dois te poser cette question, c'est parce que tu as l'habitude de voir les députés ne rien branler ;
— ah ça j'y ai pensé aussi, mais là ça serait un peu long et je dois bouger